Sans Papiers Ni Frontières

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Contre les frontières et leurs prisons

[Paris] La Croix-Rouge expulse…

… qu’ils ne dorment pas en paix!

La Croix-Roug participe activement à l’enfermement et à l’expulsion des sans-papiers.

Au petit matin du 18 mars, ls vitres du local de la C.R., rue Elisa Lemonnier (12 ardt.) ont reçu plusieurs coups et maintenant ils sont recouverts de jolies étoiles…

Un petit clin d’oeil aux deux retenus condamnés pour la révolte du 14 février au CRA de Vincennes, et aussi aux 5 compagnon.ne.s arreté.e.s pour avoir exprimé leur solidarité avec ls revoltés.

Liberté!

Source : indymedia Nantes

[Turin] Un rassemblement et un nouvel incendie


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15 mars 2014. Recouverte de tags et complètement encerclée par les CRS, GM, flics en civil et même vigiles urbains : voilà à quoi ressemblait, cet après-midi, le siège régional de la croix rouge piemontaise pendant le rassemblement en soliarité avec la lutte des prisonniers de corso Brunelleschi.

On put y voir, deux heures durant, cinquante ennemis des expulsions, plusieurs banderoles, du boucan, des prises de parole au micro et une belle serie de témoignages enregistrés depuis l’intérieur illustrant ce que font vraiment les croixrougiens dans les Centres. Au bout d’une heure, une bonne nouvelle vint réchauffer le coeur des personnes présentes : un coup de téléphone de corso Brunelleschi annonce en direct qu’après les incendies de dimanche dernier deux autres cellules d’isolement viennent d’être données au feu.

Vers 20h un groupe de solidaires se retrouve devant le CIE de corso Brunelleschi pour saluer avec slogans, petards et feux d’artifice le dernier incendie. De l’intérieur, les retenus racontent que les flics ont pris un mec de l’isolement pour l’emmener on ne sait où.

Mise à jour: 16 mars. En début d’apres-midi les retenus de la section rouge bouttent le feu à la dernière chambre qui restait utilisable. Et alors qu’on n’a toujours pas de nouvelles du mec qui, hier, s’est fait emmener par la police, les retenus en isolement ont commencé à invectiver les croix-rougiens et à casser du mobilier parce que ça faisait trop longtemps qu’ils n’étaient pas sortis de leurs cellules. Dans la soirée, c’est la dernière chambre utilisable de la section violette qui est partie en fumée. Vers 23h, les perspectives pour la nuit semblent être les suivantes: les prisonniers de la section rouge dormiront sur des matelas dans la cour, ceux de la violette, quant à eux, dans la salle à manger endommagée mais sans matelas.

« Avec la Croix Rouge l’Etat enferme et expulse les immigrés en sauvant les apparences »

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« des déserts de la Lybie aux prisons d’Italie LA DEMOCRATIE TUE »

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« pas de paix pour qui gère les CIE »

traduit de macerie

[Rennes] Mouvement au centre de rétention

12 mars 2014. Des retenus du centre de rétention de Rennes ont entamé un mouvement de protestation : des matelas sont sortis dans la cour et ils refusent de manger et de rentrer dans les cellules. Le mobilier des cellules est démonté et entassé dans les couloirs. Dehors, une dizaine de personnes ont fait un parloir sauvage.

Plus d’infos a suivre.

[Montreuil] Manifestation du collectif des Baras

Vendredi 21 mars 2014, le collectif des Baras appelle à une manifestation à Montreuil.
Parmi les 300 personnes du Collectif des Baras, certains occupent une maison située avenue du Pdt Wilson à Montreuil, dont le propriétaire, la
Fondation pour la Recherche Médicale a obtenu l’expulsion à partir d’avril 2014. D’autres occupent un bâtiment, avec des familles roumaines et
maliennes également à la rue, situé 124 avenue Galliéni à Bagnolet. Le propriétaire, l’entreprise Emerson à obtenu l’expulsion sans délai.

À 17 h départ : place de la mairie de Montreuil et marche jusqu’à la mairie de Bagnolet, NON AUX EXPULSIONS ! RÉGULARISATION DES SANS-PAPIERS !

[Turin] C’est le cas de le dire : feu aux CIE !

10 mars 2014. Belles nouvelles, hier soir, du CIE de corso Brunelleschi. Peu avant dix heures les prisonniers ont réussi à allumer des incendies dans cinq chambres d’isolement et dans toutes celles de la section jaune, simultanément. Nous ne savons pas encore quels sont les dégâts exacts infligés à la structure, mais la police a été obligée d’évacuer l’isolement et de garder les retenus de la section jaune dans la cour. Peu après le début des incendies, un gros rassemblement s’est tenu en face du centre : une soixantaine de personnes durant vingt minutes de boucan et de slogans. Les retenus ont jugé opportun de continuer un peu le travail, allumant des incendies dans les chambres de la section blanche. Cette fois-ci, encore, la police,  fortement en sous effectif et ne parvenant plus, ces derniers jours, à gérer l’administration ordinaire de la vie dans le centre, s’est limitée à laisser les gens dans la cour sans tenter, pour l’instant, de manoeuvre repressive. Aujourd’hui, dans le cie de Turin, il ne reste d’intacte que la section verte : toutes les autres sont à moitié fermées ou sérieusement endommagées. Pour ceux qui pensaient que pour se débarasser des CIE il faudrait attendre Bubbico, Kyenge, ou quelque autre prestidigitateur en costume-cravate d’un ministère ou d’un conseil municipal, pan dans ta face !

traduit (un peu) librement de macerie

 

[Calais] Solidarité avec les migrant-e-s MAJ

1er mars 2014. Banderoles solidaires à Calais alors que 300 personnes ont manifesté dans la journée en soutien aux migrants et pour répondre aux coups de pression de l’extrême droite.

MAJ. Dans la nuit qui a suivit la manifestation de nombreux tags ont été fait dans la ville, en solidarité avec les migrant.e.s et antifascistes. Le même nuit la permanence électorale de la maire de Calais, Natacha Bouchart a été attaqué : porte défoncée; mobilier endommagé. Cette nuit là, cinq personnes ont été arrêtées : deux pour les tags et trois pour la dégradation de la permanence. Les cinq ont également refusés de se soumettre aux prises d’empreintes et photos et qu’une partie d’entre-eux ont refusé de donner leur identité lors de la garde-à-vue. Jugé.e.s en comparution immédiate lundi 3 mars, le procureur a demandé des condamnation à six mois pour les dégradations au local de campagne et trois pour les tags.

Ils/elles ont finalement été relaxés pour ces faits mais condamnés à trois mois de sursis pour le refus d’empreintes.

plus d’infos sur indymedia lille

[Turin] Vacarme

27 février 2014. Un peu avant 20 heure, une vingtaine de solidaires se sont rendus devant les murs du CIE de Corso Brunelleschi pour saluer les retenus. Un quart d’heure abondant de vacarme, battitura, slogans, pétards, fumigènes et cris des retenus du centre.

Depuis Macerie

Révolte à Vincennes, dedans et dehors : les 2 compagnon-ne-s libérées

14 février 2014. Au centre de rétention de Vincennes une révolte a éclaté dans la nuit de jeudi à vendredi. Ces enfoirés de flics ont débarqué à 4 heures du mat’ pour expulser l’un des enfermés. Les accès aux chambres ont été barricadés, les caméras obstruées et des extincteurs, des portes, des meubles ont été balancés sur les flics. La réponse de ces derniers ne s’est pas faite pas attendre et 23 camions débarquent pour mater la mutinerie. Pas de flics blessés mais 13800 euros de dégâts TTC. Du coup, 48h de GAV pour deux révoltés présents qui se reconnaissent sur la vidéo d’une caméra mal obstruée. Au poste, les flics sont agressifs et les montent l’un contre l’autre pour qu’ils s’accusent mutuellement dans leur déclaration . Déferés à paris, ils prennent deux mois de taule pour avoir jeté une porte et l’un d’entre eux prend deux mois de sursis supplémentaires pour refus ADN…
Le soir même un feu d’artifice a salué la rage des détenus de la prison pour étrangers. Les flics s’étaient préparés et les renseignements généraux avaient demandé à la brigade cynophile de faire des rondes et à quelques effectifs de se disposer à différents endroits autour du  centre. Cinq personnes sont interpellé-e-s peu après dans le bois de Vincennes en voiture. S’en suit une comparution devant le juge et deux mandats de dépôt ! Les trois autres sont sous contrôle judiciaire avec interdiction d’entrer en contact et de quitter l’île de France.
Les  chefs d’inculpation sont attroupement armé et masqué, refus empreintes, photos et ADN. Le juge a reporté le  procès au 24 mars au  motif de doutes sur l’identité des accusé-e-s qui avaient refusé de donner leurs empreintes. Durant la garde à vue, rien à déclarer. Des noms fantaisistes sont  donnés aux flics, mais certain-e-s ont des papiers qui traînent dans leurs affaires. Deux d’entre elleux, qui ont changé de nom au moment de l’audience en plus de déclarer plusieurs domiciles, sont incarceré-e-s à Fleury Merogis au prétexte de manque de garanties de représentation. Ils sont sortis mardi 25 février, après dix jours d’enfermement suite à une audience de remise en liberté.
Au lendemain de l’incarcération, un rassemblement de solidarité s’est tenu à Barbès, des tracts racontant l’histoire et appelant à la solidarité ont été  distribués et deux banderoles accrochées : « Sabotons la machine à  expulser. Liberté pour toutes et tous » et « Feu aux centres de  rétention. Détruisons toutes les prisons ».
Plus tôt dans la journée, les flics avaient une nouvelle fois raflé des sans papiers dans ce même quartier, arrêtant plus de 60 personnes.
Ils enferment pour faire peur à tou-te-s les révolté-e-s, faire taire la solidarité et isoler les un-e-s des autres. Ils fichent pour optimiser leur pouvoir sur nos vies, et condamnent parce que l’on se rebelle contre l’autorité et que l’on ne se soumet pas sans broncher à leurs  sbires.
Les  frontières sont partout, au centre de  rétention, dans la rue, dans les  transports, dans les murs des prisons comme derrière les murs du  tribunal, jusque dans les têtes. Des  dispositifs concrets de contrôle  et de répression existent, des institutions, des entreprises, des larbins, font fonctionner la machine à  expulser. S’y attaquer, mettre un grain de sable dans les rouages c’est arracher des espaces de liberté et infliger quelques dégâts à ces collabos. Entraver l’action des flics lors d’une expulsion, comme  refuser de donner ses empreintes et  son ADN, participe à saboter la  bonne marche de la répression.
Solidarité complice avec les révolté-e-s, chacun-e selon ses envies, contre toute autorité ! 
Pour la liberté vive la révolte des deux côtés du mur !
Liberté pour tou-te-s avec ou sans papiers!

[Italie] Évasions à Caltanissetta, tentatives à Rome

Samedi 15 février 2014. Tandis qu’à l’extérieur du CIE de Caltanissetta se tient un rassemblement pour la fermeture du centre, cinq prisonniers profitent de la confusion créée à l’intérieur et tentent l’évasion escaladant murs et portails. La police réussi à capturer trois évadés mas deux réussissent à faire perdre leurs traces et à reconquérir la liberté. Toujours à Caltanissetta, il y a moins de deux semaines, quatre prisonniers avaient réussi à s’enfuir aux faveurs des ténèbres.

Dans la nuit entre le 16 et le 17 février, alors que les lumières de Rome étaient éteintes, quelques retenus ont tenté l’évasion du CIE de Ponte Galeria. Malheureusement, l’alarme sonne et les évadés sot repris tout de suite par la police de garde. Toujours à Ponte Galeria, lundi 17 février, un politicien en visite au centre est accueilli par des insultes, des cris, des sifflement et… une bouteille en pleine tête.

Au CIE de Bari, lundi 17 février, deux retenus montent sur les toits pour protester contre la situation sanitaire dégueulasse du centre

Et pour finir, regardez la vidéo du rassemblement et d’évasion de Caltanissetta, vue de l’intérieur : ici

Traduit de macerie

[Carte postale] Solidarité avec les révolté-e-s de Vincennes

21 février 2014

Quatre personnes sont toujours incarcéré-e-s suite aux révoltes en dedans et au dehors du centre de rétention de Vincennes les 13 et 14 février derniers.

Pour faire tourner les infos, avoir les numéros d’écrou et leur écrire, … : fouldega [arobaz] riseup [net]

Ci-dessous une carte postale issue des images du rassemblement de solidarité à Barbès mardi dernier.

 

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Pour la liberté, vive la révolte des deux côtés du mur !