Ce matin vers 5 heures, 150 à 200 migrant-e-s ont tenté le passage de la double frontière grillagée séparant l’enclave espagnole de Melilla du territoire marocain. Une centaine d’entre elleux ont réussi à entrer mais une personne est morte de ses blessures après avoir chuté de six mètres de haut en escaladant un des grillages. Quatre autres migrant-e-s ont été blessé-e-s et quarante ont été arrêté-e-s. En mars dernier, un migrant était également décédé après avoir été tabassé par les flics lors d’un assaut.
De leur côté les autorités espagnoles viennent de décider la mise en place de 6 km de « maillages anti-escalade » pour renforcer la frontière, qui consiste à réhausser les grillages par des fils de fer hérissés de lames de rasoir… A croire que deux morts sur la frontière dans l’année ce n’est pas suffisant pour les garants de l’ordre établi.
Le mois dernier, environ 400 personnes mourraient en tentant la traversée de la Méditerranée. Tant qu’il y aura des frontières il y aura des personnes qui mourront en les franchissant. Brûlons les frontières !
Source : repris librement de la presse
Au Centro de Internamiento para Extranjeros de Valence (Espagne) 20 prisonniers se sont mis en grève de la faim pour s’opposer à leur expulsion vers l’algérie. Ils ont alors été roués de coup par les flics du centre et placés à l’isolement.
Près de 300 migrant-e-s ont franchi mardi 17 septembre à l’aube la frontière entre le Maroc et l’Espagne dans l’enclave espagnole de Melilla. Plus d’une centaine de personnes a réussi à passer et il y aurait plusieurs blessé-e-s. 40 mètres de grillages et barbelés ont été mis à bas et divers projectiles lancés contre les flics blessant 6 d’entre-eux.
Tout-e-s celles et ceux qui ont réussi à franchir la frontière ont été arrêté-e-s par la police et emmené-e-s au Centre d’accueil temporaire des immigrants (Ceti).
En même temps, à Ceuta, autre enclave espagnole, ce sont 350 personnes qui ont tenté de franchir la frontière. 91 y sont parvenues et là aussi elles ont été interceptées par la police et emmenées au Ceti de Ceuta.
Une trentaine de migrants ont réussi à passer la frontière qui sépare le Maroc de l’enclave espagnole de Ceuta ce 2 septembre au matin, profitant que les gardes-civils marocains étaient occupés à faire leur sale boulot ailleurs, empêchant un autre groupe d’une quarantaine de personnes de passer. Ces derniers temps les passages ont été plus nombreux tandis que les autorités marocaines continuent leur répression envers les migrants. Depuis début août, au moins deux migrants ont été tués par les flics marocaines et une migrante a été violée lors de son arrestation. Une manifestation contre les rafles et la situation faite aux migrants est prévue dans le 14 septembre à Rabat.
Une cinquantaine de migrants sont parvenus à franchir la frontière séparant le Maroc de l’enclave espagnole de Melilla suite à un assaut massif qui a eu lieu mardi 6 août vers minuit. Un homme s’est blessé au niveau des vertèbres lombaires en chutant de la clôture haute de six mètres.
Ceux qui ont réussi leur tentative seront enfermés au Centre d’accueil temporaire des immigrants (Ceti). Ce dernier, d’une capacité de 480 places, renferme actuellement 850 personnes.
Ces dernières semaine les assaut de la frontière sont
nombreux et
massifs tandis que les flics continuent leurs rafles au Maroc. Des centaines d’immigré-e-s ont été arrêté-e-s et expulsé-e-s à la frontière ou enfermé-e-s dans des camps. Plusieurs migrant-e-s ont été tabassé-e-s. Une femme a été violée par des flics et un homme battu a mort.
FLICS PORCS ASSASSINS
LIBERTÉ POUR TOUS ET TOUTES !
500 migrants ont tenté de passer la frontière qui sépare le Maroc de l’enclave espagnole de Melilla en deux point différents dans la nuit du 22 au 23 juillet. Une centaine ont réussi mais ont été arrêtés côté espagnol par la guardia civil, excepté quelques uns qui ont réussi à s’enfuir. Une trentaine de migrants seraient blessés.
Dans les villes du nord du Maroc depuis plusieurs jours la police rafle les immigrés et les expulse à la frontière algérienne. À certains endroits plusieurs lieux de regroupement des migrants ont été incendiés.
Mardi, une centaine de migrant-e-s ont organisé un assaut de l’enceinte grillagée empêchant l’accès à l’enclave espagnole de Melilla. Environ quarante ont réussi à passer la frontière. Certain-e-s sont arrivé-e-s jusque dans l’aéroport de Melilla avant d’être rattrapé-e-s par les gardes civiles. Il semblerait qu’il n’y ait pas eu de blessé-e-s du côté des migrant-e-s. Le 26 juin une centaine de personnes avaient réussi à rentrer dans l’enclave lors d’un assaut similaire.
En réponse à ces assauts répétés, les autorités espagnoles et marocaines organisent conjointement la répression des migrant-e-s présent-e-s dans la province marocaine de Nador, frontalière de Melilla. Des hélicoptères se relaient pour surveiller la zone, avec pour conséquence des arrestations et des refoulements vers la ville d’Oujda. Le 3 juillet 15 migrant-e-s avaient été blessé-e-s et plusieurs arrêté-e-s suite à des affrontements avec les flics.
D’après la presse
Mercredi, l’occupation d’une route par environ 200 migrant-e-s dans la région de Nador au Maroc, frontalière de l’enclave espagnole de Melilla, a donné lieu à des affrontements avec les flics. Une quinzaine de migrant-e-s ont été blessé-e-s et plusieurs arrêté-e-s. Illes risquent d’être reconduit-e-s à la frontière algérienne. De toute évidence les flics marocains mènent la chasse aux sans papiers de la région en réponse aux assauts répétés de l’enceinte barbelée de Melilla.
Repris librement de la presse
Environ 300 migrant-e-s subsaharien-ne-s ont assailli le grillage séparant l’enclave espagnole du Maroc vers 4 heures du matin. A force de jets de pierres sur les flics marocains une centaine d’entre elleux ont réussi à passer la frontière. Pour une fois il n’y aurait pas eu de blessé-e-s.
Le dernier assaut, lors duquel 70 personnes avaient réussi à entrer sur le territoire espagnol, remontait au 13 mai.
Repris librement de la presse