Sans Papiers Ni Frontières

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Contre les frontières et leurs prisons

[Israël] Evasion du camp de Holot, manifestation, occupation… et répression

27 juin 2014

Vendredi  27 juin, parmi les 2300 migrant-e-s enfermé-e-s dans le camp de rétention de Holot en Israël, un millier a décidé de quitter le camp pour entamer  une marche en direction de la frontière égyptienne pour protester contre leur enfermement et tenter de rejoindre l’Egypte. Refoulé-e-s à 300 mètres de la frontières par les soldats israëliens, illes ont occupé un terrain dans la forêt de Nitzana où illes ont été rejoint-e-s par un nouveau groupe de sans papiers évadés de Holot.

Holot est une prison qui marche selon un régime « semi fermé », c’est à dire que les retenu-e-s peuvent sortir plusieurs heures dans la journée. Bien évidemment illes sont obligé-e-s de rentrer à des horaires fixes, sous peine d’être condamné-e-s, sachant que les migrant-e-s résidant depuis plus de 5 ans sur le territoire sont obligé-e-s d’y vivre. Le 15 décembre 2013, peu après l’ouverture du camp, environ 300 personnes avaient également refusé de rentrer au camp afin de manifester.  L’évasion fait également suite à une série de protestations à l’intérieur du camp, dont des refus de pointer et de travailler.

On souhaite bon courage pour la suite à celles et ceux qui s’organisent pour vivre hors des cages de Holot !

 

Mise à jour 30 juin 2014

Suite à un ultimatum du Service des Prisons (qui gère Holot) intimant aux manifestant-e-s de regagner le camp, les flics israëliens ont évacué l’occupation hier ce qui a donné lieu à des affrontements. Des manifestant-e-s ont été embarqué-e-s de force dans des autobus, direction Holot ou la prison de Saharonim.

 

Repris librement de la presse 

[Rome] Rassemblement devant le CIE et projection dans la rue

29 juin 2014. Ce matin une quarantaine d’ennemi-e-s des frontières et des prisons se sont retrouvé-e-s devant les murs du Centre de Ponte Galeria

A peine la sono montée, dès les premières minutes les cris des détenu-e-s sont arrivés clairs aux oreilles de ceux qui étaient là dehors, symptôme que la tension racontée ces derniers jours est très forte.

La nouvelle de l‘évasion du Cie de Trapani a réchauffé les cœurs, comme celle des protestation dans le CARA de Castel Nuovo di porto, géré par la même coopérative Auxilium, qui tire profit aussi du CIE de Ponte Galeria.

Après une brève mise à jour sur la situation dans les autres centres et le récit de quelques luttes, un lancé de balle de tennis a eu lieu pour surpasser les murs et renforcer la communication entre dedans et dehors.

C’est comme ça que les solidaire ont appris que dans la journée d’hier, 8 détenus ont essayé de recouvrir la liberté en faisant un trou dans le mur d’une cellule et se sont malheureusement fait arrêtés par l’intervention des forces répressives présentes en masse à l’intérieur du Cie.

Après presque deux heures le rassemblement s’est dispersé avec un fort salut à tou-te-s celles et ceux emprisonné-e-s et avec la proposition, pour les solidaires de se retrouver dans la rue vendredi prochain. ( voir ci dessous, ndt)

Il y a environ 100 hommes et 40 femmes retenu-e-s dans le Cie.

Les uniques étrangers dans le quartier sont les flics

4 juillet 2014. Apéro et Projection dans la rue, vendredi 4 juillet à 19 heures du film « unveiled » : Fariba, une femme enfuie de son pays à la recherche de la liberté, découvre la violence des Centres de Détention  pour migrants, la menace de l’expulsion et l’exploitation. »

Nous ne voulons plus accepter d’assister aux chasses à l’homme dans les rues de ce quartier, aux rafles contre celles et ceux qui n’ont pas de papiers, contre celles et ceux qui essaient de s’enfuir d’un pays hostile. Chaque jour qu’un individu, proche de nous ou pas, est enfermé dans un camp de la ville, déporté dans un de ces mêmes pays où l’Italie pille les ressources et s’enrichit, notre rage monte et s’unit à celle de celles et ceux qui, individuellement ou collectivement, se rebellent et s’organisent pour détruire ces lieux d’enfermement.

ARRÊT DES RAFLES  ! Les CIE se ferment… AVEC LES RÉVOLTES.

traduit de hurryia

[Trapani] évasion et répression

27 juin 2014. Dans la soirée seize détenus du CIE de Trapani, profitant de l’ouverture du portail durant les opérations de livraison, se sont échappés de leur section. Après une course-poursuite et quelques bousculades avec la croix rouge et les policiers, cinq ont réussi à rejoindre les grillages et à les escalader.

Peu de temps après l’un des évadés, qui se cachait dans la zone adjacente au CIE, a été identifié et arrêté par la police. Lui et trois autres des ses compagnons d’échappée, arrêtés eux dans le centre, ont été retenus toute la nuit au commisariat puis jugés le lendemain matin pour blessures à agent et dégradations (apparemment une des portes de la structure). Le procès a finalement été reporté.

traduit de macerie

[belgique-Merksplas] Deux détenus s’évadent du centre fermé

16 juin 2014. Vers 19H15, deux détenus du centre fermé pour illégaux de Merksplas ont attiré une gardienne dans des toilettes sous un faux prétexte. Ils l’ont alors maîtrisée, lui ont volé ses clés et l’ont enfermée dans la pièce. Ils ont ensuite utilisé les clés pour sortir de la prison, sont passés à travers un trou qui avait été coupé dans la clôture et ont pris la fuite à bord d’une voiture qui les attendait à l’extérieur. « L’opération avait été bien préparée, avec de l’aide extérieure, et elle n’a duré qu’une dizaine de minutes », a expliqué la directrice Lucie Thuwis. La police a fait appel à l’intervention d’un hélicoptère pour retrouver les deux fuyards, heursusement sans succès.

La passion pour la liberté est plus forte que les barreaux.

repris de lacavale.be

[Australie] Évasion depuis l’aéroport

8 juin 2014. À Perth en Australie, une personne qui devait être expulsée vers le Vietnam a filé entre les mains des gardes de la société privée Serco lors de son expulsion de l’aéroport. Une recherche intensive impliquant des agents de la police fédérale australienne et la police locale, soutenu par une équipe de chien, n’a pas réussi à la localiser. Espérons qu’elle court longtemps !

Repris depuis Disaccords

[Caltanissetta] Tentative d’évasion et jets de projectiles

21 mai 2014. Vers 4h30 ce matin une quinzaine de personnes ont tenté de s’évader du CIE de Caltanissetta. Pendant qu’un groupe tentait d’escalader la clôture, un autre faisait diversion en jetant contre les flics des bouteilles, des chaises et autres objets. Malheureusement l’évasion n’a pas réussi et la police anti-émeute est intervenue pour mater la révolter, avec l’aide des opérateurs de la coopérative qui gère le centre (auxilium dont le conseiller d’administration a eu droit a une petite surprise il y a quelques jours).

Reformulé d’après un article de la presse italienne trouvé sur macerie.

[Rovereto] Trente neuf réfugiés s’évadent du centre d' »accueil »

Ils étaient arrivés samedi 21 mars, érythréens et somaliens. Mais au centre d' »accueil » de Marco (Rovereto), installé durant l’opération « urgence afrique du nord », il ne sont même pas restés deux jours. Des quarante présents au départ, il n’en restait lundi qu’un seul à l’interieur de la structure. Evidemment à l' »accueil » organisé par les militaires alpins et par la Croix Rouge, ils ont preferé l’évasion vers la liberté. Bon voyage.

 

traduit de informa-azione

[Caltanissetta] Nuit de tension au CIE

25 mars 2014. Nuit de tension à Caltanissetta. Vers trois heures une quarantaine de détenus ont tenté de se faire la belle. Tandis que certains escaladaient les clôtures, d’autres tenaient les militaires en respect, leur lançant des pierres et endommageant leurs voitures. Malheureusement, flics, militaires, préfecture et coopérative auxilium ( gestionnaire du centre) ont conjointement empêché l’évasion, certains usant de la force d’autres négociant une trêve avec les retenus. D’après les médias, il n’y aurait pas eu de blessés.

reformulé depuis la presse via macerie

 

[Belgique] Hospitalisations et évasions au 127bis

21 mars 2014. Six retenu.e.s du centre fermé 127bis ont été hospitalisé.e.s pour intoxication alimentaire dans la nuit du 21 mars. Cette intoxication serait due au repas de la veille, périmé. Les repas sont distribués par une entreprise privée.

Le lendemain, ils/elles sont sorti.e.s de l’hôpital et ramené.e.s au centre. Mais deux d’entre eux/elles ont profité de leur hospitalisation pour se faire la belle !

Repris de Gettingthevoiceout

[Perpignan] Deux évasions du centre de rétention

24 février 2014. Deux personnes se sont fait la belle du centre de rétention de Perpignan. Un complice extérieur a découpé les grillages et les trois se sont enfuis en voiture. Bonne cavale !