Sans Papiers Ni Frontières

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Contre les frontières et leurs prisons

Marseille : rassemblement au tribunal vendredi 7 septembre 2012, 8h30

Dans la soirée du mercredi 8 août,  des pétards sont lancés  devant le Centre de Rétention (prison pour sans-papiers) du Canet à Marseille. Deux personnes sont arrêtées. Après 40h de garde à vue, ils ont été déféré devant le procureur et le juge des libertés et de la détention. Ils en sortent avec un contrôle judiciaire hebdomadaire et une interdiction de s’approcher des centres de rétention. Ils sont accusés de «mise en danger d’autrui (risque immédiat de mort ou d’infirmité) par violation manifestement délibérée d’une obligation réglementaire de sécurité ou de prudence», alors que les sans-papiers sont quotidiennement mis en danger par les politiques migratoires: des milliers de morts lors de franchissement de frontières, harcèlement policier, rafles, ratonnades, exploitation, enfermement, etc.
Ce procès a lieu dans un contexte d’extrême tension au centre de rétention: tabassages réguliers, camisoles chimiques, refus d’embarquements, actes de résistance individuels et collectifs, rassemblements, etc. Une retenue a frôlé la mort, laissée à l’isolement, elle a du subir une greffe du foie suite à une intoxication. Elle avait déjà refusé deux embarquements. A son arrivée à l’hôpital, son corps était couvert d’hématomes et ses poignets portaient des marques de menotte. Les parloirs sauvages (parler, crier, faire du bruit, pétards, feux d’artifices,…) sont une pratique courante de solidarité avec les enfermés. Si aujourd’hui le chef d’inculpation est aussi lourd, c’est par volonté de stopper la mobilisation et de mettre la pression sur tous ceux qui agissent contre ce centre.
soutenons les deux inculpés
poursuivons cette lutte
RASSEMBLEMENT AU TRIBUNAL LE VENDREDI 7 SEPTEMBRE 2012, 8H30

Marseille : suite des événements au centre de rétention du Canet – 7 au 13 août 2012

Marseille : suite des événements au centre de rétention du Canet

7 au 13 août 2012

Mardi 7 août
18h, rassemblement devant le centre de rétention.
Cette nuit là, fouille générale, les flics ont empêché toute la nuit  les retenus de dormir. Depuis se jour il est interdit aux visiteurs de ramener de la nourriture pour les retenus.

Mercredi 8 août
Un retenu, qui a fait 1 mois de taule  aux baumettes suite à deux refus d’embarquement,  est de retour au centre.
Le soir des personnes se rendent au centre et tirent un feu d’artifice en solidarité avec les retenus.

Vendredi 10 août
Les briquets sont interdits dans le centre. Pour allumer leurs cigarettes, les retenus doivent sonner à l’interphone afin que les flics viennent l’allumer. Les flics se rendent compte qu’un retenu cache un briquet, ils lui confisquent et le tabassent. Le retenu n’en reste pas là, il sonne à l’interphone sans discontinuer pendant une demi heure, jusqu’à se  qu’un flic vienne, le maîtrise au sol, l’écrase et lui dit qu’il ne lui donnera pas de feu.

Samedi 11 août
Un tunisien qui avait déjà refusé l’embarquement est expulsé. Pour ce faire, les flics le baillonent et l’attachent avec du scotch.
La retenue qui était entre la vie et la mort vient de recevoir une greffe du foie, elle est toujours à l’hôpital.

 Lundi 13 août
Le retenu qui a avalé une pile 10 jours auparavant n’a toujours pas reçu de soin. Il est pourtant malade et alité.
Un autre retenu est malade, il doit suivre un traitement 2 fois par jour, mais le matin comme le soir il doit batailler pour qu’on lui donne ses médicaments. Pour protester, il boit des produits ménagers (eau de javel et détergeant). Les flics le tabassent , lui donnent des vomitifs et l’enferment en cellule d’isolement pendant 8h.

 

Algérie : 14 harragas incarcérés à Mostaganem, puis libérés – 8 août 2012

MISE À JOUR :

Lundi 12 août, les 14 ont été présentés devant le tribunal qui les a relaxé du chef d’inculpation d’émigration clandestine.

Devant le tribunal, beaucoup de gens étaient venus les soutenir.

Algérie : 14 harragas incarcérés à Mostaganem – 8 août 2012

14 harragas qui tentaient de rejoindre les côtes espagnoles depuis l’Algérie ont été arrêtés en mer et présentés devant le magistrat instructeur du tribunal de Mostaganem qui a ordoné leur mise sous mandat de dépôt préventif au centre de détention de Sidi Othmane. 

Marseille : Récit de l’occupation du radar du Cartage – 4 août 2012

Marseille : Récit de l’occupation du radar du Cartage – 4 août 2012

Le samedi 4 août, les flics avaient prévenus les retenus d’une expulsion collective vers la Tunisie, par bateau. Des personnes extérieures au centre décident de s’opposer à cette expulsion.
Jusqu’au dernier moment, les infos provenant du centre n’indiquent aucun départ. Puis, rapidement, un retenu est emmené. Deux autres, en provenance de Nîmes, sont déjà à bord.

Une banderole « NON AUX EXPULSIONS » est déployée, visible par les passagers du bateau.
Une dizaine de personnes pénètrent dans le port en grimpant un grillage et montent à bord du Carthage, un bateau appartenant à la compagnie Tunisienne CTN. Ils se trouvent donc en territoire tunisien , ce qui implique la présence de flics tunisiens et des difficultés pour l’intervention des flics français. Dès qu’ils arrivent à l’entrée du bateau, ils se précipitent en courant à l’avant de la cale, empruntent un escalier et arrivent sur le pont le plus haut du bateau. Là, ils occupent la tourelle où se trouvent les radars, les empêchant ainsi de tourner : le bateau est immobilisé.

Ils refusent de descendre de la tourelle tant que les sans-papiers ne seront pas débarqués du bateau. Le capitaine peut prendre cette décision. S’ensuit un dialogue de sourds avec une partie de l’équipage. Le capitaine ne vient pas, plusieurs membres de l’équipage disent être le capitaine. Des
flics tunisiens en civil sont présents. Quatre keufs Français montent à bord, ils viennent au pied du radar, ils ne peuvent rien faire et prennent note des revendications des occupants.

Le temps passe, les passagers sont hostiles aux occupants, les insultes fusent.

Il y a bien quelques personnes qui font des signes de solidarité, de plus en plus discrètement, mais ils ne sont pas nombreux. Alors que le représentant de la compagnie CTN s’engage à faire redescendre un sans-papier. Des passagers complètement hystériques montent jusqu’au radar. Un premier occupant est saisi par les pieds, il est roué de coups jusqu’à la cabine de pilotage. Sept autres descendent sous les coups, les filles subissent des attouchements. Deux personnes grimpent sur une échelle et se trouvent sur le point culminant du bateau, elles descendent quelques instants plus tard.

Tous les occupants se retrouvent dans le poste de pilotage, le capitaine est présent, il refuse de débarquer les sans-papiers prisonniers dans les cellules de la cale. Il menace de partir, les amarres sont détachées. Les occupants n’ont plus le choix que de descendre escortés par l’équipage. Tout le long de la sortie, les coups, morsures, attouchements, pleuvent.

Les keufs français s’emparent des occupants à la sortie du bateau. Un flic tunisien particulièrement violent et vicieux se prend un bon coup de pied dans les couilles, c’est la moindre des choses. Un des occupants esquive les keufs et saute à l’eau, ce qui retarde le bateau une demie-heure de plus. Les pompiers, arrivés en zodiac, le sortiront de l’eau en état d’hypothermie et le conduiront à l’hôpital d’où il sortira tout de suite. Un simple contrôle d’identité orale pour les neufs autres et ils seront reconduits par la Police Aux Frontières à la sortie du port. Les autorités ont préféré ne pas engager de poursuites, certainement afin de ne pas ébruiter la situation dans le centre de rétention du Canet. L’expulsion n’a pas pu être évitée cette fois-ci.

Le déchaînement de haine de certains passagers est à l’image de la guerre de tous contre tous que nous subissons au quotidien. En ces temps de crise, les pauvres s’entre-tuent au bénéfice de l’État et des patrons, les identitarismes pullulent, alors qu’il est plus que temps de se montrer solidaire !

Même si nous savons que ce n’est pas en évitant une expulsion qu’on abattra les murs et les frontières, cette action a permis de sortir de la résignation et des beaux discours, et de tisser des liens de solidarité active avec les retenus. Elle a reçu un bon accueil à l’intérieur du centre.

La solidarité peut s’exprimer aussi au-delà des mots. Il est possible de soutenir de manière offensive.

Avec ou sans papiers, nous vivons tous dans le même monde.

Nous ne nous battons pas seulement pour la fermeture des centre de rétention et la régularisation de tous les sans-papiers mais surtout contre le monde qui les produit.

Italie : Encore des protestations au CIE de Turin – 5 août 2012

Encore des protestations au CIE de Turin – 5 août 2012

(ce jour là, une vidéo est sortie de l’intérieur du centre de rétention : http://www.youtube.com/watch?v=r2gE1e744XU&feature=player_embedded)

À moins de deux semaines des dernières protestations, une autre nuit de bordel a agité le centre de rétention du corso Brunelleschi à Turin.  Suite au tabassage d’un des retenus à l’intérieur de l’infirmerie du centre, les retenus des sections jaune, violette et rouge ont commencé a brûler des matelas. La police intervient en lançant une grosse quantité de gaz lacrymogènes, mais sans entrer dans les sections. Les pompiers interviennent à leur tour, en utilisant les canons à eaux contre les retenus. Le bordel a duré d’environ une heure du matin à cinq heures. Au final, il n’y a ni blessés ni arrêtés parmi les retenus. En revanche, trois d’entre eux montent sur les toits de la section jaune, et déclarent ne pas descendre avant d’avoir parlé avec quelqu’un du bureau de l’immigration.

À 18h aujourd’hui, quelques dizaines de de solidaires se sont rassemblées devant l’ancienne entrée du centre entre le corso Brunelleschi et la via Monginevro et ont commencé à marteler le portail, bloquant aussi la circulation. Après quelques minutes, le groupe parcourt brièvement la via Monginevro en manifestation puis se disperse. Une heure plus tard, d’un autre côté de la ville, le siège de la Croix Rouge, via Bologna, est recouvert de tags et de taches de peinture. Une des caméras de surveillance est détachée du mur.

À huit heures du soir, la police entre dans les sections su centre pour effectuer des fouilles. En outre, deux retenus de la section jaune sont mis à l’isolement et trois autres sont changés de section. On apprend par la suite que les trois personnes qui étaient montées sur le toit en sont descendues à cause des fortes précipitations.

http://www.autistici.org/macerie/?p=29210

Melilla : nouveau passage collectif de migrants – 7 août 2012

Melilla (enclave espagnole au Maroc) : nouveau passage collectif de migrants – 7 août 2012

Mardi 7 août, près de cinquante migrants ont pris d’assaut les clôtures filaires entre le Maroc et Melilla. Une vingtaine ont réussi à passer, les autres ont été repoussés, certains blessés, par les flics et militaires. Deux flics de la garde civile espagnole ont également été blessés.

[Grèce] Rafle à Athènes, Patras et Evros, 5 août 2012

Rafle à Athènes, Patras et Evros, 5 août 2012

Début août, la police grecque a organisé la plus grosse rafle jamais vue dans les villes  d’Athènes, Patras et Evros. L’opération, appelée « Xenios Zeus« , a été menée sur 4 jours et a mobilisé plus de 2000 flics à Athènes et 2500 à Evros (région frontalière avec la Turquie).

En tout, 6 400 immigrés ont été arrêtés et détenus par la police pour vérifier leur identité. La plupart des personnes sans papiers ont été enfermées dans des centres de rétention situés en Thraces (région à la frontière gréco-turque), point principal de passage des migrants.

Le porte-parole de la police à Athènes, Christos Manouras, a déclaré à la presse que l ‘objectif est de « reconduire les sans papiers à leur pays d’origine, fermer les frontières (…) et faire en sorte qu’Athènes redevienne une métropole de droit avec une qualité de vie« .

Marseille : occupation du radar du Carthage en solidarité avec les sans-papiers – 4 août 2012

Marseille : occupation du radar du Carthage en solidarité avec les sans-papiers – 4 août 2012

Aujourd’hui à Marseille, samedi 4 août, un sans papiers a été expulsé vers la Tunisie.

Nous sommes montés sur le bateau Carthage de la compagnie CTN pour empêcher cette expulsion. Nous sommes restés environ une heure sur le toit du bateau pour tenter de négocier avec le capitaine la libération de la personne retenue. Le commandant a refusé toute négociation, allant même jusqu’à nous menacer de nous embarquer jusqu’en Tunisie, pendant que d’autres membres de l’équipage et certains passagers nous menaçaient de coups, blessures et viols sur le trajet. Nous avons été violemment descendu du toit du bateau et escortés jusqu’à la sortie par certains membres de l’équipage, tentant de nous « protéger » de leurs collègues. Un certain nombre de personnes venues soutenir cette action ont pu être témoin de toute cette violence verbale et physique.

Malgré la mobilisation, la personne retenue a été expulsée. Au regard du déroulement des faits, nous sommes très inquiets du sort de cette personne, pendant le trajet et à l’arrivée du bateau.

Cette action s’inscrit dans un contexte de tension extrême au centre de rétention du Canet où se multiplient les tabassages quotidiens et de nombreuses expulsions violentes : une femme se retrouve hospitalisée entre la vie et la mort après deux refus d’expulsion.

SOLIDARITÉ MASSIVE AVEC LES SANS-PAPIERS!
ARRÊT DES EXPULSIONS!
FERMETURE DE TOUS LES CENTRES DE RÉTENTION!

Marseille l’été… Son soleil, ses plages… et son centre de rétention !

Marseille l’été… Son soleil, ses plages… et son centre de rétention !

RASSEMBLEMENT DEVANT LE CENTRE DE RÉTENTION DU CANET MARDI 7 AOÛT, 18 H

Boulevard des Peintures, 13014, Métro Bougainville
première rue à droite Boulevard Danièle Casanova en sortant du métro
Bougainville

Pendant que les touristes se prélassent au bord de l’eau, visitent le vieux port en chantier et sirotent leur pastis en attendant 2013, la machine à expulser poursuit son cours …

Dans le centre de rétention, la tension monte. Le centre est plein, environ 120 retenus. En sous effectifs, les keufs demandent des renforts à la préfecture. D’ailleurs, ils n’autorisent qu’un parloir à la fois. Depuis 15 jours une grande partie des retenus font le ramadan. Ce qui implique une modification des horaires (repas à 21h, fermeture des cellules de 23h à 3h), et une tension palpable à l’intérieur du centre. Les retenus sont gavés de médicaments, et si malgré tout ils se rebellent, ils ont droit à une injection. Ces derniers jours il y a eu des tabassages en règles.

Petite chronologie non exhaustive des événements des derniers jours :

Dans la semaine du 23 au 28 juillet, un retenu se taillade le bras. Il est amené menotté à l’infirmerie. Le docteur lui fait une piqûre. De retour à sa chambre, il s’endort pendant 18h.

Dimanche 29 juillet
Expulsion de 13 personnes vers la Tunisie. Départ du centre à 6 du mat. 4 retours volontaires sont embarqués sans difficulté. Parmi les 9 autres, l’un part en courant dans la cale du bateau où il y a toutes les voitures de touristes. Il casse une vitre de voiture. Les 8 autres en profitent pour s’éparpiller dans différentes directions. Les flics n’étant pas assez nombreux, ils décident de ramener les retenus au centre.

Lundi 30 juillet
Refus d’embarquement d’un marocain par avion. Un téléphone avec caméra et appareil photo intégrée est dans le centre de rétention. C’est un téléphone interdit, afin d’éviter la diffusion à l’extérieur d’images dérangeantes… Un retenu, connu dans le centre pour être une balance, protégé par les flics, leur en parle. Les flics récupèrent le téléphone, vers 3 h du mat. Les retenus ne se laissent pas faire. Dans le bordel, un retenu se casse le pied. Comme la police ne veut pas amener le blessé chez le médecin, les retenus décident d’appeler les pompiers. Une fois devant le portail, les flics ne laissent pas rentrer les pompiers. Les retenus insistent à plusieurs reprises pour que les flics acceptent d’amener le blessé à l’hôpital. Au bout d’un certain d’un temps, trois flics enfilent des gants, et amènent prétendument le retenu chez le médecin. En fait ils l’emmènent dans une salle sans caméra et le frappent.

Mardi 31 juillet
Le soir, du shit est envoyé de l’extérieur dans la cour de promenade. Un retenu le prend. Les flics l’identifient à l’aide des caméras. Ils l’emmènent dans une pièce sans caméra. Ils utilisent une matraque électrique pour le mettre ko. Une fois au sol, ils le frappent.
Ce sont toujours les 3 même flics qui agissent, pendant que 2 sont à l’intérieur et tabassent, le troisième reste devant le porte fermée pour couvrir ses collègues. Quand les fics s’en vont, le retenu est au sol inconscient. Ce sont les autres retenus qui l’évacuent et le réaniment à grande eau.

Régulièrement les flics doivent compter nominativement les retenus. Dans le centre il y a des interphones qui permettent à la police de faire l’appel sans avoir à se déplacer. Les interphones peuvent aussi servir aux retenus pour appeler les flics. Cette nuit, au moins dans un bâtiment, tous les interphones sont mis hors service par les retenus, ce qui oblige les flics à se déplacer.

Mardi également, une femme retenue depuis le 29 juin, a été conduite en urgence à l’hôpital de la Conception où elle se trouve entre la vie et à la mort, suite à l’ingestion de « substances ».  Après avoir refusé 2 expulsions par avion, elle avait été placée en cellule d’isolement en attendant une 3ème expulsion prévue pour le mardi.
Dès 19h environ, elle avait appelé sa famille pour lui dire qu’elle souffrait depuis sa mise à l’isolement de violents maux de ventre, et pour se plaindre de violences de la part des policiers intervenus pour la maîtriser. De source médicale, ses poignets  présentent des traces de menottage, ce qui indiquerait qu’elle a été attachée dans la cellule, et son visage présentait des hématomes.
Les policiers du Centre n’ont appelé les pompiers qu’à 1h du matin, soit 10 heures après sa mise à l’isolement, et 6 heures après son appel à l’aide auprès de sa famille.

Mercredi 1er août Les interphones sont réparés. Les retenus les font sonner toute la nuit pour harceler les flics. Un parloir sauvage a lieu.
A 23h les flics enferment les retenus dans les cellules. Ils enfilent leurs gants et leurs disent : « rentre dans ta cage ».

Les révoltes éclatent souvent dans les centres de rétention, en France et partout ailleurs. Depuis quelques jours, c’est à la prison pour sans-papier du Canet que les détenus manifestent collectivement leur ras-le-bol. Ce n’est pas une nouveauté, il y a un an déjà des détenus avaient tenté de mettre le feu à ce centre de rétention.

Cette fois-ci, ne laissons pas les retenus seuls face à leurs matons !
Arrêtons la passivité et le silence !
Seule notre solidarité active peut abattre les murs !