Sans Papiers Ni Frontières

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Contre les frontières et leurs prisons

[Italie] Les CRA sont partout

Rome, vendredi 6 février. Dans le Centre de rétention la tension gronde contre la police et les gérants (GEPSA et l’association Acuarinto) qui ont des attitudes d’intimidation envers les personnes enfermées.

Plusieurs retenu décident donc de refuser le repas de midi, en signe de protestation. L’après-midi, un des prisonniers commence à se couper avec une lame de rasoir, à cause de son exaspération suite au retard avec lequel sont données les cartes téléphoniques. Nombre d’autres retenus commencent à foutre le bordel, notamment en mettant le feu à des matelas. La police arrive avec des lances à eau pour éteindre les incendies, puis elle commence a fouiller les chambres.
Entretemps, dehors, a lieu un rassemblement de solidarité (prévu depuis un moment).

Triste nouvelle, par contre, depuis le CRA de Bari (Pouilles) : un détenu de 26 ans est mort. Il s’agirait de « causes naturelles », selon la police.

Le matin du samedi 7 février, à Turin, une quinzaine d’ennemi.e.s des frontières se pointe à l’agence de voyages SCN 747, en plein centre-ville. Pendant que certains collent des affiches sur les vitrines, d’autres diffusent des tracts ou font des interventions au haut-parleur pour expliquer aux passants que cette agence achète les billets pour la préfecture, pour expulser les sans-papiers du CRA de Corso Brunelleschi. Une façon de rappeler que la machine à expulser est partout et qu’on peut s’en prendre à ses collabos de mille façons.

Voici le tract diffusé à Turin :

Le CRA est partout

Jour après jour, on voit police et militaires roder dans les rues à la recherche de sans-papiers, afin de les emmener au Centre de Rétention Administrative [CIE, Centro di Identificazione ed Espulsione, en italien ; NdT] du Corso Brunelleschi. Parfois, leur boulot est entravé par ceux qui n’acceptent plus, pour eux-mêmes et pour leurs proches, de vivre avec la menace constante d’êtres enfermés dans une cage ou d’êtres expulsés.

La police n’est que le visage le plus connu de la machine à expulser, mais pour marcher, les CRA ont besoin de la collaboration de plein d’autres acteurs : entreprises, associations et coopératives. Le CRA est partout dans la ville : de ceux qui tous les jours y emmènent la bouffe à ceux qui lavent le linge, de ceux qui participent aux expulsions à ceux qui répareent des parties du CRA détruites par les révoltes. Du coup, les CRA sont chaque entreprise, administration, association et personne qui collabore avec l’enfermement des sans-papiers et qui s’engraisse avec ces taules.

Depuis des années, les seules pratiques concrètes visant à la fermeture des Centres ont été menées par les prisonniers eux-mêmes, qui ont continué à s’évader des Centres, qui ont continué à détruire les prisons où ils étaient enfermés. Si aujourd’hui la machine à expulser se trouve dans de grosses difficultés, c’est grâce aux luttes et aux révoltes. Cependant, lutter contre les CRA ce n’est pas seulement aller devant ces murs pour hurler sa solidarité ; c’est aussi faire voir sa rage envers ces lieux en identifiant et en pointant du doigt aussi, parmi ces ennemis, la petite boutique du coin, si on sait qu’elle collabore avec les expulsions. Et aller frapper les CRA partout, devant leurs murs comme dans les quartiers.

L’agence de voyage SNC 747 collabore avec la Préfecture de Turin en achetant les billets pour la déportation des sans-papiers. Pendant les deux dernières années, cette activité leur a rapporté 20.000 euros.

SNC VIAGGI 747
Tél. (0039) 115214395
Via Milano 13/B
Torino

Traduit et adapté par non fides depuis macerie

 

 

[Turin] Les Cie ne seront pas réformés, ils seront détruits. Rassemblement le 21 décembre.

Depuis le 25 novembre, la nouvelle loi réduisant à 90 jours le temps maximal de rétention dans les centres est entrée en vigueur. Cette loi, saluée par les associations humanitaires et par toute la gauche comme une garantie des droits des retenus, est une mauvaise blague.

Les seules choses à être garanties seront les bénéfices des gestionnaires comme GEPSA, le mastodonte français du buisiness pénitenciaire, futur gestionnaire du CIE de Turin. Depuis l’entrée en vigueur de la loi, le flux d’entrée comme de sortie du CIE a augmenté vertigineusement, comme les rafles de police, militaires et vigiles urbain dans les rues et sur  les place.

Le CIE de Turin, ces dernières années, a été quasiment totalement détruit par les retenus révoltés.

L’unique moyen pour s’opposer à la machine à expulser est lutter en s’organisant ensemble à l’interieur comme à l’exterieur des CIE.

Les  CIE ne seront pas réformés, ils seront détruits.

Rassemblement devant le CIE corso Brunelleschi dimanche 21 décembre à 17 heures.

 

traduit de ch.indymedia.org

 

[Turin] Gepsa à Corso Brunelleschi

5 octobre 2014. La gestion du CIE de Corso Brunelleschi par la croix-rouge italienne, après 15 ans d’honorables services touche à sa fin. Le bien fondé ethique des CIE n’est bien entendu nullement remis en cause par cet abandon, la question étant beaucoup plus vénale. L’œuvre constante de destruction des structres de la part des prisonniers, menée encore plus systématiquement ces temps derniers a rendu la gestion des centres de moins en moins rentable. Étant payés en fonction du nombre d’immigré.e.s detenu.e.s par jour, moins il y a d’hommes et de femmes pouvant y être enfermé.e.s moins ils y gagnent. Face au refus de la préfecture d’augmenter le tarif par jour et par tête la croix-rouge a donc décidé que l’affaire n’était plus assez juteuse. Depuis le dernier contrat de trois ans/triennal, expiré en avril dernier, le CIE est resté officiellement entre les mains de la croix-rouge jusqu’à il y a quelques jours suite à une série de reports, juste le temps d’achever toute la paperasserie nécessaire à la passation de pouvoir.

Le 22 septembre la préfecture de Turin a annoncé que, pour la modique somme de 37,86 euros par jour et par détenu hors TVA, le nouveau directeur du CIE de Turin est le groupement temporaire d’entreprises composé de GEPSA et de l’association culturelle ACUARINTO, unique concurrent à avoir participé à l’appel d’offre.

Si pour le moment c’est encore le personnel de la croix-rouge qui aide la police dans le centre de Corso Brunelleschi on ne les y verra plus très longtemps car GEPSA s’y implique pleinement. Après Via Corelli à Milan et Corso Brunelleschi à Turin l’hypothèse que Gepsa puisse  devenir, à l’avenir, l’unique gestionnaire des CIE en Italie semble prendre lentement consistance.
Si vous voulez en savoir plus et au cas où vous ne l’auriez pas encore lu nous vous conseillons un article publié il y a quelques semaines.

Traduit de macerie

Le 02 octobre dans la soirée une vingtaine de solidaires avec les sans papiers se sont rassemblées devant le CIE de Corso Brunelleschi. Des échanges de cris ont eu lieu des deux côtés du mur. Des personnes ont été contrôlées à la fin du rassemblement malgré les tentatvies pour empêcher les flics de faire leur sale boulot. Plusieurs ont été emmenés au commissariat et sont ressorties plus tard dans la soirée après s’etre vu remettre des denunce.

[Italie] GEPSA (Cofely/GDF-Suez) : les matons passent les Alpes

 Il semble que cette fois-ci sera la bonne. A la troisième tentative, après avoir déjà concouru et gagné pour obtenir l’appel d’offres du Cara (centre de demandeurs d’asile) de Castelnuovo di Porto, un business de près de huit millions d’euros par an, puis du Cie (centre de rétention) de Gorizia, et avoir vu ces attributions être annulées pour des problèmes juridiques, GEPSA a finalement réussi à s’adjuger la gestion du centre de rétention via Corelli deMilan.

A ses côtés il y aura une association culturelle de la ville d’Agrigento nommée Acuarinto, déjà associée lors des deux précédentes tentatives de gagner ces appels d’offres. L’appel qui confie à l’association sicilienne l’objectif de s’occuper des enfermés et à l’entreprise française la gestion et la mise en sécurité des zones et des cours de promenade, devrait rester valide, même après la décision du Ministère de l’Intérieur de changer temporairement l’utilisation de la structure.

Du 15 septembre jusque fin mars, Acuarinto et Gepsa, avec les ex-employés de la Croix Rouge qui ont été réembauchés, n’auront en effet en face pas des sans-papiers en attente d’expulsion mais des hommes et des femmes sous le statut de réfugiés. On ne sait pas encore si le passage provisoire de l’ « urgence clandestins » à l’ « urgence réfugiés » changera quelque chose au tarif établi précédemment avec la préfecture de police de Milan, qui prévoyait 40 euros par personne contre les 54 euros par jour qu’empochait auparavant la Croix Rouge. Le nombre de places d’enfermement resterait par contre de 140.

L’entrée officielle de GEPSA dans le monde de l’enfermement en Italie n’est pas une petite nouveauté, et nous pensons qu’elle mérite deux mots de plus. GEPSA, filiale de COFELY, qui appartient elle-même à la multinationale de l’énergie GDF-SUEZ, a été créée en 1987 pour exploiter les possibilités que l’Etat français offrait alors aux entreprises privées pour participer au marché de la gestion et de la construction des lieux d’enfermement hexagonaux. Une ouverture au privé liée à la décision de l’Etat français d’augmenter le nombre de places disponibles dans ses prisons, dont GEPSA a certainement fourni une contribution importante, si bien qu’on peut la considérer comme le principal partenaire de l’Administration pénitentiaire.

Son acronyme révèle qu’elle s’est spécialisée dans la « gestion des services auxiliaires dans les établissements pénitentiaires » et en réalité, au sein de la logistique de la détention, GEPSA fait un peu de tout : manutention générale et des systèmes électriques, hydrauliques et thermiques, nettoyage des bâtiments, informatique, nettoyage des espaces verts, nourriture, transport et linge des détenus, restauration du personnel pénitentiaire.
L’autre activité dans laquelle GEPSA se distingue est l’exploitation du travail des prisonniers à travers la gestion de nombreuses entreprises à l’intérieur des prisons. Chaque jour, 1700 détenus sont mis au travail par GEPSA et chaque année 180 d’entre eux sont recasés dehors après leur sortie de prison.
Pour donner d’autres chiffres, GEPSA gère 34 prisons et 8 centres de rétention pour une superficie de 715 000 m², elle participe à un consortium qui s’occupe de la construction de 4 autres prisons. Elle lave 8 tonnes de linge et prépare 14500 repas par jour, et compte 400 employés.

Ces chiffres aident à se rendre compte ce qu’est GEPSA, et du fait qu’elle puisse possiblement devenir ce gestionnaire unique des centres de rétention italiens dont parlent depuis longtemps les autorités. A ce propos, en plus de sa taille, son expérience acquise dans le monde carcéral, dont la gestion des dispositifs de sécurité de la plus grande prison d’Europe (Fleury-Mérogis), joue en sa faveur.
L’éventualité que GEPSA devienne le futur gestionnaire unique des centres de rétention italiens ou même qu’elle ne fasse que se substituer à la Croix Rouge dans la gestion d’un grand nombre de ces centres, pourrait rendre la résistance des enfermés plus difficile et risquer de plomber un peu plus le moral des initiatives à l’extérieur … Ne pas avoir face à soi une Croix Rouge sur laquelle tirer mais une lointaine société française pourrait augmenter le sentiment d’impuissance. Mais à bien y réfléchir, pour agir, nul besoin de se rendre jusque dans la rue Henri Sainte-Claire Déville à Rueil-Malmaison (voir ici le lien avec toutes des adresses GEPSA en Italie).

[Traduit de l’italien, « Voilà Gepsa« , de macerie @ Settembre 7, 2014]


Historique de Gepsa (Cofely, GDF-SUEZ)

1987 : création de Gepsa pour répondre à la demande de l’État de déléguer certaines fonctions à des entreprises privées dans le cadre d’un programme de modernisation du parc pénitentiaire.

1990 : obtention, en association avec Eurest et Cofely d’un marché de fonctionnement de 5 établissements du programme 13 000 places, pour une durée de 11 ans.

2002 : obtention dans le cadre du marché de renouvellement du programme 13 000, de 15 établissements pour une durée de 8 ans.

2005 : GEPSA assure l’entretien maintenance de la base militaire de Satory pour une durée de 7 ans.

2006-2009 : réalisation avec l’administration pénitentiaire d’un programme européen (Equal) en faveur la mise en réseau des différents acteurs de la réinsertion au profit des personnes les plus éloignées de l’emploi. Les initiatives qui ont été validées ont été essaimées sur un grand nombre d’établissements.

2007 : obtention du Trophée national de l’entreprise citoyennedélivré par le Cidan sous le haut patronage du Sénat, récompensant des actions menées en faveur de la réinsertion.

2009 : obtention de la prise en charge de 10 nouveaux établissements pénitentiaires issus du programme 13 200 places (dont 7 ont été construits en partenariat public-privé). Gepsa assure l’ouverture de ces 10 établissements en 18 mois.

2010 : Gepsa renouvelle le marché de fonctionnement obtenu en 2002 pour 6 établissements.

2011 : après 40 ans de gestion interne, l’administration pénitentiaire confie à Gepsa l’entretien-maintenance de la Maison d’arrêt de Fleury-Mérogis (3 500 places), au fur et à mesure de sa rénovation.

 

 

repris des brèves du désordres

 

[Drôme] Trois véhicules de la croix-rouge en feu

22 juin 2014.

Pour des infos sur le rôle de la Croix-Rouge dans la machine à expulser, on peut lire la brochure ici  » La Croix-Rouge collabore aux expulsions. Autour de quelques vautours de la machine à expulser #1« .

la presse via cettesemaine

[Isère] Un collabo… en feu ! Incendie chez vinci facilities

Ammendum. Des traces d’hydrocarbure et la presence de deux départs de feu distinct, laisse penser qu’il s’agit bien d’un acte volontaire.

18 juin 2014.   On apprend par la presse que les locaux de Vinci-facilities à Saint-Martin-Le-Vinoux ont mysterieusement pris feu dans la nuit.  Les dégâts seraient importants, le feu s’est étendu sur 500 mètres carrés et les 45 employés sont au chômage technique. On ne peut malheureusement pas affirmer que le feu soit volontaire, en revanche, on peut se réjouir de voir un collabo au feu. Comme groupe BTP, Vinci construit taules, centres de rétention, grands projets utiles au développement de l’économie et du contrôle. Avec sa filière « services » vinci-facilities (ex-GTM Multiservices), souvent dans le cadre de partenariats-public-privés, ils co-gèrent les merdes qu’ils ont créés, lavant les chiottes, fournissant la bouffe ou le linge, comme c’est le cas dans les centres de rétention de Marseille, de Sète et du Mesnil Amelot. 

 

 

 

[Paris] Police cherche délateurs

13 juin 2014. Selon un article de presse, la police parisienne demanderait aux agents SNCF de les renseigner sur les ventes de billets aux personnes d’origine afghane, cherchant à arrêter des sans papiers en partance pour Calais ou le nord de l’Europe. Les travailleurs sociaux employés dans les centres d’accueil de jour du quartier ont également été sollicités. On ne sait pas ce qui a été acté mais il ne serait pas surprenant que la direction de la SNCF ait accepté, toujours dans les bons coups quand il s’agit de balancer des sans papiers.

[Mayotte] Un collabo

Bernard Loubat16 juin 2014. On apprend par un article de la rubrique économie du journal La Dépêche qu’une entreprise de menuiserie (aluminium) SOMALU située dans les alentours de Castres (81) vient de décrocher le marché pour la construction du nouveau centre de rétention de Mayotte. Le chantier devrait commencer d’ici un mois. Le directeur de l’entreprise, Bernard Loubat, vente dans l’article ses nouvelles innovations, notamment l’option « pare-balles »

Adresse : Le Causse, 81290 Labruguière
Téléphone :05 63 71 31 00

[Italie] Vitres brisées et incendie de hangar

cara

18 mai 2014. Jeudi 15 mai au matin en sortant de sa maison de Rome, un conseiller d’administration de la cooperative Auxilium, a trouvé les fenêtres de sa voiture en éclats. Si pour l’instant personne n’a avancé l’hypothèse que le verre se soit cassé tout seul, peut-être pour encaisser les sous de l’assurance(1), le président de la coopérative, le très catholique Prêtre Francesco Chiorazzo, a, lui, parlé franchement. Selon lui, l’épisode du verre brisé est d’une manière ou d’une autre lié à l’incendie d’un hangar(2) au Cara (centre de demandeur d’asile) de Bari et avec la révolte au cara de castelnuovo, tous deux gérés par la coopérative Auxilium. « il est évident, à ce stade,  qu’on est victime d’une attaque révoltée contre auxilium ». Rosario Altieri, président de l’AGCI (association générale des coopératives italiennes) a immédiatement exprimé sa solidarité et sa proximité avec la coopérative, qui en plus de ces deux Cara, gère les CIE de Rome et de Caltanisseta.

(1) En référence à l’histoire d’un chauffeur du procureur de Turin, Rinaudo, qui a inventé une agression, pointant du doigt les anarchistes en parlant d’intimidation, et espérant toucher l’assurance…

(2) incendie survenu à 7heures du matin le 16 mai dont l’origine reste à déterminer…

traduit de macerie

 

[Valence, Espagne] Grève de la faim au CIE de ‘Zapadores’ contre les expulsions et les conditions de rétention

Mardi 15 avril 2014, plus de 100 sans-papiers enfermés au CIE de Zapadores à Valence se sont mis en grève de la faim contre les conditions de rétention merdiques et les récentes vagues d’expulsions.

La veille, lundi 14 avril vers 20h00, les flics ont fait irruption en masse et à l’improviste au centre de rétention de Zapadores pour expulser onze migrants d’origine malienne et les embarquer de force dans un vol de Barajas (Madrid) en direction de Bamako. Le 7 mars dernier déjà, il y avait eu une vague d’expulsions de migrants d’origine malienne et nigériane vers le Mali, avec un arrêt à Lagos.

En Espagne, la loi espagnole stipule que les flics doivent annoncer aux sans-papiers toute procédure d’expulsion à l’avance, ce qui laisse un minimum de temps pour s’organiser afin d’enrayer/retarder l’expulsion.

Le collectif de soutien aux migrants sans-papiers CIEs No pointent notamment les méthodes de plus en plus immondes utilisées par la police pour expulser les sans-papiers, à l’arrière de vols commerciaux gérés par Air Europa. Les migrants sont embarqués menottés et enchaînés au niveau des chevilles avec camisole de force.

Le collectif a organisé plusieurs manifestations devant le CIE et appelle au boycott (sic!) des sociétés Air Europa, Globalia et de leurs filiales pour protester contre les expulsions.

Dimanche 20 avril, onze migrants étaient toujours en grève de la faim.

Les migrants tentent régulièrement de rejoindre l’Espagne en passant par les villes à la frontière avec le Maroc, faisant face aux uniformes assassins des gardes-frontières et de la police des deux pays.

Sabotons la machine à expulser !

Reformulé de plusieurs articles de la presse espagnole par le chatnoiremeutier