Dans la soirée de vendredi 19 juillet 2013, une révolte a éclaté à la prison pour migrants sur l’île de Nauru en Australie. Plusieurs bâtiments de la prison ont été incendiés et près de la moitié des demandeurs d’asile de la prison (où sont enfermés environ 500 migrants) se sont échappés du centre. Leur presse affirme que 95% des bâtiments de la prison sont partis en fumée, dont le toit qui s’est effondré.
Samedi 17 août alors qu’un rassemblement se tenait devant le centre de rétention une trentaine de retenus sont montés sur les toits du CIE de Gradisca criant et déployant une banderole. Ils demandaient notamment des nouvelles des deux tombés du toit et emmenés à l’hôpital le 12 août dernier. À 22h il y avait toujours du monde sur le toit.



Un sans papiers enfermé au centre de rétention de Metz s’est fait la belle depuis l’hôpital de Mercy. Il avait été hospitalisé avec une autre personne après qu’ils aient affirmé avoir avalé des cadenas. À l’hôpital, placé dans une pièce non sécurisée, il a réussi à se barrer à la barbe des policiers. Il n’a à priori pas été retrouvé. Bon courage !
Émeute la nuit de la fin du ramadan au CIE de Gradisca en Italie. Apparemment l’émeute avait comme objectif une évasion collective au cours de laquelle une chaise roulante était utilisée comme bélier. L’évasion a échoué à grands coups de matraques et gaz lacrymos.
Le lendemain la tension est de nouveau montée à la prison de Gradisca car ont été emmené-e-s par bus des Erythréen-ne-s qui venaient d’arriver à Lampedusa. Ces dernier-e-s, qui veulent quitter l’Italie pour aller vers d’autres pays, ont apparemment refusé de sortir du bus et menacé de se couper les doigts si on prenait leurs empreintes digitales, sachant que cela signerait leur condamnation à l’expulsion vers l’Italie en cas d’arrestation dans un autre pays et que cela les empêcherait de déposer une demande d’asile ailleurs.
Après une longue médiation ils/elles sont finalement sorti-e-s du bus notamment après qu’il leur ait été promis qu’il n’y aurait pas de prise d’empreinte mais seulement des photos pour leur établir un document de circulation .
D’après la presse
Mise à jour 12 août 2013
Après la révolte du jeudi 8 août un mouvement de protestation a de nouveau éclaté au centre de rétention de Gradisca. Plusieurs prisonniers sont montés sur les toits pour réclamer leur liberté et un meilleur traitement. Plusieurs ont emmené leurs matelas avec eux et annoncé qu’ils resteraient là. Dans la nuit deux des prisonniers qui étaient sur le toit sont tombés alors qu’ils tentaient de s’évader. L’un d’eux est dans un état très grave. Les Erythréen-ne-s qui devaient être hébergé-e-s dans le cara (centre pour les demandeurs d’asile) attenant au CIE de Gradisca et refusaient de descendre du bus et de donner leurs empreintes n’ont pas réintégrer le centre dès ce week end et ont donc disparu dans la nature… sans que leurs empreintes aient été relevées et avec une identité établie juste sur leurs déclarations, ce qui va certainement faciliter leur futur en Europe…

Une émeute a éclatée au centre de rétention de Phuket jeudi 9 août et deux jours plus tard 38 personnes se sont évadées (6 d’entres-elles ont été retrouvées depuis). L’émeute auraient elle même été planifiée pour organiser une évasion. Plusieurs parties du centre ont été détruites : toilettes, caméras de vidéosurveillance… Le reste des prisonniers ont été transférés dans un autre centre de rétention.
d’après la presse
Comme tous les ans en période estivale, les flics foutent la pression au centre de rétention… Cette fois-ci, c’est sur les parloirs qu’ils foutent la pression. Depuis le 6 aôut, les parloirs sont interdits le matin. L’après midi, une seule salle est disponible, et il faut attendre une demi-heure entre chaque parloir. Le prétexte c’est le manque d’effectif. Rappelons-nous que l’année dernière, c’est aussi ce prétexte qui leur servait à déroger aux règles de leur propre règlement intérieur, pour durcir les conditions de rétention, à tabasser les retenus plus que de coutume et à refuser d’appeler médecins ou pompiers quand ces derniers demandaient des soins.
Interdire les parloirs le matin, c’est aussi un bon moyen pour expulser les retenus en toute tranquillité…
Le 6 août, une personne qui venait voir un retenu (notamment pour s’organiser par rapport à son expulsion prochaine) s’est vue refuser l’accès au parloir. En rentrant chez elle, cette personne reçoit un coup de fil du retenu qu’elle allait voir. Celui-ci avait été conduit à l’aéroport en toute discrétion dans la matinée. Malgré l’absence de soutien, le retenu a refusé d’embarquer et il semblerait qu’il a depuis été libéré…
Affaires à suivre…
trouvé sur cestdejatoutdesuite

Samedi soir, au moment du repas, une émeute a éclaté au centre de rétention d’Amygdaleza en banlieue d’Athènes où sont retenues près de 1200 personnes.
D’après les journa-flics et la police, la mutinerie aurait pour cause le passage de 12 à 18 mois de temps maximum de rétention ainsi que l’absence de climatisation et d’électricité du fait de travaux dans le centre. Les retenus auraient attaqué les flics et fait une dizaine de blessés. Les policiers anti-émeute sont arrivés avec grenades assourdissantes et lacrymogènes vers minuit et ont mis une heure à ramener le calme.
Selon des militants il s’agirait, plus précisément, d’une coupure d’électricité rendant la climatisation inopérante pendant trois jours dans au moins deux containers (où sont enfermés les migrants), les transformant ainsi en « fours sombres » dans lesquels ils auraient refusé de rentrer, provoquant colère, insultes et violences de la part des matons. S’en est suivi un conflit généralisé avec de nombreux incendies et les retenus affirment qu’il y a des blessés graves.
une vidéo de l’arrivée des flics anti-émeute
Mise à jour : Une « unité d’habitation » du centre est entièrement partie en fumée, et une dizaine de retenus a réussi à se faire la belle !
Plus quelques photos :




Près de 1 400 sans papiers d’origine marocaine ont été arrêtés à Moscou le 31 juillet, suite à deux rafles menées par la police. Depuis plusieurs jours ces opérations se multiplient : la police et le service fédéral des migrations nomment ça « campagne de décriminalisation » en utilisant le prétexte de la criminalité et du travail clandestin pour justifier ces arrestations massives.
Suite à ces rafles, plusieurs centres de rétention temporaires ont été ouverts pour enfermer les personnes arrêtées. Un a été ouvert dans le quartier de Golyanovo à Moscou et enferme plusieurs centaines de personnes : des barbelés, des tentes avec des lits superposés et des flics.
Pour pallier à l’absence de cadre juridique pour ces camps, le service fédéral des migrations a déposé le 5 août un projet de loi sur la création d’ »institutions spécialisées pour les migrants clandestins en attente de jugement ou d’expulsion vers leur pays d’origine ». Le projet prévoit aussi de créer 83 camps pour migrants dans le pays (il y en a 21 aujourd’hui).
(d’après la presse)
Les retenus du CIE de Turin racontent que plus d’une douzaine d’entre eux ont été déportés ces deux dernières semaines. L’un a tenté de résister mais a finalement été expulsé, après avoir été frappé. Un autre a tenté de s’évader avant d’être repris et frappé lui aussi. Un autre encore s’est entaillé le ventre en signe de protestation, il a d’abord été emmené à l’hôpital puis frappé par un carabinier dès son retour dans le centre. En somme, il ne fait pas bon vivre dans le centre.
Vendredi soir, pour donner du baume au cœur aux prisonniers une dizaine de solidaires s’est une fois de plus rassemblée à Corso Brunneleschi pour un salut rapide avec slogans et pétards. Alors qu’ils s’éloignaient ils sont arrêtés non loin par un discret contingent de policiers : une voiture de la Digos, une voiture de la finanza, trois voitures de flics et deux fourgons pleins de CRS. Tous sont poursuivis pour « allumage dangereux » et trois sont emmenés au commissariat de Corso Tirenno. Deux seront relâchés quelques heures plus tard tandis qu’une compagnonne française qui avait déjà un décret d’expulsion d’Italie lui pendant au nez a été gardée, probablement en l’attente de son expulsion.
Mise à jour 10 août : La compagnonne arrêtée hier, après une nuit à la préfecture, est aujourd’hui passée devant le juge qui a validé l’expulsion, et a donc été raccompagnée à la frontière.
source : macerie
Une cinquantaine de migrants sont parvenus à franchir la frontière séparant le Maroc de l’enclave espagnole de Melilla suite à un assaut massif qui a eu lieu mardi 6 août vers minuit. Un homme s’est blessé au niveau des vertèbres lombaires en chutant de la clôture haute de six mètres.
Ceux qui ont réussi leur tentative seront enfermés au Centre d’accueil temporaire des immigrants (Ceti). Ce dernier, d’une capacité de 480 places, renferme actuellement 850 personnes.
Ces dernières semaine les assaut de la frontière sont
nombreux et
massifs tandis que les flics continuent leurs rafles au Maroc. Des centaines d’immigré-e-s ont été arrêté-e-s et expulsé-e-s à la frontière ou enfermé-e-s dans des camps. Plusieurs migrant-e-s ont été tabassé-e-s. Une femme a été violée par des flics et un homme battu a mort.
FLICS PORCS ASSASSINS
LIBERTÉ POUR TOUS ET TOUTES !