Sans Papiers Ni Frontières

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Contre les frontières et leurs prisons

[Allemagne] Solidarité avec la lutte des demandeurs d’asile – octobre 2013

Dans la soirée du vendredi 25 octobre 2013, près de 10.000 personnes ont manifesté dans les rues d’Hambourg, contre les rafles et les expulsions de sans-papiers.. Et plus précisément contre les lois racistes adoptées récemment au sénat par le parti social-démocrate (SPD)*.

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270 migrants venus de Lampedusa, vivant actuellement à Hambourg, luttent pour obtenir le droit d’asile depuis plusieurs semaines, via le collectif « réfugiés de Lampedusa » à Hambourg. La manif de solidarité avec les sans-papiers a reçu le soutien de nombreux supporters de clubs de foot (la manif étant soutenue par 100 clubs de foot d’Hambourg et d’ailleurs).

Depuis quelques semaines, la lutte des sans-papiers s’est exprimée par de nombreuses manifestations spontanées, des actions directes et de solidarité**

L’église de Sankt-Pauli est actuellement occupée par les demandeurs d’asile dans le quartier ‘Altona’ (80 réfugiés sans-papiers auraient réquisitionné l’église). Vendredi, la mairesse Liane Melzer (SPD) a déclaré que les migrants devront obligatoirement se faire identifier auprès des autorités s’ils veulent pouvoir se déplacer : les demandeurs d’asile refusent ce fichage, tout simplement par crainte de pouvoir se faire expulser à tout moment.

Une vidéo de cette manif dans Sankt-Pauli à Hambourg (25.10.2013) :

Voir la vidéo

Reformulé de leur presse (neues-deutschland.de), 26/10/2013

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Berlin, depuis le 9 octobre, plus de 30 réfugiés sans-papiers sont en grève de la faim et squattent au pied de la porte de Brandebourg pour obtenir leur régularisation.

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Par ailleurs, deux attaques ont eu lieu à Berlin en solidarité avec les réfugiés de la porte de Brandebourg en grève de la faim:

  • la Junge Union, l’organisation de jeunesse du parti de la CDU, a retrouvé les vitres de ses bureaux brisées vendredi 25 octobre 2013. (Le communiqué de l’action en allemand est à lire ici)
  • Dans la nuit de dimanche à lundi 28 octobre 2013, le bureau du parti du SPD (MaisonKurt-Schumacher) a été attaqué avec des pierres et du bitume. (Lire intégralement le communiqué en allemand ici)

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En signe de solidarité avec les sans-papiers d’Hambourg et d’ailleurs, le tribunal de Flensburg*** a été attaqué à deux reprises:

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Notes:

* Et en particulier de la loi ‘Dublin II’ : adoptée par le SPD au sénat récemment, celle-ci restreint l’accès au droit d’asile pour tous les réfugiés et la multiplication des contrôles au faciès des flics.

** On pourra se reporter à l’attaque du bureau du SPD à Francfort, ainsi qu’à la manif sauvage et de l’attaque du bureau du procureur à Hambourg,

*** Flensburg est une ville du nord de l’Allemagne, située à la limite de la frontière danoise.

 

source : lechatnoiremeutier

[Libye] Évasion massive du centre de rétention d’al-Hamra – 29 octobre 2013

Près de cent migrants enfermés au centre de rétention d’al-Hamra (région de Gharyan), situé dans la prison, se sont évadés mardi 29 octobre 2013. Les fugitifs ont profité du bordel engendré par une opération d’expulsion vers le Mali, organisée par l’Organisation internationale des migrations (OIM) et en présence du Comité international de la Croix rouge et du Croissant rouge libyen. Malheureusement 75 d’entre-eux ont ensuite été rattrapés.
Espérons que les autres courent toujours !

[Hambourg] Attaque du bureau du procureur – 24 octobre 2013

Dans la nuit du 24 octobre 2013, le bureau du procureur d’Hambourg a été attaqué avec des pierres et de la peinture.

Fugitifs, demandeurs d’asile, insatisfaits, opprimés…. nous causons des ennuis à l’autorité !

Des lois, des papiers de contrôle d’exploitation, aux frontières des meurtres quotidiens !

Des uniformes dans les rues, pour protéger leur ordre.

Nous devons nous lever aujourd’hui, et non demain !

Source – Traduit avec contrainfo, par lechatnoiremeutier 27 octobre 2013

[Musik] compilation de soutien aux inculpés de l’incendie du CRA du Canet

Compilation hip-hop de soutien aux inculpés de l’incendie du centre de rétention du Canet dont le procès aura lieu le 26 novembre 2013 à Marseille.

À télécharger sur Basse intensité ou sur Marseille Infos Autonomes

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[Calais] On t’as pas dit que c’était pas bien de dénoncer ?

La maire de Calais a posté mercredi 23 octobre sur sa page facebook un message encourageant les calaisien-ne-s à dénoncer les squats de migrant-e-s via un mail mis à leur disposition ceci afin « d’intervenir, en utilisant une procédure spécifique uniquement valable dans un délai de 48H à partir du constat d’intrusion, afin d’évacuer les lieux« .

Cet appel aux bon-ne-s citoyen-ne-s de Calais à balancer les migrant-e-s scandalise (parce qu’il fallait le faire quand même…) mais la pratique de la délation est pourtant bien répandue. À Calais, où les flics se reposent sur ça pour effectuer des contrôles de papiers inopinés… … comme ailleurs, où plein de gens sont prêt a saisir leurs portables et composer le 17 pour annoncer fièrement qu’ils ont vu un tel taguer un mur, voler dans un magasin ou qu' »elle a un comportement vraiment chelou »… Et puis on peut penser à tous ces petits messages qui nous sont diffusés en permanence et tentent de nous impliquer dans la sécurisation de nos existences et de celles de notre voisin-ne-s (s’il/elle est en règle !) : du « attentif ensemble » du métro parisien aux affiches sur les scoots des livreurs de pizza et sushi demandant d’appeler une hotline pour dénoncer ceux qui grillent les feux rouges…

Bref, la délation est aujourd’hui partout, c’est l’un des rouages du contrôle social.

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À lire : « Je n’appelle pas le 17 ! », dans Lucioles n°12, bulletin anarchiste de Paris et sa région, octobre 2013

 

[Sicile] Pietre sulla policia – 22 octobre 2013

Des pierres contre la police

Des demandeurs d’asile du « centre d’accueil » (CARA) de Minéo près de Catane en Sicile ont exprimé leur colère dans la rue le 22 octobre dernier. Ils ont bloqué la route nationale et ont assailli une station service. Des affrontements à coups de pierres les ont opposés aux forces de l’ordre et les voitures de flics stationnées le long de la route ont été systématiquement attaquées.

Dans ce centre de semi liberté, et donc de semi enfermement, 4000 personnes attendent depuis des mois la réponse à leur demande d’asile. Les demandeurs d’asile exigent une réponse afin de pouvoir enfin vivre et organiser leur vie sans dépendre du centre d’accueil, de ses flics et de ses humanitaires.

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[Tanger] La police assassine un migrant – 10 octobre 2013

À Tanger, dans le quartier de Boukhalef, un migrant, Moussa Seck, a été tué par la police le 10 octobre 2013. Il a fait une chute du quatrième étage de l’immeuble où il habitait. Les autorités et les flics parlent d’un accident, M.S. aurait voulu prendre la fuite par la fenêtre en apprenant l’arrivée de la police.

Une personne présente avec M.S. dans l’appartement raconte lui que quand les flics ont débarqué dans l’appartement ils l’ont insulté puis tabassé à coup de matraque avant de le basculer par dessus le balcon et de prendre la fuite.  Dans le quartier, on raconte que pendant trois jours, toutes les rues étaient quadrillées par la police et les militaires qui raflaient tous les migrant-e-s subsaharien-ne-s présent-e-s.

Quelques jours après, la personne qui a témoigné (auprès des associations de défense des migrants) s’est faite arrêtée par la police pour l’expulser. Quand au corps de Moussa Sick il n’a pas pu être vu par ses amis et par les associations qui l’ont pourtant réclamé afin de pouvoir y constater les traces de coups de matraques des flics qui l’ont tué.

Ça fait plusieurs années que le Maroc (comme d’autres), en bon gendarme de l’Europe et moyennant des accords économiques, contrôle ses frontières extérieures pour empêcher coûte que coûte le passage clandestin en Europe (comme a Ceuta et Melilla), et rafle des centaines de migrant-e-s dans les villes et provinces avant de les déporter dans le désert à la frontière avec l’Algérie ou la Mauritanie. En août déjà, lors de grosses rafles, plusieurs migrant-e-s ont été tabassé-e-s. Une femme a été violée par des flics et un homme battu a mort.

Le 28 mai dernier, une centaine de migrant-e-s avaient occupé l’ambassade du Sénégal à Rabat contre l’acharnement de la police marocaine à leur encontre puis s’étaient affronté-e-s pendant plusieurs heures avec la police.

(à écouter également, une interview dans l’émission Sans papiers ni frontières du 6 septembre 2013 sur la situation à Melilla et les rafles)

[Radio] Reportage sur l’agence Frontex dans l’émission Au fond près du radiateur

Dans l’émission Au fond près du radiateur (radio FPP, Paris-Banlieue) du mardi 22 octobre, un reportage sur l’agence Frontex.

Pour écouter l’émission en ligne c’est . Pour télécharger l’émission c’est ici (clic droit enregistrer sous).

[Valence] Grève de la faim et tabassage au CIE de Valence – 11 octobre 2013

Au Centro de Internamiento para Extranjeros de Valence (Espagne) 20 prisonniers se sont mis en grève de la faim pour s’opposer à leur expulsion vers l’algérie. Ils ont alors été roués de coup par les flics du centre et placés à l’isolement.

[Allemagne] Balade incontrôlée à Hambourg & texte sur la lutte contre le controle – 18 octobre 2013

Dans la soirée du 18 Octobre 2013, une balade incontrôlée partie de St. Pauli jusqu’au quartier Schanze a eu lieu.

Avec une banderole, des chants, des affiches, des tracts, des graffitis, des pierres et des marteaux, près de 80 personnes ont exprimé leur colère contre les «zones de danger», les contrôles racistes, la machine à expulser et ces conditions réelles dans les rues.

Quelques banques et magasins ont eu leurs fenêtres brisées et les murs ont été peints avec des slogans contre la machine à expulser et l’État. La marche a pris fin quand les flics sont arrivés.

Contre les autorités et leur ville !

Pour une vie incontrôlable sans domination pour tous !

Traduit  de l’allemand d’indymedia linksunten en collaboration avec Contrainfo via lechatnoiremeutier

Sur les événements récents à Hambourg

Voici un article du bulletin anarchiste « Wut im Bauch » [« Rage au ventre », distribué seulement en format papier] à propos des événements récents à Hambourg. De plus, il y a un court compte-rendu de « la promenade sauvage » contre le contrôle, qui s’est passé récemment. Les textes en allemand et en anglais.

Hors de contrôle

Durant les derniers mois, à Hambourg il y a eu une vaste campagne de répression d’état et de contrôle. Certains de ces événements méritent d’être examinés de plus près. Les quelques exemples donnés ici ne sont qu’une petite sélection de la répression quotidienne, mais ils donnent une image précise des évènements récents et devraient être compris comme des expériences par les gardiens de l’ordre. Ils veulent créer un climat de peur permanente et  de respect intact envers leur ordre, afin d’assurer son bon fonctionnement.

Démasquons et menaçons les « zones de danger »

Ce qui est depuis longtemps déjà la réalité à St. Georg autour de la Hansaplatz, et à St. Pauli (autour de Reeperbahn, le quartier chaud de Hambourg) a, depuis le premier juin 2013, gagné le quartier Schanzen. Une zone de danger permanent a été établie, et les flics sont autorisés à effectuer des contrôles à tout moment, à tout endroit. Les scénarios liés à ça et leurs effets sont clairement visibles dans le quartier St. Georg. Des groupes importants de flics sont spécifiquement là pour contrôler et  harceler ceux qui sont indésirables, par exemple ceux qui ne peuvent rien se payer ou ceux qui sont exclus sur la base de la pensée raciste. Ce qui se passe ici, sous le prétexte de la sécurité, est facile à révéler.

À St. Georg les travailleuses du sexe doivent être éliminées et les personnes plus faibles socialement, c’est-à- dire financièrement, devraient être déplacées afin de développer le secteur et le rendre plus rentable. Dans le cas du quartier Schanzen les objectifs sont les mêmes, mais la zone dangereuse ici est principalement orientée vers le milieu de la drogue, et contre ceux qui sont « migrants d’apparence », et donc, par des motifs racistes, automatiquement associés. Soyons clairs : les flics n’ont pas besoin d’une justification spéciale pour les contrôles. S’il y a le moindre doute, la loi est de leur côté. Les zones de danger remplacent les grandes démonstrations de pouvoir et les campagnes ciblées de répression par le harcèlement et le contrôle permanent.

Ne tolérons rien

Le 11 juillet en soirée, sur Holstenstraße, un affrontement entre des jeunes et la police a eu lieu. Encore une fois, les flics avaient contrôlé un petit groupe de jeunes et, selon des critères racistes clairs les personnes qui ne rentrent pas dans le tableau de la police ont été harcelées. Sur cette fin de soirée ils se sont défendus et se sont affrontés avec la police, entraînant des blessures et des arrestations. Les habitants ont exprimé leur solidarité et ont donc émis un doute sur l’image acceptable de l’application de la loi. Dans les jours suivants il y avait une atmosphère de tension autour de la Holstenstraße. Les soirées suivantes, des groupes de centaines de personnes se sont rassemblées en grands groupes, en partie pour montrer leur solidarité. Les flics ont occupé les environs et faisant des va-et-vient dans la même rue à une minute d’intervalle, avec des flics en civil prêts à être déployés au cas où. Des éclats de rage ont suivi.

Quelques voitures ont été incendiées, et il y a eu des attaques contre la police. Le week-end suivant, le 20 juillet, il y a eu une manifestation de solidarité avec les victimes de la répression et contre le contrôle. Cette manif a émergé d’une assemblée de quartier. Un participant à la manif résume les choses ainsi : « Ne tolérons rien » …

La résistance auto-organisée, et une large solidarité, malgré la propagande médiatique qui a essayé de ramener le problème à la religion et la migration, est un signe que les incidents à Altona n’étaient pas une exception ou un accident malheureux. Ils sont une réalité que beaucoup connaissent depuis longtemps. La confrontation avec les flics et la volonté de résister ne vient pas de nulle part, et la Holstenstraße n’est pas située dans une banlieue isolée qui serait susceptible d’être considérée comme une « zone à problème ». Les personnes qui se sont rencontrées dans les rues pendant ces soirées ont échangé des idées et ont compris qu’ils partagent un monde, même si elles sont touchées à des degrés divers par ses excès. Les événements de juillet sont des choses qui peuvent éclater de nouveau n’importe où et à n’importe quel moment.

Main dans la main au nom de la sécurité et du contrôle

Le vendredi soir, le 26 juillet, plus de 200 (!) policiers locaux, la police fédérale, la sécurité de la Deutsche Bahn (flics du système ferroviaire national, qui assurent également la sécurité dans les gares de banlieue) et l’autorité de sécurité du transit ont lancé une vaste offensive coordonnée au nom de la « sécurité objective et subjective ». Environ 6000 personnes ont été contrôlées dans les trains de banlieue et stations de métro. Il y a eu des centaines d’amendes et de poursuites contre des individus, et encore une fois des pièces de monnaie sonnaient dans les poches du système de transport d’Hambourg, sans compter les tribunaux.

Des uniformes de toutes les couleurs et forces armés à chaque coin de rue ; c’est ainsi qu’on goûte à la sécurité et la liberté ?! La coopération entre le ministère de l’Intérieur, les autorités de transport, les flics, la sûreté du transport local et la Deutsche Bahn n’est pas une surprise ; mais plutôt une coalition tout à fait logique de ceux qui ont un intérêt dans un climat de peur, de surveillance et de contrôle pour aider au fonctionnement ininterrompu de leurs entreprises. Cela se ressent clairement par ceux qui ne peuvent pas, ou ne veulent pas rentrer dans le jeu. Pendant ce temps, par exemple, les opérations de contrôle à grande échelle en coordination avec les flics sont la réalité à la gare Veddel de la S-Bahn (trains de banlieue à grande vitesse). La seule conclusion juste que l’on peut tirer d’une telle attaque sur tous ceux qui souhaitent vivre libre et incontrôlée est : nous sommes rebelles et refusons de payer.

Devenons incontrôlables !

Tous ces exemples montrent clairement que la ville n’est pas un espace neutre. Au lieu de cela elle est définie par la collaboration et l’interaction entre les mécanismes de la domination. Ça résout la question de comment nous nous opposons à cette totalité, quand des attaques répressives ont pris une telle proportion dans notre vie quotidienne. La résistance à une telle réalité, contre cette situation, doit partir de la subversion quotidienne. Nous nous réunissons et démasquons l’oppression et l’exploitation où nous les rencontrons,  dans leurs moindres formes comme à leur racine.

Nous les affrontons et les attaquons. Cela exige une nouvelle façon incontrôlée de s’opposer aux conséquences des conditions répressives. Par exemple, le 24 août, il y a eu une promenade incontrôlée contre la surveillance à travers le quartier Karolinen jusqu’à la prison voisine. Des affiches et des tracts contre les zones de danger, les flics, les prisons, la répression et leur monde ont été placardées et distribuées, et des slogans ont été tagués sans que les flics ne puisse intervenir. Pour une telle promenade il ne faut rien de plus que des tracts, des affiches, de la colle, des bombes de peinture, un peu de connaissance du terrain, et un groupe de compagnon.ne.s.

Les gens sont entrés en contact, ont eu des conversations et des discussions avec les uns et autres, ont pris conscience du conflit, et avant l’arrivée des policiers, étaient tous partis ou disparu dans la foule qui passait. Créons de nombreux moments et lieux dangereux pour tous les mécanismes de contrôle.

Pour une vie incontrôlable, sans domination !

Article du bulletin anarchiste “Wut im Bauch”, n°6, septembre 2013

Contact: wutimbauch(arobase)riseup.net

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Manif non-déclarée contre les « zones de danger» et les contrôles racistes de la police  à travers le quartier Schanzen à Hambourg

Dans la soirée du 13 septembre 2013, près de 60 personnes ont défilé, déterminées et masquées, à travers la récente zone de danger d’Hambourg, le quartier Schanzen.

Depuis le premier juin cette zone a été déclarée comme prétendument dangereuse et il y a eu des contrôles plus violents, plus fréquents et principalement des contrôles racistes mis en place. En attendant, plus de 200 ordonnances d’interdiction de certains lieux ont aussi été appliquées. Nous ne voulons plus accepter ces conditions sans résistance. Donc nous trouvons qu’il est important à différents niveaux, de devenir actif et commencer de résister contre toute cette merde.

Au cours de la manif, des affiches ont été collées, des centaines de tracts ont été distribués et des slogans tagués. Pour attirer l’attention, des feux d’artifices ont été tirés. Après que la marche de protestation ait déambulé dans le quartier, elle s’est dissoute à la station de métro Sternschanze. L’escouade anti-émeute et d’innombrables policiers en civil, arrivés sur le lieu en urgence mais trop tard, ont erré sans but pendant un moment après la manif.

Pour des actions contre une ville d’autorité et de contrôle !
Rendons Hambourg non sécurisée !

Traduit en collaboration avec Contrainfo, 14 octobre 2013 via lechatnoiremeutier