7 octobre 2014. Tôt mardi matin, une voiturede la police fédéraleallemande a été incendiée à la gareBadoiseà Bâle. La voiturea été entièrement endommagée. Action ensolidarité aveclesréfugiés en lutteà Berlinetpartout !
Là-bas commeicienSuisse, des personnessont reléguésà des problèmespour lesquels il estde rechercher une solution.Lessolutionsdes flics et des autorités, ainsi que des flicscomme de leurs valets, signifie toujoursl’enfermementdans des camps, la répression et souvent l’expulsion vers leur pays d’origine ou des payssoi-disant sûrs.
Lesluttesdes migrants,quis’opposent de manière auto-organiséecontre cette oppression systématique, nous encouragentetnous montrenten même tempsla nécessité desaboter ce mécanismederépression avec nosproprescontributions.
Ces derniers temps le harcèlement des flics et les rafles contre les personnes sans papiers va crescendo dans le nord est parisien : Montmartre, Barbès, La Chapelle, avenue de Flandres, Couronnes, etc. Ces dernières semaines plusieurs reprises des flics sont entrés dans le jardin d’Éole à Stalingrad et ont procédé à des contrôles visant particulièrement les afghans à qui il a été demandé de quitter le parc. Lundi 6 octobre, toutes les personnes contrôlées, toutes venant d’Afghanistan, ont été emmenés au commissariat, y compris les demandeurs d’asile.
Quelques petites précisions juridiques :
Souvent nous parlons d’une « réquisition du procureur » qui permet à la police de procéder à des contrôles au faciès dans un quartier donné à un horaire donné. Voici un exemplaire d’une réquisition pour le jeudi 30 septembre dans les quartiers Porte d’Aubervilliers/Avenue Jean Jaurès de 13h à 19h. Lors des contrôles, les flics ont normalement l’obligation de montrer la réquisition à qui la demande (ce qu’ils ne font pas toujours, notamment quand il s’agit des personnes qu’ils contrôlent qui demandent), cela permet de savoir exactement où les contrôles vont être effectués et jusqu’à quelle heure ils peuvent durer (par contre on peut risquer un contrôle d’identité dans la foulée).
Avec ce qu’ils appellent la « mise à disposition » le travail des flics est facilité, plus rapide, plus efficace pour eux. Cette mesure n’est ni une garde-à-vue, ni une vérification d’identité, ni une rétention administrative et ne permet aucun droit dont on est censé disposer au commissariat lors des GAV (médecin, appel à un proche, avocat). Le principe est simple : les flics se baladent avec une réquisition en poche et dès fois un-e interprète, ils contrôlent, les gens qui ne montrent pas de papiers sont embarqué-es, prise d’empreinte au commissariat pour tenter de retrouver l’identité des gens et si ça marche, un-e agent-e de la préfecture (appelé-e sur place) remplit les OQTF puis c’est le CRA direct. Le tout se fait en 1h. Dans certains cas une partie des recherches se fait directement sur le lieu de l’arrestation dans un « camion commissariat ». Cette mise à disposition peut durer jusqu’à 4 heures.
Elle est différente de la « retenue » au commissariat, spécialement pensée pour les personnes sans papiers qui peuvent être gardés en contrôle d’identité au commissariat pendant 16 heures avec le droit de voir un interprète, un avocat et un médecin. Cette « retenue » a été pensée pour pallier aux problèmes posés par la réforme de la garde-à-vue : on ne peut plus être placé en GAV pour défaut de titre de séjour.
Lundi 6 octobre 2014 auCie de CorsoBrunelleschi, un retenu s’est vuréduire sans explicationle temps parloir avec sa petite amie d’unquart d’heure et commence alors une dispute avec les gestionnaires. Une fois la situation calmée il est ramené dans le bâtiment et puis à l’office de l’immigration où il s’est voit notifier une plainte concernant la dispute. Il refuse de signer le papier et est ramené en cellule. Là il détruit la télévision et insulte les flics présents. Peu de temps après, des flics rentrent dans le bâtiment arrêtent le gars et se mettent à le tabasser alors que ses compagnons de cellule sont tenus à l’écart à coups de matraque (l’un d’eux à 6 points de suture à la tête). Le retenu est porté en isolement puis arrêté avec un autre qui a réagi avec véhémence face à la police.
Deux jours après un des deux arrêté est ramené au CIE et placé en isolement tandis que l’autre a été condamné à un an de prison et se trouve aux arrestations domiciliaires chez sa compagne.
Le 7 octobre, toujours au CIE, trois retenus ont tentés de s’évader mais, après avoir escaladé la grille qui entoure une aire (le CIE est divisé en plusieurs aires) ils ont été arrêtés par la police.
Le 7 septembre 200 personnes, sympathisant de « sauvons calais », ont manifesté avec la bénédiction de la maire sur sa place de la mairie. Discours de plusieurs gars de l’ultra extrême droite, calicots fascistes et des levés de bras fascistes dans l’assemblée. Plusieurs associations et individus ont porté plainte contre cette démonstration fasciste auprès du procureur de Boulogne. Une enquête vient d’être ouverte. Une contre manifestation a été organisée par les antifa de la région, pour protester contre ce rassemblement fasciste.
En parallèle le même jour des citoyens ont voulu organisé un match de foot festif à la citadelle, le terrain de la citadelle ou les migrants jouent depuis 2 ans étant annoncé interdit par la mairie à cette occasion. Le tournoi s’est quand même tenu sur un terrain annexe et s’est terminé en beauté par un battle de rap.
Continuant sur sa lancée depuis la mairie persiste sur l’interdiction aux migrants de jouer au foot sur « son » terrain, envoie des huissiers, accompagnés de ses chiens de garde, pour constater l’occupation du terrain chaque dimanche. Elle aurait même manifesté son désir de porter plainte contre cette « occupation illicite »
Les migrants
Ils continuent à arriver par dizaines à Calais et dans le Calaisis… Ils sont environ 1500 à Calais. Une partie d’entre eux est installée à Tioxide, terrain squatté , et dans les dunes environnantes. D’autres sont dans des squats ou d’autres terrains dans les environs de Calais. 300 sont au « Fort Gallo”‘, énorme squat ouvert lors de la manifestation du 10 juillet. La cohabitation est problématique, vu le stress, la répression, la menace régulière des fascistes de Calais, et l’épuisement. Le jex (juge d’exécution), dernier juge à se prononcer sur le squat, après une première décision d’expulsion en août, a autorisé des expertises scientifiques et se rendra sur les lieux les 24 et 25 septembre, pour rendre sa décision finale le 17 octobre.
On ne compte plus les intimidations , les agressions policières, les blessés au port, autour des jungles et dans la ville.
L’extrême droite
Plusieurs militants ont subit de graves agressions verbales et/ou physiques de petits individus fascistes. ces dernières semaines. Ces individus nauséabonds sont bel et bien présents et n’hésitent pas à provoquer avec des saluts nazis les humanitaires, des migrants et des citoyens sympathisants. Ce 19/09 des individus ont lancé des cocktails Molotov sur un squat qui abrite principalement des égyptiens avec des enfants. La vigilance face à ces provocations et agressions amène un nouveau stress dont on avait vraiment pas besoin.
Traduction : renforcer les frontières, augmenter la répression, se coordonner avec les pays tiers pour faciliter les expulsions….. et un petit peu d’humanitaire pour ne pas perdre la face !
La situation devient très difficile à gérer à Calais aussi bien pour les activistes, les militants, les humanitaires , les migrants et…..les CRS !
Calais est le miroir de ce qui se passe à toutes les frontières d’Europe : Mellila, Lampedusa, Grèce, Turquie, Bulgarie…….
Des milliers de personne essayent d’atteindre l’ Europe , un endroit de paix et de sérénité pour eux. Même si l’accueil en Europe et en GB est problématique, ils savent que là ils ne mourront pas de faim et ne seront pas aspergé par des bombes.
Et l’Europe ne voit pas où est le problème et leur interdit le passage en construisant sa forteresse, son armée, des murs, en continuant à envoyer des armes aux rebelles ou moins rebelles, en criant au danger de l’un ou l’autre groupe « terroriste » et en continuant à vider le sol Africain de toutes ses richesses.
Au programme dans les semaines qui suivent :
Accroissement des difficultés pour les migrants de traverser, tensions accrues de toute part, expulsions des lieux de vie, déportations en masse vers les pays de transit ou de départs……………et de nouveaux arrivées de migrants venant d’Italie, de Choucha, d’Espagne, de Grèce…………..
Nous sommes au jour d’aujourd’hui 4 personnes sur le terrain à Calais ce qui ne nous aide pas à être à la hauteur des défis qui se présentent à nous. Il y a aussi beaucoup de travail à faire autour de la diffusion d’informations aux différentes communautés sur les décisions répressives prises, des outils à construire sur les risques de déportation croissants : par exemple : la France a réussi à déporter un soudanais au Soudan le 17 septembre et réserve des vols pour Khartoum depuis le début de l’été.
Samedi 4 octobre 2014, une centaine de personnes ont manifesté à Sète en solidarité avec les migrants et pour exprimer leur refus de la traque et de l’enfermement de ceux-ci. Tout comme l’appel à manifester, les slogans scandés et chantés durant près d’une heure et demie à travers la cité portuaire, appelaient non seulement à en finir avec les Centres de Rétention, mais aussi avec le monde qui les produit. Le problème, ce n’est pas les immigrés, mais bien le capitalisme, l’État et le nationalisme ! […] Avant de rendre une petite visite aux locaux du FN puis du PS, les manifestants sont aussi allés exprimer leur solidarité envers les migrants d’Europe de l’Est résidant au Mas-Coulet, et qui sont menacés d?expulsion. Face aux centres de rétention et au monde qui les produit, solidarité sans frontières !
(voir le compte rendu complet de la manif ici)
Oct 6, 2014Commentaires fermés sur Du 13 au 26 octobre, attention aux rafles dans toute l’Europe
[RAJOUT DE TRADUCTION EN CHINOIS, OURDOU, BENGALI, TAMOUL ET HINDI]
[RAJOUT D’UNE VERSION AUDIO MULTILINGUE]
[Rajout bas de page affiches faites par la permanence sans papiers de l’Attiéké à Saint Denis]
[En bas de page AFFICHES/TRACTS en français, anglais, farsi, arabe et russe À IMPRIMER, DIFFUSER, COLLER]
Du lundi 13 au dimanche 26 octobre 2014, une grande opération policière à l’échelle européenne va avoir lieu contre les migrant.e.s. Sous le nom de « opération Mos Maiorum », son objectif est d’arrêter et de contrôler des centaines de personnes afin de collecter diverses informations en vue de renforcer leurs politiques contre l’immigration.
Le nom « Mos Majorum » en dit long sur la philosophie qui sous-tend cette opération : du latin « mœurs des anciens » ou « coutumes des ancêtres » Mos Majorum désigne dans la Rome antique le mode de vie et le système des valeurs ancestrales. Ses cinq fondements sont : – fides : fidélité, respect de la parole donnée, loyauté, foi ; – pietas : piété, dévotion, patriotisme, devoir ; – majestas : sentiment de supériorité naturelle d’appartenance à un peuple élu ; – virtus : qualité propre au citoyen romain, courage, activité politique ; – gravitas : ensemble des règles de conduite du Romain traditionnel, respect de la tradition, sérieux, dignité, autorité. De quoi plaire aux fachos et adeptes de théories sur l’invasion.
L’opération Mos Maiorum est conjointement menée par l’Union européenne (UE), les États membres de l’espace Schengen et les agences européennes Frontex et Europol.
Frontex (Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures) est une agence européenne qui depuis octobre 2005 (date de sa première opération) se charge de mener divers opérations de surveillance et de contrôle aux frontières extérieures de l’Europe (principalement au Sud et à l’Est). Des moyens militaires, technologiques et policiers sont mis à sa disposition (navires, hélicos, radars, détecteurs, etc.) par les États membres de l’UE et un budget de plusieurs dizaines de millions d’euros chaque année lui est alloué. C’est le bras armé de la politique migratoire européenne : Frontex organise le blindage militaire et technologique des frontières. L’agence intervient aussi en dehors de l’UE, principalement dans les pays aux frontières extérieurs, pour externaliser les politiques migratoires européennes. Elle organise également des vols charters pour les expulsions conjointes entre plusieurs pays. Des dizaines d’organismes européen et internationaux travaillent avec Frontex : agences internationales de police et de justice, organismes de gestion des migrations et des réfugiés, centres de recherche et de développement en matière de sécurité, etc. (voir deux textes sur Frontex ici et là, et des cartes sur les opérations Frontex ici)
Europol c’est l’office de police criminelle intergouvernemental de l’UE qui coordonne le travail des polices nationales en matière de terrorisme, trafic de stupéfiant et de criminalité organisée. De plus en plus Europol participe aux opérations européennes menées contre les migrant.e.s avec pour objectif affiché de « démanteler les réseaux de passeurs, de trafiquants et les groupes terroristes », fameux triptyque “immigrés, trafiquants, terroristes” qui sous-tend toute la politique européenne dans sa lutte contre l’immigration et qui sert d’épouvantail pour légitimer ses actions. La situation politique actuelle en Irak et en Syrie n’en est que plus profitable pour eux. Une autre opération menée par Europol du 15 au 23 septembre 2014 sous le nom de « Archimède » (à laquelle Frontex participait) et qui visait les groupes criminels internationaux a également mené au contrôle de plus de 10 000 migrant.e.s et aux arrestation de 170 passeurs.
La zone de contrôle va donc s’étendre sur les territoires de 32 pays (les 28 de l’UE plus 4 non membres de l’UE mais de l’espace Schengen) ainsi qu’en mer : de la Norvège à l’Espagne, de l’Islande à Chypre, du Portugal à l’Estonie en passant par la Roumanie. Pour ça pas moins de 18 000 flics et gardes-côtes vont être mobilisés et les coûts de l’opération seront couverts a posteriori par les États et Frontex.
Les zones de contrôle sont laissées à l’appréciation des participants et peuvent donc être très larges : les eaux territoriales, les ports et aéroports, les frontières extérieures et intérieures de l’UE et de Schengen, les gares et les trains, les autoroutes, les transports en commun et la rue, les lieux de travail et les administrations, etc.
Chaque contrôle donnera lieu à une procédure recensant : des informations sur le contrôle (lieu, date, heure, moyen de transport) ; sur les personnes arrêtées (nationalité, sexe, âge, lieu et date d’entrée en Europe) ; sur les routes empruntées, les moyens de transports et la destination finale ; sur les documents en possession, les démarches administratives entreprises et les paiements de passeurs. Un bureau de coordination de l’opération va être mis en place en Italie et chaque procédure lui sera transmise via une adresse mail (gruppo.frontiere@interno.it). Il semblerait que ce genre d’opération devrait avoir lieu tous les 6 mois, sous la coordination du pays qui assure la présidence de l’UE.
En octobre et novembre 2012, une opération similaire avait eu lieu : « l’opération Aphrodite » au terme de laquelle 5 298 personnes avait été arrêtées à travers l’Europe.
C’est à la fois une opération de fichage/recensement puisque des centaines de personnes vont être contrôlées (avec prise d’empreintes, inscription sur les fichiers européens, etc.) mais également une sorte d’enquête à l’échelle Afrique/Asie/Europe pour connaître les nouvelles routes empruntées par les migrant.e.s, les nouveaux pays de départ et de passage ce qui va permettre aux pays européens, en collaboration avec les pays « voisins », de renforcer leur contrôle et de nouveaux dispositifs.
Depuis des années, l’Union européenne, son agence Frontex et les États membre de l’espace Schengen mettent en œuvre des moyens colossaux pour rendre inaccessible l’Europe à celles et ceux qu’elle ne souhaite pas accueillir, avec la collaboration accrue des pays dits « de départ » ou « de transit », à l’Est de l’Europe, au Maghreb et en Afrique. Du système de VISA de moins en moins accessible aux plus pauvres, au blindage des frontières extérieures, la guerre aux migrant.e.s fait rage. En Atlantique et en Méditerranée, les murs de barbelés et de gadgets technologiques de Ceuta et Melilla et la présence militaire et policière en mer rendent les routes de plus en plus longues et dangereuses pour les harragas. Depuis 26 ans, plus de 21500 personnes sont mortes aux portes de l’Europe et le chiffre ne cessera d’augmenter de jours en jours.
Début 2014 le projet Eurosur a été mis en place. Il permet de mutualiser les moyens de surveillance des frontières maritimes déjà existants et d’en mettre d’autres à disposition (drones, radars, satellites, …). Les infos récoltées 24 heures sur 24 sont à la fois centralisées et diffusées de manière à ce que chaque pays puisse suivre une situation en temps réel et prendre les mesures qui s’imposent, c’est-à-dire intervenir afin de « réduire le nombre d’immigrants illégaux qui rentrent dans l’Union européenne sans être découverts. »
Une nouvelle mission appelée « Frontex Plus » va venir renforcer la surveillance au large des côtes italiennes et maltaises d’ici quelques semaines. Demandée par l’Italie suite aux récentes arrivées de harragas sur ses côtes elle doit remplacer «Mare Nostrum» qui touche à sa fin.
Concrètement avec cette opération Mos Maiorum on peut penser que le nombre de rafles va augmenter en région parisienne et dans les grandes villes, notamment dans les transports.
Chaque année des milliers de personnes sont contrôlées, arrêtées, enfermées dans les centres de rétention et expulsées car elles n’ont pas de papiers (en 2012, 43 746 personnes ont été enfermées en centre de rétention et 36 822 personnes ont été expulsées de France, d’après les associations présentes dans les CRA).
Depuis 2005 et la mise en place d’objectifs chiffrés d’expulsion, le nombre de contrôles faciès n’a cessé d’augmenter : dans les transports en commun, les rues, les gares et les trains, aux aéroports, dans les administrations (caf, préfecture), dans les banques, à la poste, sur les lieux de travail (restaurants, chantiers), dans les foyers, etc.
Régulièrement de grosses opérations sont organisées par la préfecture et la police permettant d’arrêter des dizaines de personnes d’un coup.
En région parisienne les quartiers ciblés sont les quartiers populaires du nord est parisien et de banlieue.
Les flics peuvent agir en civil ou en uniforme, par petits groupes ou en masse. La plupart du temps des camionnettes permettant d’embarquer les personnes contrôlées sont garées pas loin.
Ces rafles passent souvent inaperçues tellement nous sommes habitués à l’occupation policière.
Dans les transports elles sont souvent conjointes avec les contrôleurs, ratp ou sncf.
Depuis plusieurs années des groupes de personnes tentent de s’organiser contre ces rafles dans certains quartiers : chaînes d’alerte sms, affichage et diffusion, rassemblements, assemblées de quartier, perturbations de contrôles, présence aux audiences au tribunal, etc. À plusieurs reprises la solidarité avec des personnes du quartier a permis que la police soit contrainte d’arrêter et de rebrousser chemin.
LA CHASSE EST OUVERTE ? EMPÊCHONS-LA !
OCCUPONS LA RUE, INFORMONS, OPPOSONS-NOUS AUX CONTRÔLES.
PAS DE FRONTIÈRES, PAS DE NATIONS, STOP AUX EXPULSIONS !
Din 13 pâna pe 26 octombrie, atentie la controluri!
De luni 13 octombrie pâna duminica 26 octombrie Uniunea Europeana va organiza o foarte mare operatiune de politie ce vizeaza persoanele fara acte de identitate. Timp de doua saptamani 18000 de politisti vor urmari si vor încerca sa aresteze cât mai multe persoane fara acte. Se vor face controluri pe strada, în trenuri,gari, aeroporturi, la punctele de trecere a frontierei interne ale Europei, peste tot în Europa. Obiectivele sunt arestarea maximului de persoane si identificarea rutelor si mijloacelor utilizate pentru a veni în Europa. Se încearca astfel împiedicarea migrantilor de a ajunge în Europa.
PREVENITI DE PE ACUM toate persoanele pe care le cunoasteti, rezidente sau în tranzit în Europa, care vor sa vina în aceasta perioada. Sa fim solidari încercând sa ne opunem acestor controluri daca suntem martori fie protestând, fie prevenind dinainte persoanele vizate, ajutându-le astfel sa scape.
Sa ne manifestam dezaprobarea daca asistam la operatiune; ne putem doar opri si privi, controlul poate fi astfel mai greu de facut.
Sa facem totul pentru ca aceasta operatiune sa devina un esec!
Sa fim solidari cu toti cei carora aceste state vor sa le împiedice libera circulatie.
DİKKAT ! 13 ve 26 Ekim Tarihlerinde Kağıtsızlara Yönelik Polis Operasyonları Yapılacak !
Avrupa Birliği, 13 ve 26 Ekim tarihlerinde, « kağıtsızlar » olarak bilinen ve oturumu olmayan göçmenlere karşı,18 000 polisin katıldığı geniş çaplı bir operasyon yapılacak. Polis, Avrupa sokaklarında, trenlerde, garlarda, havaalanlarında, yollarda, sınırlarda « kâğıtsızlar » avına çıkacak ! Operasyonun amacı, mümkün olduğunca çok « kâğıtsız » yakalamak, göçmenlerin Avrupa’ya gelmek için kulandıkları yolları ve nasıl geldiklerini açığa çıkarmak, göçmenlerin Avrupa’ya gelmelerini engellemeye çalışmak.
Avrupa’da oturan, geçiş olarak kulanan ve bu tarihlerde Avrupa’ya gelmek isteyen bütün herkesi bugünden itibaren haberdar edelim ve uyaralım !
Ne yapabiliriz ?
Herhangi bir kontrole tanık olduğumuzda, buna engel olmayı deneyebiliriz. Kontrol sırasında insanların dikkatini çekmek ve polislerin rahat bir şekilde hareket etmesini engellemeye çalışabiliriz.
Kaçak olduğunu düşündüğümüz insanları uyarabilir ve kaçmasına yardımcı olabiliriz.
Kontrol sırasında durup polislere bakarak ve yanlarında kalarak hemfikir olmadığımızı gösterebiliriz.
Bu eperasyonların başarısız olması için elimizden geleni yapalım ! Devletlerin, insanların özgür bir şekilde dolaşmasını ve yaşamasını engellemelerine karşı dayanışma içinde olalım.
Sınırlara, uluslara ve sınırdışı edilmelere hayır !
5 octobre 2014. La gestion du CIE de Corso Brunelleschi par la croix-rouge italienne, après 15 ans d’honorablesservices touche à sa fin. Le bien fondé ethique des CIE n’est bien entendu nullement remis en cause par cet abandon, la question étant beaucoup plus vénale. L’œuvre constante de destruction des structres de la part des prisonniers, menée encore plus systématiquement ces temps derniers a rendu la gestion des centres de moins en moins rentable. Étant payés en fonction du nombre d’immigré.e.s detenu.e.s par jour, moins il y a d’hommes et de femmes pouvant y être enfermé.e.s moins ils y gagnent. Face au refus de la préfecture d’augmenter le tarif par jour et par tête la croix-rouge a donc décidé que l’affaire n’était plus assez juteuse. Depuis le dernier contrat de trois ans/triennal, expiré en avril dernier, le CIE est resté officiellement entre les mains de la croix-rouge jusqu’à il y a quelques jours suite à une série de reports, juste le temps d’achever toute la paperasserie nécessaire à la passation de pouvoir.
Le 22 septembre la préfecture de Turin a annoncé que, pour la modique somme de 37,86 euros par jour et par détenu hors TVA, le nouveau directeur du CIE de Turin est le groupement temporaire d’entreprises composé de GEPSA et de l’association culturelle ACUARINTO, unique concurrent à avoir participé à l’appel d’offre.
Si pour le moment c’est encore le personnel de la croix-rouge qui aide la police dans le centre de Corso Brunelleschi on ne les y verra plus très longtemps car GEPSA s’y implique pleinement. Après Via Corelli à Milan et Corso Brunelleschi à Turin l’hypothèse que Gepsa puisse devenir, à l’avenir, l’unique gestionnaire des CIE en Italie semble prendre lentement consistance.
Le 02 octobre dans la soirée une vingtaine de solidaires avec les sans papiers se sont rassemblées devant le CIE de Corso Brunelleschi. Des échanges de cris ont eu lieu des deux côtés du mur. Des personnes ont été contrôlées à la fin du rassemblement malgré les tentatvies pour empêcher les flics de faire leur sale boulot. Plusieurs ont été emmenés au commissariat et sont ressorties plus tard dans la soirée après s’etre vu remettre des denunce.
Oct 5, 2014Commentaires fermés sur [Bagnolet] Présentation et discussion autour du livre « Le soleil ne vient pas » histoires d’immigrés du centre de rétention “Ramle Gi’von” (Israël), au local Le Rémouleur
Dimanche 19 octobre, à 18h Présentation et discussion autour du livre « Le soleil ne vient pas » de Ryan Olander, en présence de l’auteur
« Mais quand je passe le mur et le point de contrôle, ils apparaissent en miroirs derrière moi, il est donc clair que ce mur n’était que le premier. Chaque fois que je saute un mur, il y en a un autre sur mon chemin. C’est comme ça ici. Je ne peux pas continuer de sauter ces murs, ils ne finissent jamais. Je veux partir. » L’auteur, Américain, a passé six mois en Palestine entre 2009 et 2010. Il travaillait avec des Palestiniens, contre le mur de séparation et l’occupation en général. Pour cela, il a été arrêté et est resté un mois dans un centre de rétention en Israël. Ce livre raconte des histoires d’immigrés du centre de rétention « Ramle Gi’von », l’expérience de leur propre colonisation et de leurs fuites.
Au local Le Rémouleur 106, rue Victor Hugo
93170 Bagnolet
(M° Robespierre ou M° Gallieni)
Oct 1, 2014Commentaires fermés sur [Italie] De Ponte Galeria à Bari
28 septembre 2014.Samedi dernier,Fati, emprisonnédans leCIEdeBari, après 6 jours degrève de la faimet de la soif, a décidé de coudreles lèvrespour protester contre sa détention et être libéré.Toute tentativede le convaincre demettre fin à sa protestation de la part desgestionnairesdu Centrea été jusqu’ici vainne : Fatine cesse de répéterqu’ilne s’arrête quequandil sera libéré. Les compagnons de Fati ont raconté qu’il était arrivé au CIE de Bari après avoir été transféré du CIE de Ponte Galeria suite à une décision de la direction, probablement à cause des témoignages gênant qu’il faisait sortir sur la violence de la répression de la part des flics et des agents de la coopérative Auxilium.
Dimanche 5 octobre un rassemblement est appelé devant le CIE de Bari.
Hier après-midi, le 30 septembre une nouvelletentative d’évasiondu CIE de PonteGaleria a eu lieu : ungroupe de détenus a essayéde descendre en rappel les murs du centreavec des cordes, mais ils ont malheureusement étébloquéspar des flics.
30 septembre 2014. Comme chaque dernier mardi du mois, un rassemblement s’est tenu devant le CIE (centro de internamiento para extranjeros) Zapadores à Valencia (Espagne) à l’appel de la campagne CIEs NO.
Suite à la dernière tentative d’évasion du CIE (le 12 et non le 14 septembre), plusieurs personnes enfermées ont subi des représailles de la part des flics. Un retenu a raconté avoir été passé à tabac par 3 gardiens qui l’on frappé au sol, particulièrement à la tête. En tout 12 personnes auraient ainsi été frappées. Plusieurs d’entre-eux ont dénoncé publiquement ces agressions, soutenus à l’extérieur.