Sans Papiers Ni Frontières

Icon

Contre les frontières et leurs prisons

[Zurich] Pierres solidaires contre le consulat espagnol

Dans la nuit du 24 au 25 mars 2014, en solidarité avec les récents événements dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, les fenêtres du consulat espagnol de Zurich, situé sur la Hotzestrasse, ont été endommagées. Sur le mur en face du bâtiment, on pouvait lire : « De hautes clôtures de 7m et des militaires ? De la colère et des pierres ! »

L’État espagnol est l’un des différents acteurs qui militarisent et bloquent les frontières de l’Europe, pour garder les « indésirables » à l’extérieur. Les événements récents montrent cependant que le dispositif de la forteresse européenne, avec ses hautes clôtures de 7m, commence à faiblir lorsque les individus en révolte n’acceptent plus cet obstacle.

Ainsi, lorsque le préfet de Melilla accuse les « réfugiés » d’être violents parce qu’ils utilisent des pierres contre la police des frontières, nous nous reconnaissons dans cet acte et recourons aux mêmes moyens pour soutenir la révolte.

Attaquons sans cesse les obstacles qui se trouvent sur le chemin de la liberté !

Traduit de l’allemand (avec retard) de indymedia Linksunten par brèves du désordre

 

[Australie] Attaque coordonnée en solidarité avec les sans-papiers enfermés

28 mars 2014. Dans les premières heures du 28 mars, nous avons coordonnée une attaque à la fois contre les locaux de Transfield* sur St.Kilda road à Melbourne et contre les bureaux de l’entreprise Toll** au sud de Melbourne.

De la peinture et du verre ont été jetés, pulvérisés tout autour, et les mots « Brûlons le complexe industriel carcéral« , « Fuck Transfield« , « Hors de Nauru« , et autres ont été peints sur les murs des bâtiments.

Nous avons spécifiquement ciblé ces sociétés et les lieux de travail, parce que nous pensons qu’il faut niquer quiconque pouvant profiter de la rétention indéfinie d’êtres humains en Australie et à l’étranger.

Nous refusons d’accepter que le gouvernement australien, et les entreprises privées sous contrat avec lui, puissent s’en sortir en criminalisant, arrêtant, torturant et tuant des gens qui tentent de chercher réfuge***.

Nous croyons que les gens ont le droit de passer n’importe quelle frontière n’importe où pour chercher refuge de la guerre, de l’oppression, du colonialisme et des difficultés économiques que beaucoup de personnes fuient.

Avec cela, nous disons aussi au gouvernement australien: vous n’avez pas l’autorité pour refuser l’entrée et le refuge aux gens sur une terre qu’on a jamais cédé. Vous ne pouvez pas refuser le refuge aux gens sur une terre que vous avez volé !

Solidarité avec toutes les personnes en centre de rétention et en prison partout !

Traduit d‘anarchistnews.org, 24/04/2014 à 23h19 par lechatnoiremeutier

NdT:

*Entreprise australienne de services de maintenance, de développement d’infrastructures énergétiques et de ressources, d’infrastructures industrielles. Sévissant en Australie, en Nouvelle-Zélande, aux Philippines, en Nouvelle-Calédonie, au Canada, aux Etats-Unis, au Chili et en Inde, cette entreprise travaille aussi dans le secteur de la défense des Etats et apporte des soutiens logistiques aux armées. Elle est aussi connue pour enfermer les migrants sans-papiers des centres de Manus et Nauru en Australie. En février dernier, le directeur de Transfield Holdings, Luca Belgiono-Nettis, a démissionné suite à des protestations contre la gestion de l’enfermement des migrants et suite à un boycott massif des filiales de l’entreprise.

**Entreprise apportant des solutions logistiques dans tous les secteurs de l’industrie. Travaillant dans plus de 50 pays dans la région du Pacifique, elle s’enrichit entre autre avec les extractions et l’acheminement de ressources minières et de gaz.

***Fin février 2014, un sans-papiers kurde iranien, Reza Barati, est mort dans le centre de rétention de l’île de Manus, en Australie. En réponse, des solidaires se sont rassemblé-es durant plusieurs heures devant le bureau du ministère de l’immigration à Melbourne.

[MàJ][Toulouse] Rassemblement devant le C.R.A, samedi 19 avril à 12h

Notre ami, Nabil, jeune tunisien, risque l’expulsion d’un moment à l’autre.
Il est en ce moment détenu au centre de rétention de Cornebarrieu.
Installé en France depuis plusieurs années, il a tout ici, ses amis, un travail, des projets…

Lundi dernier, la police a essayer de l’expulser vers la Tunisie, nous étions nombreuses et nombreux à le soutenir à l’aéroport en essayant de convaincre les passagères et passagers du vol de s’opposer à cette expulsion. Il a refusé d’être embarqué et a été ramené au CRA après avoir été malmené.
Une nouvelle tentative peut avoir lieu n’importe quand.

Nous comptons le soutenir jusqu’au bout pour empêcher son expulsion et sommes déterminé-e-s tout comme lui à ne pas laisser faire cette situation insupportable qui le touche lui aujourd’hui comme des centaines d’autres tous les jours.

Les conditions de vie au CRA sont désastreuses et on nous en fait écho de l’intérieur. Face à ces violences institutionnelles : humiliations, violences diverses, nourriture périmée… chaque acte de résistance doit être soutenu.

Nous appelons à nous mobiliser autour de Nabil pour obtenir sa libération, nous appelons à exprimer notre solidarité avec tous les prisonniers et toutes les prisonnières du CRA ainsi qu’à toutes les personnes privées de papier et exploitées, traquées, maltraitées par l’administration policière de ce pays, par le racisme banalisé et instrumentalisé par l’Etat français, les politicards et tous leurs alliés.

Solidarité avec Nabil, liberté pour lui, liberté pour toutes et tous.

(RDV à 11h30 sur le parking intermarché à côté, pour partir ensemble vers le CRA.)

Trouvé sur iaata

Mise à jour 19 avril. Le rassemblement  s’est tenu devant le CRA de Cornebarieu en banlieue de Toulouse et à proximité de l’aéroport. Bruit, slogans, insultes contre les matons, gendarmes et gestionnaires du centre, deux heures durant les retenus ont pu entendre et échanger avec la cinquantaine d’individus solidaires présente. Malgré la frustration et le sentiment d’impuissance, une solidarité manifeste a été exprimée contre les murs et les frontières de ce monde de merde.

Détruisons les centres de rétention !

[Seattle] Attaque de la wells fargo, sabotage de distributeur et banderole en solidarité avec les migrants en lutte du centre de rétention de Tacoma

3 distributeurs sabotés

Mercredi 9 avril. Durant la nuit 3 distributeurs de billets ont vu leur fente à carte de crédit scellée. Ceci en solidarité avec les grévistes de la faim en centre de retention et pour Amélie fallon et Carlos.(voir ici (anglais et espagnol) et )

– Des anarchistes

traduit de 325

Banderoles solidaires avec les migrants en lutte du centre de rétention de Tacoma

Vendredi 11 avril, trois banderoles ont été suspendues à plusieurs ponts d’autoroute à Seattle. C’est en solidarité avec les grévistes de la faim détenus au centre de rétention du nord-ouest à Tacoma (dans l’Etat de Washington) un bâtiment qui actuellement emprisonne et expulse des migrants de partout aux Etat-Unis. C’est aussi pour ceux en grève de la faim dans un établissement semblable au Texas, géré aussi par GEO.

Les banderoles se lisent comme ceci: Détruisons les frontièresSolidarité avec les grévistes de la faim du NWDC* et Feu aux ICE**, solidarité avec les grévistes de la faim.

Avec ce petit geste nous envoyons de la force à ceux qui refusent l’autorité de leurs matons. Nous envoyons le message qu’ils ne sont pas seuls et que leur lutte n’est pas isolé.

Mort aux matons,

Feu aux prisons !

Traduit de l’anglais de PSA, 13 avril 2014 par lechatnoiremeutier

*NorthWest Detention Center

**Immigration and Customs Enforcement – ICE

 

 

La Wells Fargo attaquée en solidarité avec les grèviste de la faim du centre de Tacoma

 

Tôt le matin, le 28 mars, nous avons couru vers la banque Wells Fargo au Madison Park. En quelques joyeux instants, nous avons jeté quelques pierres au travers leur fenêtre puis sommes parti. Ce fu facile, drôle et exhaltant.

Nous avons été inspiré par la défiance des détenus de la prison pour étrangers de Tacoma, en grève de la faim, qui demande à être mieux payés, à manger mieux, à avoir un meilleur traitement, moins de commission et plus d »équité. Nous avons été heureux d’entendre que les 70 plus grévistes ont rejoint la grève de la faim à partir de lundi.

Wells

Wells Fargo a été choisi en tant que cible, car il est l’un des principaux financeurs du Groupe GEO qui possède et exploite la structure ICE  de Tacoma. Tant qu’il y aura des frontières et le capitalisme, les êtres humains seront mis en cage, déshumanisés, et traités comme rien de plus qu’un moyen pour faire du profit. Les déportations sont un exemple de la violence inhérente au capitalisme et à l’état. Les frontières sont des lignes arbitraires établies aux fins du maintien de la suprématie blanche et de l’impérialisme.Attaquons les frontières
Attaquons les banques
Attaquons les ICE
Attaquons les prisons
traduit de : psa

[Rennes] Communiqué à propos de l’agitation et des actions contre les expulsions de sans-papiers

Apeuré et dos au mur : « la gauche unie » face à sa politique raciste

« Tout est français, c’est-à-dire haïssable au suprême degré. » Arthur Rimbaud, mai 1871

Aly Touré, étudiant à Rennes, assigné à résidence depuis janvier, a été incarcéré en Centre de Rétention Administrative lundi dernier. Son expulsion était prévue jeudi. Grâce au rapport de force que nous avons réussi à imposer en ces trois jours de lutte, Aly est libéré.

Mercredi, à l’annonce de son expulsion imminente, des étudiants se sont réunis et ont organisé les débrayages de Rennes 2 et du lycée Coëtlogon. L’objectif était d’occuper la préfecture de Beauregard pour exiger la libération et la régularisation immédiate d’Aly. Elle fut investie au cri de « Des papiers pour tous ou pas de papiers du tout », et le mobilier réorganisé afin d’y tenir une AG. Une banderole « Contre l’Etat policier » a été accrochée au plafond, celle-là même qui avait été brandie par les lycéens lors du mouvement contre les expulsions de l’automne dernier. Comme on pouvait s’y attendre, les Brigade d’Intervention et Brigade Anti-Criminalité finirent par nous repousser violemment à l’extérieur, non sans résistance de notre part.

Déterminés à ne pas en rester là, nous avons alors décidé d’amener le débat politique là où il n’est pas ; c’est-à-dire dans le simulacre de débat qui devait se tenir entre Appéré et Chavanat organisé à l’Institut d’Etudes Politiques. A une centaine, nous avons empêché ce récital électoral, consensuel dans son soutien aux expulsions et au racisme d’Etat, en scandant « Libérez Aly ». Un camarade saisit l’occasion pour interpeller Appéré et lui demander de se positionner. En vain. L’agitation a persisté jusqu’à l’annulation du « débat ».

C’était décidément une sale journée pour Appéré ! Nous imaginons son visage se décomposer lorsque, plus tard dans la soirée, elle a appris que 200 personnes avaient forcé les portes d’entrée de son meeting Salle de la Cité, pour exiger l’arrêt de toutes expulsions et la destruction de tous les centres de rétention. En effet, notre camarade Aly n’est que l’un des 30 000 immigrés expulsés chaque année par les pouvoirs de droite comme de gauche. Pendant plus d’une heure, nous avons tenu la tribune, empêchant les carriéristes de la pseudo-gauche –Front de Gauche, EELV, PS et compagnie – de tenir leurs discours électoralistes. « Vous êtes de gauche, prouvez-le ! », criait-on à la salle pendant que quelques militants dépassés essayaient désespérément d’atteindre le micro. Finalement, Edmond Hervé, ancien maire de Rennes, protégé par des notables s’improvisant gros bras pour l’occasion, tentait un discours pathétique en insistant sur la supposée absence de crédibilité de notre action. Et ce alors même que la crédibilité de la gauche locale a été définitivement écornée lorsque nous avons révélé la parfaite hypocrisie de leur communication électorale ! Une fois de plus, la Gauche-Unie-de-Rennes nous accusait de faire le jeu de la droite et du FN, alors même que le gouvernement actuel se vante d’avoir expulsé d’avantage d’immigrés que son prédécesseur.

Nous affirmons au contraire que le FN n’est pas une verrue sur le beau visage de la République, mais la déclinaison la plus autoritaire et réactionnaire de l’ordre républicain. Quant à ceux qui pleurnichent sur notre peu de respect « du droit » et de « la démocratie », nous leur répondons que l’Etat de droit et la démocratie libérale se définissent précisément en établissant une extériorité dans laquelle sont rejetées les personnes jugées indigne d’avoir des droits. Nous n’avons aucune leçon à recevoir de partis qui se disent proches des travailleurs tout en permettant la surexploitation des ouvriers sans papiers. Nous méprisons aussi leurs discours incantatoires à propos de « la citoyenneté », alors qu’ils n’ont même pas été capables en plus de trente ans de tenir leur promesse misérable de « donner aux étrangers le droit de voter aux élections locales ».

La constante augmentation de l’abstention prouve que, depuis longtemps, beaucoup ne croient plus aux promesses de cette fantomatique « gauche unie » ou à l’espoir d’un « front républicain ». En empêchant leur meeting d’union sacrée, il s’agissait pour nous de rappeler que ce soi-disant rempart contre la montée du FN n’est que la façade de leur politique de défense du capitalisme « en crise », et de sa nécessaire composante sécuritaire.

Malgré le chantage d’Appéré proposant un hypothétique rendez-vous en échange de notre départ, nous avons décidé de poursuivre la lutte jusqu’à la libération et régularisation effectives d’Aly, refusant de participer aux stratégies politiques habituelles. Face à notre détermination, contraints et forcés, ils ont quitté la salle. Le meeting fut annulé : Pas de négociation avec les expulseurs !

Jeudi, décidant de continuer la stratégie d’occupation des lieux de pouvoir, nous avons tenté de rentrer dans la mairie. Trouvant porte close, nous avons occupé son annexe. L’action fut animée par des discussions sur les perspectives de la lutte, sur la légitimité de nos moyens d’action et sur la condition quotidienne des sans-papiers.

Vendredi, le tribunal administratif statuait sur le cas d’Aly : il allait être libéré ! Un rassemblement regroupant une centaine de personnes s’était tenu devant un tribunal protégé par un important dispositif policier.

Ces trois jours ont une nouvelle fois montrée qu’il n’y a rien à attendre d’hypothétiques négociations avec les politicards en place. Seule la lutte paie.

Attendez-vous à de nouvelles actions tant que les expulsions continueront !

Etudiant-e-s, Lycéen-ne-s, Chômeurs/euses, Travailleurs/euses en lutte contre toutes les expulsions

Repris du Chat noir émeutier

[Rennes] Perturbation du meeting de gauche unie

26 mars 2014. Un sans-papiers guinéen étudiant, Aly Touré, s’est vu refuser par la préf’ le renouvellement de son titre de séjour avec une OQTF délivrée en novembre dernier, puis confirmée par le TA en février.

Mercredi 26 mars, une centaine d’étudiant-e-s de Rennes II ont occupé le hall d’entrée de la préfecture à Beauregard pour protester contre la menace d’expulsion visant Ali. La veille, Ali a été placé en rétention et les expulseurs lui ont annoncé une déportation dès le lendemain depuis l’aéroport de Roissy.

R2pref

Mercredi 26 dans la soirée, une cinquantaine de solidaires a fait irruption au début du meeting de la « gauche unie » de Nathalie Appéré, candidate au second tour des municipales à Rennes, aux cris de « Libérez Ali »; « so-so-so, so-li-da-ri-té avec les sans-papiers… » Vu la détermination des manifestant-e-s à ne plus entendre les expulseurs de gôche se succéder à la tribune, les organisateurs n’ont pas eu d’autre choix que d’annuler leur meeting.

Contre toutes les expulsions, résistance et sabotage !

Une vidéo de l’occupation des compagnons est visible ici

source : lechatnoiremeutier

 

[Paris] La Croix-Rouge expulse…

… qu’ils ne dorment pas en paix!

La Croix-Roug participe activement à l’enfermement et à l’expulsion des sans-papiers.

Au petit matin du 18 mars, ls vitres du local de la C.R., rue Elisa Lemonnier (12 ardt.) ont reçu plusieurs coups et maintenant ils sont recouverts de jolies étoiles…

Un petit clin d’oeil aux deux retenus condamnés pour la révolte du 14 février au CRA de Vincennes, et aussi aux 5 compagnon.ne.s arreté.e.s pour avoir exprimé leur solidarité avec ls revoltés.

Liberté!

Source : indymedia Nantes

[Gênes] Attaque du siège de la Ligue du Nord

Province de Gênes, 7 mars 2014 – Les vitres du siège local de la Ligue du Nord ont été défoncées comme geste minime de solidarité avec tous les retenus dans les CIE et tous les inculpés de la lutte contre l’État et ses tentacules. Pour Guccio.

Repris de contrainfo

[Melbourne] Attaque contre la société de surveillance ‘G4S’

Dans les premières heures de la matinée du vendredi 28 février 2014, le siège social de G4S – 441 St.Kilda Road de Melbourne, a été attaqué par des personnes indignées par les événements récents sur l’île de Manus. G4S  a été engagé comme responsable de la « sécurité » sur l’île de Manus. Les profits colossaux de G4S se font par leur travail à travers le monde dans la sécurité, les prisons, la surveillance et les « logistiques ». Leurs opérations d’oppression doivent être détruites.

De la peinture a volé dans le ciel et du verre s’est fracassé sur le sol entourant les mots flamboyants à la peinture laissés sur le bâtiment « G4S – Meurtriers ».

Solidarité avec toutes les personnes détenues qui luttent pour la liberté !

Nous encourageons tout le monde à agir : résistons ! émeutons-nous ! détruisons !

Pas de frontières, pas de centres de rétention ni prisons !

Traduit d’anarchist news, par le chat noir émeutier. Photos reprises de hurriya

[Calais] Solidarité avec les migrant-e-s MAJ

1er mars 2014. Banderoles solidaires à Calais alors que 300 personnes ont manifesté dans la journée en soutien aux migrants et pour répondre aux coups de pression de l’extrême droite.

MAJ. Dans la nuit qui a suivit la manifestation de nombreux tags ont été fait dans la ville, en solidarité avec les migrant.e.s et antifascistes. Le même nuit la permanence électorale de la maire de Calais, Natacha Bouchart a été attaqué : porte défoncée; mobilier endommagé. Cette nuit là, cinq personnes ont été arrêtées : deux pour les tags et trois pour la dégradation de la permanence. Les cinq ont également refusés de se soumettre aux prises d’empreintes et photos et qu’une partie d’entre-eux ont refusé de donner leur identité lors de la garde-à-vue. Jugé.e.s en comparution immédiate lundi 3 mars, le procureur a demandé des condamnation à six mois pour les dégradations au local de campagne et trois pour les tags.

Ils/elles ont finalement été relaxés pour ces faits mais condamnés à trois mois de sursis pour le refus d’empreintes.

plus d’infos sur indymedia lille