14 juillet 2014. Hier soir, les retenus du CIE de Ponte Galeria, après être entrés en possession des clés du centre, ont éloigné les flics en les empêchant d’accéder à une zone du CIE et ont commencé à se diriger vers la porte principale pour s’enfuir de là. Mais, quand les flics ont réalisé qu’ils étaient coincés, ils ont appelé en vitesse le commissariat pour demander du renfort. En quelques minutes sont arrivés les CRS qui ont entouré le CIE avec des camions, empêchant ainsi l’évasion, et ont « libéré » leurs collègues. A ce moment, les flics présents dans le centre et ceux nouvellement arrivés sont entrés à l’intérieur de la zone, matraques et boucliers à la main et ont frappé les retenus. Cinq personnes ont été blessées. Il est possible d’écouter un récit de ces évènements fait par un retenu du CIE, en italien.
Traduit de Macerie
18 juin 2014. Tôt le matin, plus de 350 personnes ont tentées de passer la frontière qui sépqre le Maroc et l’enclave espagnole de Melilla. Les flics marocains sont entrés côté espagnol (entre les rangés de barbelés) et se sont livrés à un tabassage en règle sous les yeux de leurs collègues espagnols. Plus d’une centaine de personnes sont blessées et 4 seraient mortes d’après des associations et collectifs de solidarité aux migrant.e.s présents sur place.
Depuis les expulsions du 28 mai 2014, les exilés se sont installés dans la cour du lieu de distribution du repas de l’association Salam. Vendredi 6 juin, alors que commençait la fête maritime de Calais avec exposition de bateaux et festivités à deux pas des campements, trois migrants qui ont tenté le passage vers l’Angleterre se sont fait attraper par la police et tabasser. L’un d’entre eux est allé aux urgences mais est reparti sans avoir été soigné par le personnel médical de l’hôpital. « Pas de soins, pas de certificat médical, pas de présence dans les statistiques, donc pas de problème. »
Samedi 7 juin 2014, une manifestation dynamique de plusieurs centaines de personnes, exilés et solidaires, a eu lieu dans les rues de Calais :
Lundi 9 juin, une nouvelle maison récemment occupée a été expulsée par les flics.
Infos reprises de http://passeursdhospitalites.wordpress.com/
1er juin 2014. Des centaines de migrant.e.s enfermé.e.s au centre de rétention de Christmas Island, ont entamé.e.s une grève de la faim contre leur transfert dans
les centres de rétention des îles de Manus et Nauru. Ces deux centres ont été ouverts sur ces îles de Papouasie par l’Australie pour y enfermer les migrants qu’elle veut expulser. Ils sont administrés par l’Armée du Salut et sécurités par
G4S. 7 migrant.e.s se sont également cousu les lèvres.
Cette protestation se veut également en réponse au meurtre de Reza Berati, tué le 17 février dernier par des porcs suite à une révolte au centre de rétention de Manus. Quelques jours avant, un rapport d’enquête a été publié : il met en cause un employé de l’Armée du Salut qui aurait porté le coup fatal à Reza, aidé par les gardiens de l’entreprise G4S et par des policiers papous.
En réponse, les services de l’immigration et Serco (entreprise privée qui gère le centre) ont fermé les accès aux visites.
Dehors des personnes se sont rassemblées devant le centre aux cris de « Liberté ! ».
Fin février, l’entreprise G4S a été attaquée à Melbourne, « G4S = meurtriers ».
Flics, vigiles et caritatifs = assassins !
16 mai 2014. En fin d’après midi, un groupe de solidaires avec les sans-papiers prisonniers et leurs luttes se retrouvent devant le centre de corso Brunelleschi pour un salut bruyant. A l’intérieur, les retenus font ça à leur manière et tentent de mettre le feu à quelques draps dans la dernière section active du centre, mais sont bloqués quasiment instantanément par la police, qui en embarque un en le malmenant. Dehors, les CRS arrivent peu après : les flics très nerveux entourent les solidaires et, forts de leur nombre et de leurs matraques distribuent quelques tartes et commencent une longue procédure d’identification dans la rue. Après quelques heures ils relâchent tout le monde ; mais une compagnonne étrangère sera détenue et libérée seulement le lendemain matin. En soirée le retenu embarqué durant la tentative de protestation sera ramené en section avec ses compagnons après quelques heures d’isolement.
traduit de macerie
3 mars 2014
Dans la nuit du dimanche 2 au lundi 3 mars une émeute a éclaté dans le centre de rétention d’al-Shemaisi à Jeddah sur les côtes de la Mer Rouge en Arabie Saoudite. Les flics ont ouvert le feu sur les révoltés, abattant 10 d’entre eux. Flics porcs assassins !
En novembre dernier les rafles massives dans les rues de Riyad avaient entraîné des affrontements avec les flics.
d’après la presse
17 février 2013. Une nouvelle fois des migrant-e-s ont tenté de franchir les barrières qui séparent le Maroc de l’enclave espagnole de Melilla. À 5h30 du matin, 200 personnes se sont lancées à l’assaut des grillages et barbelés et une centaine a réussi à passer.
Le 6 février dernier, à Ceuta cette fois-ci, les polices espagnoles et marocaines avaient repoussé les migrant-e-s qui tentaient de passer par la mer, à coup de balles en caoutchouc et de billes en plastique pour crever les bouées auxquelles s’étaient accroché les migrant-e-s.
Au mois 14 personnes sont mortes ce jour là.
Leurs balles et leurs barbelés ne viendront jamais à bout de la détermination de celles et ceux qui veulent franchir les frontières sans y avoir droit. Force et détermination à eux/elles !
16 et 17 février 2014. Grosse révolte au centre de rétention de Manus, en Papouasie qui enferme les migrants que l’Australie veut expulser. Les émeutes ont été violemment réprimées par les keufs et les agents de sécurité qui ont tué un migrant et blessé 77 autres dont 13 grièvement. Cette révolte fait suite à la tentative d’évasion de 35 détenus dans la nuit du 16 février. Tous ont été arrêtés et une vingtaine d’entre-eux blessés.
Dans la nuit du 17 janvier 2014, nous avons incendié une voiture de police devant le PAZ (Centre de rétention de police) à ‘Hernalser Gürtel’ à Vienne. Dans le PAZ se trouve un centre de rétention, d’où des personnes se font continuellement expulser de l’Autriche.
Nous voulons attaquer avec ce petit geste la construction raciste de l’Autriche et donner une petite réponse à l’attitude (et à l’existence) des flics et d’autres autorités.
Feu et flammes aux autorités d’expulsion et de répression !
signé :
Kommando d’un feu de camp de Vienne- Florisdorf
Traduit de l’allemand par lechatnoiremeutier/contrainfo depuis linksunten