Sans Papiers Ni Frontières

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Contre les frontières et leurs prisons

[Italie] Tentatives d’évasions des CIE de Trapani et de Rome

26 février 2014. Quatre jours après l’évasion de la semaine passée, dans la nuit entre mardi 25 et mercredi 26 février, une trentaine de retenus ont tenté une nouvelle fois l’évasion du CIE de Trapani. Malheureusement la police, présente en force, a réussi à tous les bloquer.

Et à propos de tentative d’évasion, huit retenus ont essayer de s’évader du CIE de Rome dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 février, a une semaine de distance d’une précédente tentative qui avait mal finie. Profitant d’un vieux trou dans le mur, souvenir d’une évasion passée, les fugitifs ont réussi à atteindre la limite du centre, mais l’alarme s’est déclenchée, faisant accourir la police. Après avoir passé trois jours à l’isolement, aujourd’hui les huit ont été remis dans les sections avec les autres retenus.

Traduit depuis macerie.

[Italie] Évasions à Caltanissetta, tentatives à Rome

Samedi 15 février 2014. Tandis qu’à l’extérieur du CIE de Caltanissetta se tient un rassemblement pour la fermeture du centre, cinq prisonniers profitent de la confusion créée à l’intérieur et tentent l’évasion escaladant murs et portails. La police réussi à capturer trois évadés mas deux réussissent à faire perdre leurs traces et à reconquérir la liberté. Toujours à Caltanissetta, il y a moins de deux semaines, quatre prisonniers avaient réussi à s’enfuir aux faveurs des ténèbres.

Dans la nuit entre le 16 et le 17 février, alors que les lumières de Rome étaient éteintes, quelques retenus ont tenté l’évasion du CIE de Ponte Galeria. Malheureusement, l’alarme sonne et les évadés sot repris tout de suite par la police de garde. Toujours à Ponte Galeria, lundi 17 février, un politicien en visite au centre est accueilli par des insultes, des cris, des sifflement et… une bouteille en pleine tête.

Au CIE de Bari, lundi 17 février, deux retenus montent sur les toits pour protester contre la situation sanitaire dégueulasse du centre

Et pour finir, regardez la vidéo du rassemblement et d’évasion de Caltanissetta, vue de l’intérieur : ici

Traduit de macerie

[Manus] Révolte au centre de rétention

16 et 17 février 2014. Grosse révolte au centre de rétention de Manus, en Papouasie qui enferme les migrants que l’Australie veut expulser. Les émeutes ont été violemment réprimées par les keufs et les agents de sécurité qui ont tué un migrant et blessé 77 autres dont 13 grièvement. Cette révolte fait suite à la tentative d’évasion de 35 détenus dans la nuit du 16 février. Tous ont été arrêtés et une vingtaine d’entre-eux blessés.

[Mayotte] Trois évasions du centre de rétention de Pamandzi

De l’air, de l’air ! – 5 février 2014

Trois sans papiers enfermés au centre de rétention de Pamandzi se sont évadés dans la nuit de mardi à mercredi en se faufilant dans les tuyaux d’aération. On leur souhaite bon vent !

En novembre 2010 22 personnes s’étaient déjà envolées du centre en déboulonnant une partie du toit, tandis que la ministre déléguée à l’Outre-mer était en visite sur l’île.

D’après la presse

 

[Caltanissetta] évasion

4 février 2014

Évasion réussie, cette nuit, du CIE de Pian del Lago, à Caltanissetta. En silence et à la faveur des ténèbres, les quatre ont escaladé le mur d’enceinte pour prendre leurs jambes à leur cou  ; après les clôtures ils se sont trouvés en face de deux militaires qui n’ont pas réussi à les retenir. Comme vous le savez, après les grands incendies qui à la fin 2009 en avait déterminé la fermeture et la restructuration, maintenant ce centre est le seul à fonctionner à plein régime en Italie.

Traduit de macerie.

[Italie] Ce qu’il en reste /2

28 janvier 2014

Après les incendies de la semaine dernière, il semble que la préfecture n’a pas l’intention de restructurer rapidement les sections endommagées du CIE de Turin. Les interventions des ouvriers qui s’occupent de la manutention, en fait, se limitent à l’administration ordinaire : changement des ampoules et des poignées, et jamais dans les chambres inutilisables.

La rumeur que font circuler les flics à l’intérieur est qu’il n’y aura pas de travaux et la Stampa même (quotidien national, ndt), disait il y a quelques jours la même chose, faisant plus ou moins ce raisonnement : chaque fois que les interventions sont terminées, le centre se remplit ; agents, flics et croix-rouge ne sont pas capables de garantir l’ordre quand le centre est plein, donc révoltes et incendies surviennent ; après la révolte on compte les dommages et les sections restructurées doivent fermer de nouveau ; pour ne pas continuer comme cela à l’infini, il vaut mieux ne pas réparer les dommages. Raisonnement convainquant, mis à part qu’en réalité les gardiens de l’ordre n’arrivent pas à le garantir même lorsque le centre est à moitié plein. Et en fait, ce qu’il se passe ces jours-ci c’est que les transferts vers d’autres centres sont très rapides et dépassent la nécessité de « donner un lit » à ceux qui n’ont plus d’endroit où être, surtout qu’à l’intérieur aujourd’hui il y a « seulement » quarante cinq retenus. En somme : il semble que la préfecture soit doucement en train de vider Corso Brunelleschi. En plus des transferts, les fonctionnaires du bureau de l’immigration ont organisé plusieurs expulsions, et parmi les personnes déportées il y a celui accusé d’avoir réalisé une vidéo la semaine dernière. Nous voudrions vous dire que le CIE de Turin est en train de fermer lentement, mais nous ne pouvons en être surs.

A Rome, entre les grèves de la faim et les bouches cousues, les choses ne vont pas beaucoup mieux pour les petits Eichmann du ministère. Les retenus sont moins de cent, pour une capacité théorique de trois cent soixante et les trois sections détruites sont là, abandonnées à elles même. Aujourd’hui les retenus qui se sont cousus la bouche ont été convoqués par les responsables du centre : ils leur ont annoncé que demain le consul marocain viendra pour les identifier, et, selon sa réponse ils seront soit expulsés, soit détenus encore, soit enfin libérés mais avec une obligation de quitter le territoire à la main. Dans Ponte Galeria, maintenant, il y a plusieurs transférés suite aux incendies de corso Brunelleschi, qui nous racontent à quel point les flics et les militaires romains sont particulièrement attentifs et prévenants avec eux : évidemment, ils craignent la contagion des révoltes récentes de Turin.

A Caltanissetta en revanche tout est tranquille, comme peut être tranquille un centre pour sans-papiers, et signalons que c’est le seul CIE italien qui fonctionne à plein régime, avec une centaine de prisonniers. Aujourd’hui ont eu lieu des visites de journalistes, nous verrons s’il en sortira quelques récits intéressants. Trapani et Bari, comme vous le savez sont les prochains à fermer pour restructuration et à Trapani – où cent trente personnes sont retenues pour deux cent quarante places théoriquement disponible – court le bruit d’une évasion jeudi dernier.

Pour une compréhension plus complète de la situation des CIE en Italie écoutez, si vous avez un peu de temps (et que vous comprenez l’italien, ndt) cette petite présentation faite hier par l’un de nos rédacteurs sur les ondes de Radio Onda d’Urto

 

traduit de macerie

[Oissel] Évasions du centre de rétention !

Dans la nuit de mardi 28 à mercredi 29 janvier 2014.

Huit personnes ont réussi à s’évader du centre de rétention de Oissel, près de Rouen.Les huit évadés ont dévissé la grille de la fenêtre du dortoir puis en ont arraché le volet. Une fois dans la cour ils sont montés sur le toit d’une voiture afin d’escalader le grillage d’enceinte de 2m, 2m50. Le système d’alarme s’est déclenché, mais quand la police est arrivé au niveau du dortoir, ils avaient disparu dans la nature. Le système de sécurité -vidéosurveillance et alarme- était en cour de rénovation. Il y 14 mois déjà deux retenus avaient réussi à s’évader en passant par une trappe.

Deux jours de recherche dans la forêt du Rouvray, avec l’aide des élèves de l’école de police et d’un chien de recherche, n’ont rien donné, espérons que ça dure !

[Australie] Évasions dans les centres de détention pour immigrés

29 décembre 2013 : Deux Vietnamiens se sont échappés du centre de détention pour immigrés de Yongah Hills à Northam, à 90 kilomètres à l’est de Perth, la nuit de vendredi.L’un d’entre eux a été rattrapé dans les 24 heures tandis que l’autre court toujours.

Il y a quatre mois, cinq hommes se sont évadés de la même structure, déclenchant des recherches qui ont duré plusieurs jours.

En Novembre, deux hommes vietnamiens se sont échappés du centre de détention de Maribyrnong dans l’ouest de Melbourne.

traduit de disaccords

Feux du nouvel an 2014

Feux d’artifice et rassemblements solidaires devant les taules du monde entier

Région parisienne :

Saluts solidaires devant les taules, 31 décembre 2013 : Des pétards, feux d’artifice et des cris (liberté, bonne année, feu aux prisons, courage, etc) ont été lancés simultanément devant les prisons de Bois d’Arcy, Fresnes, devant le centre de rétention de Vincennes, la prison pour femmes de Versailles et celle de la Santé à Paris. À Bois d’Arcy, Fresnes et la Santé, des échanges ont eu lieu entre l’intérieur et l’extérieur.

Liberté pour toutes et tous, avec ou sans papiers.

Amiens :

Feu d’artifice devant la taule d’Amiens : Hier mardi 31 au soir, des feux d’artifice ont été tirés à la Maison d’Arrêt d’Amiens. Cette action anti-carcérale vise à exprimer notre solidarité envers tous les prisonniers.

Feu aux prisons ! Liberté pour tou.te.s !

Besançon :

Feux du nouvel an à la maison d’arrêt de La Butte : dans la soirée du 31 décembre 2013, des feux d’artifice ont été tirés en solidarité avec les prisonniers devant la maison d’arrêt de la butte. Alors que les gens s’échangeaient des voeux hypocrites et tout un tas de conneries pour cette nouvelle année, quelques feux d’artifice ont été allumés devant la maison d’arrêt de Besançon. Des slogans contre l’enfermement ont été scandés (« les prisons en feu les matons au milieu; solidarité avec les prisonniers; pierre par pierre, mur par mur nous détruirons toutes les prisons »). À l’intérieur on pouvait entendre le dawa des prisonniers qui tapaient sur les portes et qui criaient leur rage depuis leurs cellules. Un autre groupe de solidaires étaient également présent devant la taule et tiraient des feux d’artifice.

Détruisons les murs et les frontières qui nous séparent ! Feu à tous les lieux d’enfermement ! Liberté pour tou.te.s !

Angers :

Ce 31 décembre plusieurs personnes se sont retrouvées face aux murs de la maison d’arrêt d’Angers. Des fusées et fumigènes ont été craqué près des ailes ouest et est de la taule. Des cris ont été échangés entre les prisonniers, des voisins et plusieurs groupes venus devant la prison. crève la taule !

Marseille :

Une dizaine de personnes se sont rendues vers 21h devant le CRA du Canet pour crier leur solidarité avec les retenus enfermés à l’intérieur et lancer quelques feux d’artifices. À minuit, devant la maison d’arrêt des Baumettes, c’est une petite trentaine de personnes qui durant une vingtaine de minutes a tiré des feux d’artifices devant la taule, et crié sa haine des murs, d’abord devant la maison d’arrêt des hommes, puis devant l’entrée de celle des femmes. Quelques fumigènes ont été balancé par dessus les murs, devant les encouragements et les cris de joies de nombreux prisonniers. Du côté de la M.A femme, pas d’échanges cependant.

Nantes :

Feux d’artifices devant la maison d’arrêt de Nantes-Carquefou, devant le centre de détention et devant l’EPM de Orvault.

Calais :

Rassemblement devant le centre de rétention.

Athènes (Grèce) :

Manif de solidarité du réveillon devant les prisons de Koridallos, où plusieurs anarchistes sont incarcéré.es : Lors de la manif de cette année, la solidarité s’est fortement exprimée à la fois à l’intérieur et à l’extérieur des prisons de Korydallos. Près d’un millier de personnes solidaires étaient présentes au rassemblement avant minuit et ont commencé à scander des slogans haut et fort. Plusieurs compagnon.nes ont allumé des feux d’artifice, alors que les prisonniers faisaient du bruit et lançaient des objets enflammés des fenêtres des cellules. Peu de temps après que la foule se soit déplacée du parc en face de la prison des hommes à un parking en face de la prison des femmes, les flics anti-émeute ont utilisé des gaz lacrymogènes pour réprimer la grande manifestation et ont chassé les manifestant.es dans les rues avoisinantes. 4 arrestations. photos & vidéo ici.

Feu aux prisons !

Volos (Grèce) :

Manifestation devant la prison pour mineurs. Les manifestants ont scandé des slogans au milieu des feux d’artifice; «La passion pour la liberté est plus forte que toutes les prisons», «Feu et explosion à ce bordel », et plus encore.
La solidarité est notre arme! vidéo ici.

Larissa (Grèce) :

Réveillon devant la prison, où le compagnon en grève de la faim Spyros Stratoulis est incarcéré. Voir une vidéo ici.

Omaha et Lincoln (Nebraska, USA) :

Des banderoles avec des slogans anti-prison ont été accrochées dans ces deux villes. À Omaha, une manifestation s’est rendue devant la prison et il y a eu du boucan des deux côtés du mur.

Helsinki (Finlande) :

Manif solidaire à la prison pour migrants de Metsäla à Helsinki

Lors de la nuit de la St-Sylvestre, un groupe de 40 personnes a rendu visite au centre de rétention Metsälä à Helsinki. Nous voulions dire aux migrants, emprisonnés en raison de leur origine, que nous ne les avons pas oubliés en pleine célébration du Nouvel An. Nous avons envoyé des salutations de derrière la clôture avec des cris d’encouragement, des tambours, des feux d’artifice et une banderole: Pas de frontières – solidarité avec les prisonniers. Les prisonniers ont pu se précipiter dans la cage qui ressemblait vaguement à un balcon pour entendre notre message, mais après un certain temps les gardiens de l’unité de rétention les ont contraints de retourner à l’intérieur. Après cela, nous avons continué à faire du bruit sous leurs fenêtres.

Les flics ont participé à la manifestation à une gare ferroviaire et ont suivi notre route en parcourant les ruelles latérales à la prison. Sur place les policiers nous attendaient en tenue anti-émeute, torturant leurs chiens en les retenant de force à proximité de l’escouade, du bruit et des fusées, mais ils n’ont pas réussi à bloquer l’accès au grillage entourant la prison. Dès le début les flics se sont comportés de manière agressive, nous menaçant avec violence, avec les chiens et gaz lacrymo et poussant les gens à terre. Lorsque le moment est venu de se retirer de la grille, les flics ont attaqué la foule et ont réussi à prendre deux manifestants avec eux, tandis que deux autres ont réussi à s’échapper. Les manifestants arrêtés ont été libérés le lendemain.

L’unité de rétention est un établissement fermé pour 40 migrants, des personnes retenues par la police ou par le contrôle des frontières en vertu de la loi finlandaise sur les étrangers – pas à cause de n’importe quel délit. L’emprisonnement dure généralement pendant des semaines, au pire jusqu’à six mois ou plus. La prison des migrants de Metsälä est actuellement la seule en Finlande, et est constamment remplie de «clients» allant des enfants aux adultes. En règle générale, les immigrés emprisonnés à Metsälä attendent de se faire expulser par les flics en coopération avec les autorités de l’immigration et, par exemple, les compagnies aériennes.

En montrant notre solidarité nous critiquons aussi les États-nations et leurs politiques frontalières qui génèrent le racisme et les inégalités économiques. En détruisant la liberté de circulation les frontières permettent l’exploitation du travail pas cher et poussent les gens à s’affronter les uns aux autres. Les frontières sont une entreprise qui tue des gens comme «l’incident» Lampedusa le 3 Octobre nous l’a montré, quand 363 immigrés se sont noyés sur la côte italienne, aux frontières de l’Union européenne. Cette entreprise mortelle ne s’arrête pas aux frontières nationales: c’est une politique transversale de contrôle, visant à surveiller, identifier et gouverner tout le monde au nom des menaces sur la sécurité.

Solidarité avec les migrants emprisonnés ! Nous attaquerons les raisons de nos souffrances. Il n’y aura plus de frontières demain!

Traduit de l’anglais par le chat noir émeutier

Brême (Allemagne) :

Près de 80 personnes se sont rassemblées devant la prison de Oslebshausen à Brême. Les slogans scandés à l’extérieur ont répondu aux cris et barouf des prisonniers. Accompagnés de musique, les manifestant-e-s ont lancé des feux d’artifice; Un texte « pour une société sans prisons et pour la liberté de tou.te.s » a été lu au mégaphone. De la peinture a également été balancée sur les murs de la prison.

Traduit de l’allemand par le chat noir émeutier

Münich (Allemagne) :

Lors de la nuit de la Saint-Sylvestre, une vingtaine de personnes s’est rassemblée devant les murs de la méga-prison de Giesing (qui enferme plus de 1500 personnes). E, plus des slogans lacés pour la liberté de tous les prisonniers, des tags ont été inscrits (comme « les prisons en feu ») et des dizaines de sacs de peinture ont été balancés sur la tour de contrôle et les murs de la prison.

Traduit de l’allemand par le chat noir émeutier

Hambourg (Allemagne) :

En début de soirée du réveillon, près de 40 personnes se sont rassemblées devant la section femmes de la prison Holstenglacis en montrant leur solidarité avec les prisonnières par des feux d’artifice, slogans, des messages de solidarité lus au mégaphone. Les détenues ont répondu par des cris et en allumant des bouts de papiers à leurs fenêtres de cellule.

Plus tard dans la soirée, 40 personnes ont manifesté devant la prison et aux premiers tirs de fusées, les keufs ont déboulé des deux côtés de la prison, gâchant la soirée de solidarité.Mais un autre groupe solidaire d’une cinquantaine  de personnes s’est également rassemblé en faisant du bordel devant la taule.

Traduit de l’allemand par le chat noir émeutier

Berlin (Allemagne) :

500 personnes se sont rassemblés devant la prison de Moabit à Berlin et lancent des feux d’artifice. Ensuite, dans les quartiers de Berlin, plusieurs accrochages avec les flics ont lieu.

Stuttgart (Allemagne) :

Rassemblement de 300 personnes devant la taule de Stammheim. Ensuite, manif sauvage contre les prisons et pour la solidarité révolutionnaire dans les rues de Stuttgart.

Hanovre (Allemagne) :

Le 31 décembre vers 23h, environ dix personnes se sont rassemblées devant la prison de Hannovre à Schulenburger Landstrasse pour saluer solidairement les prisonniers avec des feux d’artifice grandioses, sauvages et inattendus. Ainsi on a pu percer l’isolement de ce grand complexe de bâtiments entouré de barbelés et de murs d’un mètre de haut avec des fusées et des cris mutuels entre les détenus et les solidaires au moins pour un moment. La prison de la route de l’école est au centre de la Basse-Saxe et la plus grande. En ce qui concerne les feux d’artifice du 31.12.2013 à cette prison, ce sont les premier de ces dernières années. Faisons en sorte que ce ne soit pas les derniers ! Liberté pour tou.te.s !

Traduit de l’allemand par le chat noir émeutier

Fribourg (Allemagne) :

En début de soirée du 31 décembre, 50 personnes se sont réunis en face de la prison de Fribourg pour exprimer leur solidarité avec tous les prisonniers, dont le compagnon Thomas Meyer-Falk. Le rassemblement a commencé devant le centre de détention préventive, où un texte en solidarité avec Thomas a été lu. La manif s’est ensuite déplacée jusqu’à la porte principale de la prison avec des tirs de feux d’artifice et des slogans criés tels « Liberté pour tous les prisonniers », tout en étant escorté de loin par quelques flics. Un rassemblement a eu lieu devant l’entrée de la prison, durant laquelle un discours contre la prison a été lu au haut-parleur par le groupe anarchiste de Fribourg. Des messages de solidarité avec les prisonniers ont également été lus en différentes langues. Les matons ont provoqué la manif, en filmant et en photographiant le cortège. Les prisonniers ont réagi buyamment par des cris et des sifflets. En fin de soirée, le bâtiment des matons a été visé par des engins pyrotechniques, ce qui a de nouveau été accueilli par des cris de rage de l’intérieur.

Traduit de l’allemand par le chat noir émeutier

Turin (Italie) :

Nouvel an au CIE : À sept heure du soir, une quarantaine de solidaires se sont retrouvés sous les murs du CIE de Turin pour saluer les retenus avec slogan, battiture et feux d’artifice. Les retenu-e-s ont répondu en criant et des colonnes de fumée se sont élevées des aires blanche et jaune : dans la cour des matelas et des couvertures brûlent. Un retenu a tenté de s’évader en faisant un trou dans le grillage, mais il a été arrêté par la police avant d’avoir pu escalader le mur d’enceinte.

Un peu avant minuit, une cinquantaine de solidaires se sont rassemblés devant la prison de la Vallette et se sont rapprochés au plus près du bloc D malgré la présence des flics. Chansons, slogans, fumigènes et feux d’artifices ont été lancés.

Utrecht et Schipol (Pays-Bas) :

Rassemblement devant le camp de rétention de Zeist à Utrecht et 100 personnes devant le centre de rétention de Schipol aux cris de liberté pour tous les prisonniers personne n’est illégal.

 Bassel (Suisse) :

Une quarantaine de personnes se sont rassemblées devant le centre de rétention avec feux d’artifice et slogans.

D’autres initiatives étaient prévues, mais nous n’avons pas vu de nouvelles sur internet :

Espagne : Mallorca : marche vers la prison ; Barcelone : rassemblement devant le CIE zone franca puis marche avec torches et fumigènes à la prison ; Navalcarnero : rassemblement devant les portes du centre pénitenciaires ; Madrid : rassemblement devant le CIE d’Aluche.

Italie : Rome : rassemblement sous la prison de Rebibbia ; Cosenza : nouvel an sous la prison ; Modène : rassemblement devant la prison ; Padoue : rassemblement sous la prison de Due Palazzi.

Angleterre : Brixton-London : manifestation bruyante.

Utrecht

Schipol

Athènes

Brême

[Israël] Evasion du centre de rétention de Holot et manifestation à Jérusalem – 17 décembre 2013

Dimanche 15 décembre, 282 sans papiers se sont fait la belle du centre de rétention de Holot dans le sud d’Israël. Le centre qui avait été inauguré le jeudi précédent fonctionne selon  un régime semi-fermé, c’est-à-dire que les détenus peuvent sortir dans la journée et doivent rentrer à heure fixe le soir. Plus de la moitié d’entre eux (ils étaient 484 enfermés pour le moment en attendant de remplir les 3000 voire 11000 places prévues) a ainsi décidé de ne pas rentrer dimanche soir afin d’entamer une marche de protestation vers Jérusalem contre leur enfermement. Arrivés mardi dans la capitale, ils ont manifesté devant le parlement avant d’être dispersés brutalement par les flics. 180 ont été arrêtés.

Repris librement de la presse