Sans Papiers Ni Frontières

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Contre les frontières et leurs prisons

[Marseille] Concert de soutien aux inculpés de l’incendie du centre de rétention du Canet – 22 novembre 2013

Vendredi 22 novembre à la Marmite 38 cours Gouffé (M° Castellane) à partir de 20 heure

Au programme:

-introduction de la soirée en marionette

-les Kids steez (Hip-Hop from Ganges)

-Anosmymes (Hip-Hop from Millau)

-la Fibre (antiRAPitaliste)

-Longchamps 4 ou 5 têtes (Jazz Manouche from Mars)

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[Italie] Milan (presque) sans CIE – 11 novembre 2013

11 novembre 2013

On pourrait la définir « méthode isontine » : brûler le centre bout par bout, section par section – avec méthode, donc -, jusqu’à en arriver à son substantiel écroulement et à sa fermeture. Méthode experimentée avec continuité à Gradisca d’Isonzo dès février-mars 2011, et la voilà de nouveau avec force ces mois-ci, causant à deux reprises en deux ans et demi l’évacuation du centre. Dès lors cette methode avait fait école dans tous les centres d’Italie, et elle le fait encore maintenant. Aujourd’hui c’est au tour de Via Corelli, à Milan, où, suite aux incendies des derniers mois – dont le dernier date d’hier – le centre est sur le point d’être évacué : de ce qu’on en sait, sept retenus devraient être libérés, dix ont été incarcérés, tandis que les autres devraient être transférés dans d’autres centres (encore faut-il qu’il y ait de la place quelque part après la fermeture de Gradisca). Bref, après Gradisca, Modène, Bologne, Crotone, Brindisi… maintenant Milan aussi est (presque) sans CIE.

Puisqu’on y est nous vous signalons depuis Corso Brunelleschi la situation d’un retenu, Elmaati Elbayed, qui est en grève de la faim depuis jeudi dernier. Comme beaucoup d’autres, il a une femme et des enfants ici et malgré cela ils veulent l’expulser : jusque là, la direction du centre a répondu à sa protestation par l’isolement. Mais il reste déterminé à continuer.

Mise à jour à 23h : Une vingtaine de solidaires s’est retrouvée sous les murs du centre de Turin pour raconter aux retenus la révolte de Milan. Pour dire vrai, le nouvelle était déjà arrivée au centre de Turin, et le bruyant salut a été une occasion pour soutenir les luttes de retenus avec chants et boucan, accompagnés des classiques jets de fumigènes, pétards et balle de tennis avec messages de solidarités et maalox.

Mise à jour 12 novembre : Les premières nouvelles des retenus de la dernière révolte à Milan transférés dans d’autres centres : une quarantaine d’entre eux est arrivée à Trapani, et une quinzaine, presque tous des nigérians, à Turin. A Milan, il reste moins de trente places disponibles, mais vu que la direction du centre interdit l’usage des téléphones portables depuis trois ans, il est difficile de savoir dans les faits combien de personnes sont encore enfermées dedans. Certainement très peu, si bien que la Croix Rouge, aux dires du commissaire lombard Maurizio Gussoni, se plaint publiquement de l’énorme manque à gagner causé par les dernières révoltes.

depuis la presse : « Encore des flammes au CIE. Quatre secteurs inutilisables : 60 immigrés transférés, 9 arrétés. Cinquième incendie en deux mois. Dimanche des hôtes du centre ont brûlé des draps, des serviettes et des matelas. La révolte de Via Corelli ne s’arrête pas. En à peine plus de 60 jours, nous en sommes à cinq incendies dans le centre d’identification et d’expulsion à deux pas de l’aéroport de Linate. Hier après-midi s’est jouée la scène habituelle : quelques hôtes de la structure (presque au complet) ont mis le feu à des draps, des serviettes et des matelas (bien qu’ignifugés) du secteur D ; par chance, les pompiers ont réussi à contenir le feu en quelques minutes, mettant à l’abri, avec l’aide des agents de police, les retenus qui se trouvaient dans cette section du centre. La fumée dégagée par les flammes a saturé également les secteurs C et E, les rendant « insalubres » […] Pour le moment quatre des cinq zones ( de 28 places chacune ) sont inutilisables.[…]

Il est certain que la situation reste compliqué aussi pour les gestionnaires du centre : l’absence d’hôtes fait perdre de l’argent : avec 60 euros par jour et par persone, ils gagent 50 000 euros de moins par mois pour chaque section fermée. « 

Mise à jour du 16 novembre

Les neufs arrétés pour l’incendie du centre ont tous été « libérés ». En réalité, ils sont tous sont de nouveau internés dans un CIE. Un à Turin les autres à trapani, désormais plein à ras bord. Il semble en fait qu’il y ait beaucoup plus que de retenus que les 200 places prévues.

Dans le même temps les causes de la nuit de feu à Milan s’eclairssissent. Il semble que certains « hotes » n’apreciaient plus « l’acceuil » et ont décidé de quitter « l’auberge ».   A la tentative d’évsion la police à réagi de manière extremement violente, causant plusieurs blessés. A tel point que les retenus ont demandé avec force que les blessés les plus graves soient ammenés à l’hôpital, mais la police a refusé et continué à matraquer ceux qui protestaient. La rage à explosé et section après section, chambre après chambre le CIE à été quasi completement donné aux flammes. D’un certain point de vue nous pouvons donner raison à la presse officielle : l’incendie n’a pas provoqué de blessés. Par amour de la précision, il s’est passé l’inverse.

 

source : macerie

 

 

[Belgique] brèves des frontières – novembre 2013

Manifs, occupations et affrontements – Quelques centaines d’Afghans et d’autres personnes qui luttent contre les centres fermés et les expulsions descendent depuis plusieurs semaines dans la rue pour réclamer des permis de séjour. A deux reprises, leurs manifestations ont été attaquées par la police, laissant de nombreux manifestants blessés. Certains ont même des morsures de chien. Quand, à plusieurs reprises, ils ont occupé des bâtiments vides pour s’organiser, ils ont été brutalement expulsés par la police. Le lendemain d’une de ces manifestations sur le carrefour d’Arts-Loi, attaquée par la police et laissant des flaques de sang sur le pavé, des milliers de flics ont manifesté contre la violence contre les agents. La police matraque, torture, tue et humilie pour protéger les intérêts des riches et des puissants, et par sa manif passant sur les flaques de sang de manifestants, elle a exigé la carte blanche pour continuer son terrorisme. Flics, porcs, assassins, on saura vous rendre les coups.

Remarquable – A Zaventem, près de l’aéroport, des inconnus ont mis le feu à des pneus, provoquant une colonne de fumée noire. On ne sait pas si les avions ont été perturbés, mais en tout cas, provoquer une grosse fumée à côté de l’aéroport serait certes une bonne idée et facile à réaliser pour empêcher par exemple une expulsion d’un sans-papiers.

Au centre fermé de Vottem – Dans la froideur des centres fermés demeurent les flammes de la colère. Elles ont embrasé le drap d’une cellule lundi 4 novembre soir, tandis que les voix des différentes cellules s’élevaient de plus en plus sur les conditions de détention. La  police a débarqué pour mettre 5 personnes au cachot après les avoir tabassé. Il est difficile de lutter et de garder espoir au fond de ces gouffres, et c’est achever ces élans que de les laisser solitaires. Ne laissons pas ces étincelles périr, unissons nos flammes.

sources : hors service n°41 et Getting the voice out

[MàJ][Hongrie] Incendie au centre de rétention de Békéscsaba – 11 novembre 2013

Incendie au centre de rétention de Békéscsaba (Hongrie)

Ce sont des demandeurs d’asile que le gouvernement voulait expulser qui ont allumé l’incendie en signe de protestation. Plusieurs fenêtres ont été cassées, trois chambres ont été incendiées. L’incendie a été éteint, il n’y a pas eu de blessés. Les 192 retenus ont été déplacés ailleurs. Le centre de rétention de Békéscsaba enferme des demandeurs d’asile dont les demandes sont en cours d’examen.

Mis à jour – 14 novembre 2013

16 demandeurs d’asile ont été placés en détention provisoire pour destruction de biens avec violence suite à l’incendie du 11 novembre. 12 d’entre eux sont au centre de détention de Békéscsabaet et les quatre autres à Gyula.

D’après la presse

[Lycées] Nouvelle journée dans la rue – 14 novembre 2013

– À Paris, nouvelle manifestation de 200 personnes environ contre les expulsions, sous la pluie battante. Quelques lycées sont bloqués.

– À Nantes, journée de blocage et de manif :

Dès le petit matin, les lycéens de Monges et de Michelet (au nord de Nantes) bloquent, et défilent spontanément. Quelques feux sont allumés, une voiture est bousculée. Pour éviter la propagation de la mobilisation, des cohortes de flics anti-émeutes arrêtent immédiatement plusieurs manifestants, et contrôlent tous ceux qui voulaient se rendre vers le centre ville ou une manifestation est annoncée. Désorganisant et intimidant ceux qui voulaient s’y joindre. Comme mardi, les flics font tout pour empêcher les lycéens de périphérie de rejoindre le centre ville.

Malgré tout un regroupement parvient à se former, avec les motivé-e-s de plusieurs lycées. Un cortège de 200 personnes commence à défiler à pas rapide dans le centre ville à partir de 10h30 : le but est d’inviter les autres bahuts à se mobiliser. Le débrayage tourne court : tout est mis en place par les proviseurs et autres flics pour réprimer « préventivement » tout mouvement. Arrivé lycée Livet, les lycéens sont enfermés dans leur propre lycée : toutes les portes sont verrouillées, un bataillon de flics en armures se déploie en supplément devant le portail, face au cortège.  « Libérez nos camarades »

Les lycéens de Livet qui avaient quitté les cours et voulaient se joindre à la manif tombent nez à nez avec un portail verrouillé encadré par des flics menaçants. Tout un arsenal d’intimidation est mis en place conjointement par l’Éducation Nationale et la Police de Valls.

Le même processus sera répété ailleurs : flics et proviseurs sont main dans la main pour encager illégalement les lycéens dans les établissements. A Clémenceau, l’entrée principale est encore verrouillée et cernée de flics, les lycéens qui veulent sortir manger doivent emprunter un autre porte, plus loin …

Devant la gare, un nouveau manifestant est arrêté. Le dispositif policier devant l’édifice est comme d’habitude disproportionné.

La manifestation retourne vers l’hypercentre non sans avoir mis des barrières de chantier sur la ligne de tram, en criant des slogans.

« Ni État, ni Nation, liberté d’circulation/d’l’éducation »

« C’est pas les sans-papiers, c’est pas les immigrés, c’est ce gouvernement qu’il faut virer !»

« Flics, porcs, assassins »

Les flics sont copieusement hués tout au long du parcours. A noter plusieurs habitants qui approuvent bruyamment le passage du cortège en bas de chez eux.

Arrivée à Guist’Hau ou les lycéens sont encore enfermés. L’étau policier se resserre autour du cortège qui s’amenuise sérieusement, n’ayant pas pu agglomérer, à cause des flics, ceux qui voulaient s’y joindre. En repartant, les policiers en armure et les BACeux font une charge sournoise dans le dos des manifestants et arrachent un lycéen du groupe. Aucune riposte n’est possible vu le rapport de force inégal.

C’est le signal pour le début d’une chasse à l’Homme qui va durer près d’une heure dans le centre ville. Manifestants coursés dans les ruelles, fouilles et contrôles systématique, interpellations multiples, déploiement policier place Bretagne…

Au moins une douzaine d’interpellations ont été effectuées.

Alors même que le gouvernement verse des larmes de crocodile dans les médias sur la montée du racisme, il réprime et terrorise le mouvement lycéen antiraciste dans la ville du Premier Ministre.

Ne cédons pas à la peur que veulent créer les flics et l’État socialiste.

Solidarité.

voir ici l’article complet.

[Projection/Discussion] Mouvement lycéen et la lutte contre les frontières et les expulsions, Paris, jeudi 21 novembre 2013

Dans la continuité du mouvement lycéen contre les expulsions

Projection du film documentaire

« Rosarno : le temps des oranges »

& discussion

sur les frontières et les expulsions, et les moyens que l’on peut inventer pour lutter contre.

Jeudi 21 novembre 2013

à 18h00

Au Rémouleur, local auto-organisé de lutte et de critique sociale, 106 Rue Victor Hugo, Bagnolet (métro Robespierre, ligne 9)
Résumé du documentaire :

Janvier 2010, Rosarno, Calabre.

Dans cette région du sud de l’Italie, des milliers de migrants sont employés comme ouvriers agricoles saisonniers par la ‘Ndrangheta, mafia calabraise qui contrôle l’économie locale. Humiliations, exploitation et agressions racistes sont quotidiennes.

Mais un jour la rage explose et des émeutes éclatent. Le pouvoir multiplie les déclarations contre l’immigration tandis que des habitants de la ville lancent “une chasse aux immigrés” avec barres de fer, pistolets et couteaux. Les accrochages continuent jusqu’à ce que l’armée n’intervienne et qu’en quelques heures plus de mille immigrés soient transférés ailleurs et que le Rosarno soit evacuée.

Ce documentaire revient sur ces journées et la situation à Rosarno, à travers plusieurs témoignages.

(2010, 30 minutes)

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[MàJ][Lycées] Blocages enflammés – 12 et 13 novembre 2013

Mise à jour Tentative de blocage et incendie au lycée Le Corbusier d’Aubervilliers – 13 novembre:

La matinée de mercredi a été plutôt enflammée au lycée ‘Le Corbusier’  d’Aubervilliers (93): des poubelles ont été incendiées et il y a eu plusieurs jets de cocktails molotov; un véhicule d’un prof est partie en fumée sur le parking réservé.  Deux personnes ont malheureusement été interpellées pour une verification d’identité.

 

 

Certain-e-s, lycéen-ne-s ou pas, ne lâchent pas l’affaire.

Ce matin le blocus du lycée Paul Éluard à Saint-Denis a tourné à l’émeute. Le portail a été incendié, le système d’ouverture de la porte est hors d’usage. Le lycée puis les pompiers ont été copieusement caillassés avec pierres et bouteilles.

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Toujours à Saint-Denis, le lycée Suger a aussi été bloqué :

Blocage avec poubelles enflammées à Aubervilliers la semaine dernière :

ainsi qu’au lycée Newton à Clichy (92).

Aujourd’hui encore, à Nantes des lycéen-ne-s des établissements Monge et Michelet ont bloqué le lycée Michelet. Ils ont perturbé les cours et mis le feu à deux poubelles à l’entrée du lycée et ont lancé quelques cailloux aux forces de l’ordre.

d’après la presse et des tweets.

[MAJ] [Arabie Saoudite] Rafles et affrontements avec les flics – 09 novembre 2013

Depuis le début de la semaine dans la ville de Riyad, les flics saoudiens mènent des opérations d’arrestations contre les sans papiers. Cela fait suite à l’annonce par le gouvernement de la fin d’une « période de trève » pendant laquelle les sans papiers qui vivaient sur le territoire devaient soit régulariser leur situation, soit partir, sous peine d’être emprisonnés. Des centaines de milliers de migrants sont partis mais beaucoup d’autres sont restés. Ces opérations ont conduit à plusieurs milliers d’arrestations et à la mort d’une personne (accusée par les flics d’avoir voulu se saisir de l’arme d’un policier).
Mais samedi (9 novembre), tout ne s’est pas passé comme prévu pour la police. Des personnes se sont regroupées pour manifester et s’affronter aux flics à coups de pierres et autres projectiles dans le quartier de Manfouha. Il y aurait 2 morts, 68 blessés et 561 arrestations.
Repris de la presse
Toujours d’après la presse, il semblerait que les descentes des flics, apparemment aidés de citoyens saoudiens (certains auraient attaqué des migrants à coup de bâtons samedi et dimanche), sèment la terreur dans certains quartiers de la ville de Riyad au point que dimanche des centaines de personnes se seraient livrées aux flics pour qu’elles soient expulsées. Le gouvernement éthiopien, pays dont sont originaires beaucoup d’immigrés en Arabie Saoudite, a déclaré accepter les rapatriements tandis que le gouvernement saoudien a expliqué que ces expulsions massives devraient permettre de résorber le taux de chômage des nationaux et être bénéfiques à l’économie du pays…
À coup de discours raciste et de préférence nationale, le pouvoir saoudien est en train de monter la population contre les immigrés, d’expulser et de tuer des migrants, espérons qu’il se prenne des bons retours de bâton…

[Colombes] blocages de lycées et arrestations – 5 novembre 2013

12 lycéens ont été arrêtés après le blocage du lycée Maupassant à Colombes mardi 5 et mercredi 6 novembre. 6 d’entre-eux ont été arrêtés devant le lycée après une charge des flics (avec gazage, tabassages et insultes racistes) et les autres à leur domicile (avec perquisition musclée). Placés en garde à vue, ils sont ressortis avec des convocations dont certains pour  « violence volontaire aggravée avec arme (pierre) sur agent dépositaire de l’autorité publique », « dégradation par substance explosive ou incendie », « participation à un attroupement après les sommations de dispersion ».

Un soutien devrait s’organiser en vue des procès.

Lors des manifestations plusieurs autres personnes ont été arrêtées.

Info reprise d’un communiqué

[Besançon] Résumé de la manif contre les expulsions – 7 novembre 2013

Près de cent personnes se sont rassemblées à Besançon ce jeudi 7 novembre et ont défilé depuis la place de la révolution à travers le centre-ville.

photo de leur presse

 

Les récupérateurs étaient de la partie malheureusement: les jeunes communistes, le PG ainsi que EELV, comme d’hab en profitaient pour sortir leurs drapeaux; les journaleux relayaient le discours des syndicats et  partis …

Pourtant, les slogans criés par l’ensemble de la foule n’avaient rien de réformistes: « pierre par pierre, mur par mur, nous détruirons les centres de rétention! », « des papiers pour tous ou pas de papiers du tout! ». De nombreuses personnes étaient là contre toutes les expulsions de sans-papiers, contre les frontières assassines et l’enfermement des migrants…

Après une courte irruption bruyante dans l’enceinte de la fac de lettres, la manif s’est dirigée vers la préf’, pour ensuite se rendre au local du PS: et c’est précisément à ce moment-là qu’on a pu voir les schmitts pointer leurs sales tronches (2/3 motards, une voiture et un camion rempli de la PN, une voiture de la BAC). En passant le commissariat de la gare d’eau, quelques slogans sont lancés contre les flics (« police partout justice nulle part; comico en feu les bleus au milieu« ), et nous avons juste le temps de voir les rideaux métalliques du local PS se baisser à notre arrivée, de voir les soce-dém’ se barricader à l’intérieur sous la protection des flics: mais rien à signaler, à part des prises de parole de la part de futurs bureaucrates…

Force à celles et ceux qui bloquent leur bahut, descendent dans la rue contre les frontières et leurs flics !

Liberté pour tous les sans-papiers, scolarisés ou pas !

SaVaSions

banderole suspendue sur les murs de la fac de lettres la veille de la manif (et visible durant la manif).

repris du chatnoiremeutier