Sans Papiers Ni Frontières

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Contre les frontières et leurs prisons

[Calais] Solidarité avec les migrant-e-s MAJ

1er mars 2014. Banderoles solidaires à Calais alors que 300 personnes ont manifesté dans la journée en soutien aux migrants et pour répondre aux coups de pression de l’extrême droite.

MAJ. Dans la nuit qui a suivit la manifestation de nombreux tags ont été fait dans la ville, en solidarité avec les migrant.e.s et antifascistes. Le même nuit la permanence électorale de la maire de Calais, Natacha Bouchart a été attaqué : porte défoncée; mobilier endommagé. Cette nuit là, cinq personnes ont été arrêtées : deux pour les tags et trois pour la dégradation de la permanence. Les cinq ont également refusés de se soumettre aux prises d’empreintes et photos et qu’une partie d’entre-eux ont refusé de donner leur identité lors de la garde-à-vue. Jugé.e.s en comparution immédiate lundi 3 mars, le procureur a demandé des condamnation à six mois pour les dégradations au local de campagne et trois pour les tags.

Ils/elles ont finalement été relaxés pour ces faits mais condamnés à trois mois de sursis pour le refus d’empreintes.

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[Arabie Saoudite] 10 morts lors d’une émeute au centre de rétention d’al-Shemaisi

3 mars 2014

Dans la nuit du dimanche 2 au lundi 3 mars une émeute a éclaté dans le centre de rétention d’al-Shemaisi à Jeddah sur les côtes de la Mer Rouge en Arabie Saoudite. Les flics ont ouvert le feu sur les révoltés, abattant 10 d’entre eux. Flics porcs assassins !

En novembre dernier les rafles massives dans les rues de Riyad avaient entraîné des affrontements avec les flics.

d’après la presse

 

[Italie] Alba Adriatica, contre les CIE et la croix rouge, en solidarité avec Andrea, Sabbo et Gabriele

3 mars 2014. Les journaux locaux rapportent la nouvelle que la présentation du calendrier 2014 de la Croix Rouge à Alba Adriatica a été perturbée dans la nuit par des inconnus. En fait, après les nombreux tags laissés il y a quelques jours sur les murs de la ville contre les forces de l’ordre et en solidarité avec les anarchistes frappés par la répression, la nuit du 2 mars trois moyens de transports de la Croix Rouge (une ambulance et deux fourgons) ont été tagués : « complices des lagers, feu aux CIE, solidarité avec Andrea, Sabbo et Gabriele« .

Repris de Informa Azione

[Perpignan] Deux évasions du centre de rétention

24 février 2014. Deux personnes se sont fait la belle du centre de rétention de Perpignan. Un complice extérieur a découpé les grillages et les trois se sont enfuis en voiture. Bonne cavale !

[Modène] Condamnation

Le 24 février 2014, le tribunal de Modène, par la main du juge Manuela Cortelloni, a condamné trois compagnons accusés d’avoir endommagés le CIE de Modène à la fin d’un rassemblement de solidarité avec les retenus le 16 juin passé. Les peines vont de 8 mois à 1 an sans libération conditionnelle. Deux des accusés sont encore soumis aux mesures préventives de l’obligation de résidence avec restrictions nocturnes. En attendant, comme on le ait, la CIE de Modène a fermé grâce aux dégradations commises par les retenus.

Traduit de macerie

[Turin] Vacarme

27 février 2014. Un peu avant 20 heure, une vingtaine de solidaires se sont rendus devant les murs du CIE de Corso Brunelleschi pour saluer les retenus. Un quart d’heure abondant de vacarme, battitura, slogans, pétards, fumigènes et cris des retenus du centre.

Depuis Macerie

[Melilla] encore un nouveau passage

28 février 2014. Sans doute encouragé.e.s par le passage de 100 personne il y a quatre jours, 300 migrant.e.s ont tenté à 6 heures du matin de passer la frontière entre le Maroc et l’enclave espagnole de Melilla. Divisés en plusieurs groupe, jetant des pierres, des bouteilles et des bâtons contre les flics, 214 migrant.e. ont réussi à passer. Ceux.celles qui n’ont pas réussi ont rebroussé chemin sans être arrêté.e.s par les forces de sécurité marocaines mais par contre 35 sont blessé.e.s dont deux gravement.

Mercredi 12 et vendredi 14 février, plusieurs rassemblements ont eu lieu, en Espagne et à Tanger, afin de dénoncer la mort de plusieurs migrant.e.s le 6 février dernier, attaqué.e.s par la guardia civil espagnole et la police marocaine.

[Italie] Tentatives d’évasions des CIE de Trapani et de Rome

26 février 2014. Quatre jours après l’évasion de la semaine passée, dans la nuit entre mardi 25 et mercredi 26 février, une trentaine de retenus ont tenté une nouvelle fois l’évasion du CIE de Trapani. Malheureusement la police, présente en force, a réussi à tous les bloquer.

Et à propos de tentative d’évasion, huit retenus ont essayer de s’évader du CIE de Rome dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 février, a une semaine de distance d’une précédente tentative qui avait mal finie. Profitant d’un vieux trou dans le mur, souvenir d’une évasion passée, les fugitifs ont réussi à atteindre la limite du centre, mais l’alarme s’est déclenchée, faisant accourir la police. Après avoir passé trois jours à l’isolement, aujourd’hui les huit ont été remis dans les sections avec les autres retenus.

Traduit depuis macerie.

Révolte à Vincennes, dedans et dehors : les 2 compagnon-ne-s libérées

14 février 2014. Au centre de rétention de Vincennes une révolte a éclaté dans la nuit de jeudi à vendredi. Ces enfoirés de flics ont débarqué à 4 heures du mat’ pour expulser l’un des enfermés. Les accès aux chambres ont été barricadés, les caméras obstruées et des extincteurs, des portes, des meubles ont été balancés sur les flics. La réponse de ces derniers ne s’est pas faite pas attendre et 23 camions débarquent pour mater la mutinerie. Pas de flics blessés mais 13800 euros de dégâts TTC. Du coup, 48h de GAV pour deux révoltés présents qui se reconnaissent sur la vidéo d’une caméra mal obstruée. Au poste, les flics sont agressifs et les montent l’un contre l’autre pour qu’ils s’accusent mutuellement dans leur déclaration . Déferés à paris, ils prennent deux mois de taule pour avoir jeté une porte et l’un d’entre eux prend deux mois de sursis supplémentaires pour refus ADN…
Le soir même un feu d’artifice a salué la rage des détenus de la prison pour étrangers. Les flics s’étaient préparés et les renseignements généraux avaient demandé à la brigade cynophile de faire des rondes et à quelques effectifs de se disposer à différents endroits autour du  centre. Cinq personnes sont interpellé-e-s peu après dans le bois de Vincennes en voiture. S’en suit une comparution devant le juge et deux mandats de dépôt ! Les trois autres sont sous contrôle judiciaire avec interdiction d’entrer en contact et de quitter l’île de France.
Les  chefs d’inculpation sont attroupement armé et masqué, refus empreintes, photos et ADN. Le juge a reporté le  procès au 24 mars au  motif de doutes sur l’identité des accusé-e-s qui avaient refusé de donner leurs empreintes. Durant la garde à vue, rien à déclarer. Des noms fantaisistes sont  donnés aux flics, mais certain-e-s ont des papiers qui traînent dans leurs affaires. Deux d’entre elleux, qui ont changé de nom au moment de l’audience en plus de déclarer plusieurs domiciles, sont incarceré-e-s à Fleury Merogis au prétexte de manque de garanties de représentation. Ils sont sortis mardi 25 février, après dix jours d’enfermement suite à une audience de remise en liberté.
Au lendemain de l’incarcération, un rassemblement de solidarité s’est tenu à Barbès, des tracts racontant l’histoire et appelant à la solidarité ont été  distribués et deux banderoles accrochées : « Sabotons la machine à  expulser. Liberté pour toutes et tous » et « Feu aux centres de  rétention. Détruisons toutes les prisons ».
Plus tôt dans la journée, les flics avaient une nouvelle fois raflé des sans papiers dans ce même quartier, arrêtant plus de 60 personnes.
Ils enferment pour faire peur à tou-te-s les révolté-e-s, faire taire la solidarité et isoler les un-e-s des autres. Ils fichent pour optimiser leur pouvoir sur nos vies, et condamnent parce que l’on se rebelle contre l’autorité et que l’on ne se soumet pas sans broncher à leurs  sbires.
Les  frontières sont partout, au centre de  rétention, dans la rue, dans les  transports, dans les murs des prisons comme derrière les murs du  tribunal, jusque dans les têtes. Des  dispositifs concrets de contrôle  et de répression existent, des institutions, des entreprises, des larbins, font fonctionner la machine à  expulser. S’y attaquer, mettre un grain de sable dans les rouages c’est arracher des espaces de liberté et infliger quelques dégâts à ces collabos. Entraver l’action des flics lors d’une expulsion, comme  refuser de donner ses empreintes et  son ADN, participe à saboter la  bonne marche de la répression.
Solidarité complice avec les révolté-e-s, chacun-e selon ses envies, contre toute autorité ! 
Pour la liberté vive la révolte des deux côtés du mur !
Liberté pour tou-te-s avec ou sans papiers!

[Melilla] nouveau passage

24 février 2013. Ce matin 500 personnes ont tenté de passer la frontière en le Maroc et Melilla. Une centaine d’entre-eux auraient réussi à passer, 96 arrêtés par la police marocaine et 14 blessés ont été emmenés à l’hôpital. L’assaut a été mené en deux point différents et afin de faire reculer les flics qui garde la frontière, des coups de bâtons ont été donnés et des pierres jetées blessant 13 flics.