27 janvier 2014
À Florence, dans la nuit de dimanche à lundi 27 janvier, les distributeurs automatiques de billets de cinq bureaux de poste ont été mis hors d’usage à l’aide de colle versée dans les fentes du distributeur, et sur les vitrines ont été laissés des tags comme « No Cie », « No rimpatri » et « Poste = Mistral Air = expulsions ». Des tags similaires sont apparues cette même nuit dans la commune voisine de Bagno a Ripoli sur les parois latérales de quatre voitures de la Croix Rouge Italienne, dont les pneus ont également été lacérés.
Même loin des CIE donc, dans des lieux ou on n’a même jamais été, il est toujours possible de découvrir quelques-uns des nombreux responsables des expulsions, et d’exprimer notre solidarité aux luttes des retenus.
Traduit de Macerie
27 janvier 2014
Ce matin, un groupe de solidaires avec les luttes des retenus du CIE a donné vie à trois rassemblements-éclairs devant autant de bureaux de poste des quartiers de Porta Palazzo et de Barriera di Milano. Affiches sur les vitrines, tracts et interventions au mégaphone pour signaler aux clients et aux employés que PosteItaliane, a travers sa filiale MistralAir, collabore aux expulsions des sans papiers.
Une petite contestation, mais qui pourtant a semé la confusion parmi les employés de Porta Palazzo, qui se sont barricadés dans le bureau laissant dehors quelques clients et qui ont ré ouvert seulement à l’arrivée d’une patrouille de police -qui est restée là jusqu’à la fermeture.
Ici le tract et l’affiche.
Traduit de Macerie
NON AUX EXPULSIONS ! RÉGULARISATION DES SANS-PAPIERS !
vendredi 31 janvier à 17 h
Départ : place de la mairie de Bagnolet et marche jusqu’à la mairie de Montreuil
LE COLLECTIF DES BARAS
Reçu par mail
Chaque jour, à Paris comme ailleurs, l’Etat, à travers ses polices, sa justice et ses prisons, rafle, enferme, expulse, contrôle, surveille, assassine… Cela afin de maintenir la paix sociale garantissant la bonne marche de l’exploitation et de la domination.
Cette volonté de contrôle généralisé vise plus particulièrement les pauvres et prend dans certains quartiers la forme d’une véritable occupation.
A tout(te)s celles et ceux qui veulent relever la tête et lutter, retrouvons-nous pour transformer notre dégoût en actes, de façon autonome et sans médiation.
Que chacun, de la manière qui lui semble pertinente, se réapproprie ce moment parmi d’autres.
Rassemblement samedi 1er mars à 15h au métro Belleville
Indy nantes, 22 janvier 2014
On peut trouver un autre appel et une affiche ici.
21 janvier 2014.
Le camp pour réfugiés est inauguré
Nous y voilà: le camp sur le Juch-Areal de Alstetten ouvre ses portes. Jusqu’à 300 personnes subiraient le nouveau camp fédéral comme « demeure temporaire ». A cause de leur statut, ils sont enfermés, mis sous surveillance, contrôlés, isolés, exploités par un travail salarié à bas prix et expulsés.
Cette inauguration est un grand et important pas pour les dominants;
- enfin ils peuvent tester leurs procédures sommaires – en moins de 140 jours ils décident du destin des personnes concernées.
- enfin ils peuvent, à travers la centralisation des institutions responsables (AOZ, l’aide au retour, SIP, consultation juridique, etc…), expulser plus efficacement.
- enfin ils peuvent rejoindre les forces pour faire sentir aux indésirables qu’ils n’ont définitivement pas d’avenir ici.
LUTTONS CONTRE LA MACHINE A EXPULSER
Nous nous adressons à tous ceux qui se battent contre toute forme d’exploitation et d’oppression et qui n’acceptent pas comme ça ce nouveau camp;
Nous nous adressons à tous ceux qui veulent empêcher ce nouveau projet de domination – de manière autonome et directe !
Que toutes les institutions responsables de cette nouvelle prison partent en feu !
Une manifestation à eu lieu le 11 janvier contre ce centre
source
Pierre par pierre, l’œuvre de démolition du CIE du Turin continue patiemment et systématiquement. Après la révolte de jeudi, qui a rendu inutilisable les chambres des sections jaune et violette, les retenus ont hier soir mis le feu dans deux modules d’habitations de la section rouge, forçant le Service d’Immigration à les fermer également. Les prisonniers des deux chambres ont été déplacés dans la cantine de la section jaune, qui avait été épargnée des destructions de l’autre jour: après une nuit passée à dormir par terre, ils ont reçu les matelas aujourd’hui. Signe évident qu’il resteront dans la cantine, vu que dans tout le centre il ne reste plus de chambre libre. A part la section féminine, pratiquement vide même si elle a été épargnée par les incendies de ces derniers mois, toutes les sections masculines sont lourdement endommagées : la violette est complètement détruite, dans la jaune, il ne reste que la cantine, dans la blanche et la rouge, il ne reste qu’une chambre, et dans la bleue deux. En comptant la quinzaine de retenus qui se trouve dans les cellules d’isolement, il ne reste dans le centre qu’une soixantaine de retenus : moins d’un tiers de ce que la structure pourrait contenir si elle fonctionnait à plein régime.
Écoutez les témoignages de quelques-uns des retenus, recueillis ce matin par Radio Blackout.
Traduit de macerie
18 janvier 2014
Malgré la pluie battante une cinquantaine de solidaires s’est rassemblée durant une heure devant le centre de Corso Brunelleschi avec abondance de slogans, boucan et pétards en solidarité avec les retenus qui avaient fait partir en fumée deux sections du centre voilà seulement trois jours. Pour éviter que l’atmosphère ne se réchauffe de nouveau à l’intérieur, des renforts policiers stationnent dans les cages où ont été entassés tous les prisonniers, contraints, de fait, à rester enfermés dans les chambres.
traduit de macerie