Sans Papiers Ni Frontières

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Contre les frontières et leurs prisons

[Italie] Tentatives d’évasions des CIE de Trapani et de Rome

26 février 2014. Quatre jours après l’évasion de la semaine passée, dans la nuit entre mardi 25 et mercredi 26 février, une trentaine de retenus ont tenté une nouvelle fois l’évasion du CIE de Trapani. Malheureusement la police, présente en force, a réussi à tous les bloquer.

Et à propos de tentative d’évasion, huit retenus ont essayer de s’évader du CIE de Rome dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 février, a une semaine de distance d’une précédente tentative qui avait mal finie. Profitant d’un vieux trou dans le mur, souvenir d’une évasion passée, les fugitifs ont réussi à atteindre la limite du centre, mais l’alarme s’est déclenchée, faisant accourir la police. Après avoir passé trois jours à l’isolement, aujourd’hui les huit ont été remis dans les sections avec les autres retenus.

Traduit depuis macerie.

Révolte à Vincennes, dedans et dehors : les 2 compagnon-ne-s libérées

14 février 2014. Au centre de rétention de Vincennes une révolte a éclaté dans la nuit de jeudi à vendredi. Ces enfoirés de flics ont débarqué à 4 heures du mat’ pour expulser l’un des enfermés. Les accès aux chambres ont été barricadés, les caméras obstruées et des extincteurs, des portes, des meubles ont été balancés sur les flics. La réponse de ces derniers ne s’est pas faite pas attendre et 23 camions débarquent pour mater la mutinerie. Pas de flics blessés mais 13800 euros de dégâts TTC. Du coup, 48h de GAV pour deux révoltés présents qui se reconnaissent sur la vidéo d’une caméra mal obstruée. Au poste, les flics sont agressifs et les montent l’un contre l’autre pour qu’ils s’accusent mutuellement dans leur déclaration . Déferés à paris, ils prennent deux mois de taule pour avoir jeté une porte et l’un d’entre eux prend deux mois de sursis supplémentaires pour refus ADN…
Le soir même un feu d’artifice a salué la rage des détenus de la prison pour étrangers. Les flics s’étaient préparés et les renseignements généraux avaient demandé à la brigade cynophile de faire des rondes et à quelques effectifs de se disposer à différents endroits autour du  centre. Cinq personnes sont interpellé-e-s peu après dans le bois de Vincennes en voiture. S’en suit une comparution devant le juge et deux mandats de dépôt ! Les trois autres sont sous contrôle judiciaire avec interdiction d’entrer en contact et de quitter l’île de France.
Les  chefs d’inculpation sont attroupement armé et masqué, refus empreintes, photos et ADN. Le juge a reporté le  procès au 24 mars au  motif de doutes sur l’identité des accusé-e-s qui avaient refusé de donner leurs empreintes. Durant la garde à vue, rien à déclarer. Des noms fantaisistes sont  donnés aux flics, mais certain-e-s ont des papiers qui traînent dans leurs affaires. Deux d’entre elleux, qui ont changé de nom au moment de l’audience en plus de déclarer plusieurs domiciles, sont incarceré-e-s à Fleury Merogis au prétexte de manque de garanties de représentation. Ils sont sortis mardi 25 février, après dix jours d’enfermement suite à une audience de remise en liberté.
Au lendemain de l’incarcération, un rassemblement de solidarité s’est tenu à Barbès, des tracts racontant l’histoire et appelant à la solidarité ont été  distribués et deux banderoles accrochées : « Sabotons la machine à  expulser. Liberté pour toutes et tous » et « Feu aux centres de  rétention. Détruisons toutes les prisons ».
Plus tôt dans la journée, les flics avaient une nouvelle fois raflé des sans papiers dans ce même quartier, arrêtant plus de 60 personnes.
Ils enferment pour faire peur à tou-te-s les révolté-e-s, faire taire la solidarité et isoler les un-e-s des autres. Ils fichent pour optimiser leur pouvoir sur nos vies, et condamnent parce que l’on se rebelle contre l’autorité et que l’on ne se soumet pas sans broncher à leurs  sbires.
Les  frontières sont partout, au centre de  rétention, dans la rue, dans les  transports, dans les murs des prisons comme derrière les murs du  tribunal, jusque dans les têtes. Des  dispositifs concrets de contrôle  et de répression existent, des institutions, des entreprises, des larbins, font fonctionner la machine à  expulser. S’y attaquer, mettre un grain de sable dans les rouages c’est arracher des espaces de liberté et infliger quelques dégâts à ces collabos. Entraver l’action des flics lors d’une expulsion, comme  refuser de donner ses empreintes et  son ADN, participe à saboter la  bonne marche de la répression.
Solidarité complice avec les révolté-e-s, chacun-e selon ses envies, contre toute autorité ! 
Pour la liberté vive la révolte des deux côtés du mur !
Liberté pour tou-te-s avec ou sans papiers!

[Melilla] nouveau passage

24 février 2013. Ce matin 500 personnes ont tenté de passer la frontière en le Maroc et Melilla. Une centaine d’entre-eux auraient réussi à passer, 96 arrêtés par la police marocaine et 14 blessés ont été emmenés à l’hôpital. L’assaut a été mené en deux point différents et afin de faire reculer les flics qui garde la frontière, des coups de bâtons ont été donnés et des pierres jetées blessant 13 flics.

[Italie] Évasions à Caltanissetta, tentatives à Rome

Samedi 15 février 2014. Tandis qu’à l’extérieur du CIE de Caltanissetta se tient un rassemblement pour la fermeture du centre, cinq prisonniers profitent de la confusion créée à l’intérieur et tentent l’évasion escaladant murs et portails. La police réussi à capturer trois évadés mas deux réussissent à faire perdre leurs traces et à reconquérir la liberté. Toujours à Caltanissetta, il y a moins de deux semaines, quatre prisonniers avaient réussi à s’enfuir aux faveurs des ténèbres.

Dans la nuit entre le 16 et le 17 février, alors que les lumières de Rome étaient éteintes, quelques retenus ont tenté l’évasion du CIE de Ponte Galeria. Malheureusement, l’alarme sonne et les évadés sot repris tout de suite par la police de garde. Toujours à Ponte Galeria, lundi 17 février, un politicien en visite au centre est accueilli par des insultes, des cris, des sifflement et… une bouteille en pleine tête.

Au CIE de Bari, lundi 17 février, deux retenus montent sur les toits pour protester contre la situation sanitaire dégueulasse du centre

Et pour finir, regardez la vidéo du rassemblement et d’évasion de Caltanissetta, vue de l’intérieur : ici

Traduit de macerie

[Carte postale] Solidarité avec les révolté-e-s de Vincennes

21 février 2014

Quatre personnes sont toujours incarcéré-e-s suite aux révoltes en dedans et au dehors du centre de rétention de Vincennes les 13 et 14 février derniers.

Pour faire tourner les infos, avoir les numéros d’écrou et leur écrire, … : fouldega [arobaz] riseup [net]

Ci-dessous une carte postale issue des images du rassemblement de solidarité à Barbès mardi dernier.

 

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Pour la liberté, vive la révolte des deux côtés du mur !

[Tract Fr/It] Révolte et solidarité

Le 13 février 2014 une révolte a éclaté au centre de rétention de Vincennes. Les flics ont voulu expulser un retenu, qui avait déjà résisté à une tentative d’expulsion le jour d’avant, et sont venus le chercher à trois heures du matin. Des expulsions il y en a quotidiennement dans les prisons pour étrangers. Seulement cette fois-ci ça ne s’est pas passé comme prévu pour les flics : toutes les personnes enfermées se sont révoltées pour empêcher cette expulsion : des caméras de vidéosurveillance ont été bouchée avec du beurre, des portes dégondées ont servi de barricade ou de projectiles, des extincteurs vidés et balancés, des vitres brisées. Des renforts de flics ont été appelés : 23 compagnies et des coups de matraque pour mater la révolte. Plusieurs personnes sont blessées et deux arrêtées et placées en garde-à-vue.

Le lendemain, le 14, des feux d’artifice sont lancés depuis l’extérieur sous les murs du centre pour saluer la révolte et exprimer la solidarité. Quelques minutes plus tard, cinq personnes sont arrêtées dans le bois de Vincennes et mises également en garde-à-vue.

Après 48 heures, les sept sont déférés au dépôt du tribunal et présentés en comparution immédiate. Les deux retenus du centre de rétention ont été jugés pour destruction en réunion et condamnés à deux mois de prison avec mandat de dépôt. L’un d’eux a aussi pris deux mois de sursis supplémentaires pour avoir refusé de donner son ADN lors de la garde-à-vue. Pour les cinq autres personnes, inculpées d’attroupement armé et masqué et d’avoir refusé de donner leurs empreintes, photos et adn, le procès a été reporté au 24 mars. En attendant trois sont sous contrôle judiciaire et deux en détention préventive. Une audience de remise en liberté est prévue le 25 février. Le soir les quatre ont passé la nuit à la prison de Fleury-Mérogis.

Mardi 18 au soir, un rassemblement de solidarité s’est tenu à Barbès, des tracts racontant l’histoire et appelant à la solidarité ont été distribués et deux banderoles accrochées : « Sabotons la machine à expulser. Liberté pour toutes et tous » et «  Feu aux centres de rétention. Détruisons toutes les prisons ».

Plus tôt dans la journée, les flics ont une nouvelle fois raflé des sans papiers dans le quartier, arrêtant plus de 60 personnes. À Barbès la pression policière est quotidienne pour chasser vendeurs à la sauvette, sans papiers, et tou.te.s celles et ceux qui ne rentrent pas dans le cadre voulu par les politiciens et les investisseurs : un quartier attractif, branché où les pauvres rasent les murs et les bourgeois occupent la rue.

De Barbès à la prison ou au centre de rétention il n’y a qu’un pas, chacun.e le sait bien. Un contrôle peut très vite aboutir à l’enfermement : pas de papiers, un outrage, un refus de donner ses empreintes, un truc illégal sur soi, etc.

S’opposer à la pression policière, empêcher une expulsion, faire péter des feux d’artifice devant une prison, c’est refuser de devoir toujours baisser la tête dans cette société faite de contrôle et d’exploitation qui tente de briser les individus jusqu’à ce qu’ils se soumettent à leurs règles et à leurs normes.

La lutte continue
Solidarité avec les 4 incarcérés
Liberté pour toutes et tous, avec ou sans papiers

tract mis en page en pdf

Rivolta e solidarietà

 

Il 13 febbraio 2014 è scoppiata una rivolta al CIE di Vincennes [Parigi, NdT]. Gli sbirri volevano espellere un detenuto che il giorno precedente aveva già opposto resistenza ad un tentativo di espulsione e sono venuti a prenderlo alle tre di notte. Ogni giorno ci sono delle espulsioni nelle prigioni per stranieri. Questa volta, però, non è andata come gli sbirri prevedevano: tutte le persone rinchiuse si sono rivoltate per impedire questa espulsione: delle telecamere di sorveglianza sono state tappate con del burro, delle porte scardinate sono state usate come barricate o come proiettili, degli estintori sono stati svuotati e lanciati, dei vetri infranti. Gli sbirri hanno chiamato rinforzi: 23 compagnie e dei colpi di manganello per soffocare la rivolta. Molte persone rimangono ferite e due vengono arrestate e portate in commissariato.

La sera dopo, il 14, fuori dalle mura del centro vengono sparati dei fuochi d’artificio, per salutare la rivolta ed esprimere solidarietà. Qualche minuto più tardi, cinque persone vengono fermate nel bosco di Vincennes e messe agli arresti.

Dopo 48 ore, i sette vengono trasferiti nelle celle del tribunale e portati a processo per direttissima. I due detenuti del CIE sono stati giudicati per “distruzione in concorso con altri” e condannati a due mesi di prigione da scontare immediatamente. Uno dei due si è anche beccato due mesi aggiuntivi, con la condizionale, per aver rifiutato il prelievo del DNA durante l’arresto. Per la altre cinque persone, accusate di “adunata sediziosa armata e a volto travisato” e di aver rifiutato di farsi prendere impronte, foto e DNA, il processo è stato rinviato al 24 marzo. Nel frattempo, tre sono in libertà vigilata e due in carcerazione preventiva. Un’udienza per la loro liberazione è prevista per il 25 febbraio. I quattro sono finiti alla prigione di Fleury-Mérogis.

La sera di martedì 18 c’è stato un presidio di solidarietà a Barbès [quartiere popolare del nord di Parigi, NdT], sono stati distribuiti dei volantini che raccontano quanto successo e chiamano alla solidarietà e sono stati appesi due striscioni: “Sabotiamo la macchina delle espulsioni. Libertà per tutti e tutte” e “Fuoco ai CIE. Distruggiamo tutte le prigioni”.

Lo stesso giorno, poco prima, gli sbirri hanno ancora fatto una retata di clandestini in quel quartiere, arrestando più di 60 persone. A Barbès, la pressione poliziesca è continua, al fine di cacciare venditori abusivi, clandestini e tutti/e quelli e quelle che non rientrano nel quadro voluto da politici e investitori: un quartiere attraente, alla moda, in cui i poveri marciano stretti ai muri ed i borghesi occupano la strada.

Da Barbès alla prigione o al CIE c’è soltanto un passo, tutti/e lo sanno bene. Un controllo può velocemente concludersi con la reclusione: la mancanza di documenti, un oltraggio ad agente, il rifiuto di farsi prendere le impronte, qualcosa di illegale in tasca, etc…

Opporsi alla pressione poliziesca, impedire un’espulsione, sparare dei fuochi d’artificio davanti ad una prigione, significa rifiutarsi di abbassare sempre la testa in questa società fatta di controllo e di sfruttamento, che cerca di spezzare gli individui perché si sottomettano alle loro regole ed alle loro norme.

La lotta continua.

Solidarietà con i quattro incarcerati.

Libertà per tutti e tutte, con o senza documenti.

Contre la machine à expulser et à enfermer Que la rage explose comme un feu d’artifice

Contre la machine à expulser et à enfermer Que la rage explose comme un feu d’artifice

Dans la nuit du 13 février, une révolte éclate à la prison pour étrangers de Vincennes pour empêcher l’expulsion d’un retenu. Des caméras, des portes, du mobilier et des extincteurs sont détruits ou balancés sur les flics. Deux retenus sont condamnés à deux mois de prison. Le lendemain, des compagnon/nes viennent exprimer leur solidarité devant les murs du CRA avec des feux d’artifice et des cris de liberté, cinq personnes sont arrêtées dans la foulée. Trois sont placées sous contrôle judiciaire et deux sont incarcérées à Fleury-Mérogis (leur procès est prévu pour le 24 mars), tou/tes sont accusé-e-s d’« attroupement armé et masqué » et de refus de fichage (ADN, empreintes, photos), certaines également d’avoir fourni une fausse identité pour ralentir le travail des flics.

Cette répression ne sort pas de nulle part. Depuis qu’ils existent, les centres de rétention ne laissent pas tout le monde indifférent, puisqu’ils sont souvent le théâtre de révoltes à l’intérieur et de réponses à l’extérieur (manifs, attaques directes contre les profiteurs et gestionnaires de la machine à expulser, etc). Cette affaire n’est qu’une énième vengeance de l’État contre celles et ceux qui tentent de rendre ces prisons ingérables en luttant sans médiation. Une chose est sûre, il ne nous intéresse absolument pas de savoir si ces révolté-e-s de l’intérieur comme de l’extérieur sont innocents ou coupables, car nous ne réfléchissons pas avec leur code pénal mais avec la rage dans nos cœurs. Aujourd’hui, rien ne sert de s’indigner, être solidaires c’est contribuer à la destruction de la machine à expulser et à enfermer. Si la répression a pour but de paralyser les volontés en instillant la peur d’agir, elle ne fait qu’attiser notre haine de cet existant fait de fric, de flics et de barbelés. La liberté, c’est faire la guerre à ce monde-là.

Politiciens, juges, flics, capitalistes, vous ne dormirez plus en paix, tas de charognes !
18 février 2014,
Des anarchistes.

[Tract trouvé dans les rues de Paris, 18 février 2014 puis trouvé par nous sur non fides.]

[Melilla] Nouveau passage en force

17 février 2013. Une nouvelle fois des migrant-e-s ont tenté de franchir les barrières qui séparent le Maroc de l’enclave espagnole de Melilla. À 5h30 du matin, 200 personnes se sont lancées à l’assaut des grillages et barbelés et une centaine a réussi à passer.
Le 6 février dernier, à Ceuta cette fois-ci, les polices espagnoles et marocaines avaient repoussé les migrant-e-s qui tentaient de passer par la mer, à coup de balles en caoutchouc et de billes en plastique pour crever les bouées auxquelles s’étaient accroché les migrant-e-s.
Au mois 14 personnes sont mortes ce jour là.

Leurs balles et leurs barbelés ne viendront jamais à bout de la détermination de celles et ceux qui veulent franchir les frontières sans y avoir droit. Force et détermination à eux/elles !

[Manus] Révolte au centre de rétention

16 et 17 février 2014. Grosse révolte au centre de rétention de Manus, en Papouasie qui enferme les migrants que l’Australie veut expulser. Les émeutes ont été violemment réprimées par les keufs et les agents de sécurité qui ont tué un migrant et blessé 77 autres dont 13 grièvement. Cette révolte fait suite à la tentative d’évasion de 35 détenus dans la nuit du 16 février. Tous ont été arrêtés et une vingtaine d’entre-eux blessés.

Révolte à Vincennes, dedans et dehors : 4 incarcérations. Rassemblement ce soir.

14 février 2014. Au centre de rétention de Vincennes une révolte éclate dans la nuit de jeudi à vendredi. Les accès aux chambres ont été barricadés, les caméras défoncées et des extincteurs, des portes, des meubles ont été balancés sur les flics. Ces enfoirés étaient venus expulser à 4 heures du mat’ l’un des enfermés. Du coup, la justice condamne deux personnes à deux mois de taule pour avoir dégondé une porte et l’une d’entre elle à deux mois se sursis supplémentaires pour refus ADN…

Le vendredi soir un feu d’artifice a salué la rage des détenus de la prison pour étrangers. Cinq personnes ont été interpellé-e-s dans le bois de Vincennes en voiture. S’en suit une comparution devant le juge et deux mandats de dépôts ! Les trois autres sont sous contrôle judiciaire avec interdiction de se voir et de quitter l’île de France.

Les chefs d’inculpation sont attroupement armé et masqué, refus empreintes, photos et ADN. Le juge a reporté le procès au 24 mars au motif de doutes sur l’identité des prévenu-e-s. Durant la garde à vue, rien à déclarer. Des noms fantaisistes sont donnés aux flics, mais certain-e-s ont des papiers qui traînent sur elleux. Deux d’entre elleux, qui ont changé de nom au moment de l’audience et qui ont déclaré deux domiciles, sont incarceré-e-s à Fleury Merogis au prétexte de manque de garanties de représentation. Ils enferment pour faire peur à tou-te-s les révolté-e-s, faire taire la solidarité et isoler les un-e-s des autres. Ils fichent pour optimiser leur pouvoir sur nos vies, et condamnent parce que l’on se rebelle contre l’autorité et que l’on ne se soumet pas sans broncher à leurs sbires.

Les frontières sont partout, au centre de rétention, dans la rue, dans les transports, dans les murs des prisons comme derrière les murs du tribunal, jusque dans les têtes. Des dispositifs concrets de contrôle et de répression existent, des institutions, des entreprises, des larbins, font fonctionner la machine à expulser. S’y attaquer, mettre un grain de sable dans les rouages c’est arracher des espaces de liberté et infliger quelques dégâts à ces collabos. Entraver l’action des flics lors d’une expulsion, comme refuser de donner ses empreintes et son ADN, participe à saboter la bonne marche de la répression.

Solidarité complice avec les révolté-e-s, chacun-e selon ses envies, contre toute autorité !

Rassemblement ce soir 20 heures (mardi 18 février) à Barbès sortie de métro coté la chapelle !

Liberté pour tou-te-s avec ou sans papiers!

pour leur écrire et le soutien matériel : fouldega@riseup.net