Sans Papiers Ni Frontières

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Contre les frontières et leurs prisons

15 novembre 2014 Compte rendu de l’appel à mobilisation

17 novembre 2014

Un appel à mobilisation devant les centres de rétention à l’initiative du groupe information rétention de Calais était lancé pour samedi dernier.

Plusieurs groupes y ont répondu dans différentes villes.

A Calais,  une soixantaine de manifestant-e-s se sont retrouvé-e-s devant le centre de rétention de Coquelles. Au son de la sono, de la samba, et de slogans tels que « Brique par brique, mur pas mur, nous détruirons toutes les prisons », ils protestaient contre l’enfermement et les expulsions de sans papiers. Les flics étaient présents en masse, une dizaine de fourgons de CRS étaient garés sur un parking à côté.

A Rennes un parloir sauvage s’est déroulé au centre de rétention de Saint-Jacques. Les solidaires ont amené des escabeaux pour communiquer avec les retenus par dessus les bâches installées sur les grilles du centre.

A Sète,  un rassemblement d’une quarantaine de personnes s’est tenu devant le centre. Des slogans en solidarité avec les retenus et d’autres reliant les violences policières et l’enfermement des migrant-e-s ont été lancés. Il y avait une forte présence des flics.

A Lyon, un millier de personnes accompagné d’une batucada a défilé dans les rues contre les expulsions et pour le droit au logement des enfants étrangers à la rue.

A priori des rassemblements se sont également tenus devant les centres de rétention du Canet à Marseille et de Cornebarrieu à Toulouse.

 

Feu aux frontières !

15 novembre 2014 Appel à mobilisation devant les centres de rétention

– 15 novembre, appel à mobilisation conjointe devant tous les CRA –

[Calais] Mobilisation 15 novembre au CRA Coquelles-Calais

Les centres de rétention sont l’outil principal de l’État dans sa politique de harcèlement, de déshumanisation et d’expulsion des étranger-es jugé-es indésirables. Celui de Coquelles situé derrière le commissariat de la PAF, construit à la fermeture du centre de Sangatte, à coté de la Cité Europe, (énorme complexe commercial où tout est fait pour attirer touristes anglais et consommateurs), est une prison spéciale pour étranger-es qui comporte dans son enceinte un tribunal d’exception, annexe du TGI de Boulogne, où est décidé de manière expéditive et sans témoins, le sort de vies humaines dont le seul crime est d’être nées ailleurs.

En 2012, 44 000 personnes ont été détenues par l’État français dans des Centres de Rétention Administrative (CRA) répartis dans tout le pays. Cela veut dire que des milliers de personnes, dont des familles avec des mineurs, sont enfermées et entassées dans des lieux de « privation de liberté ». Depuis des années, les associations d’aide aux migrant-es alertent l’opinion publique quant aux nombreuses atteintes à la dignité humaine et aux violences physiques et morales qui touchent les personnes enfermées dans les CRA et les zones d’attentes situées dans les aéroports, (le dernier rapport de Open Access Now, relayé par la CIMADE, « la face cachée des camps d’étranger-es en Europe » est éloquent à ce propos). Ils sont souvent éloignées de force du territoire français après leur détention (56000 éloignements en 2012 ).

Cette violence institutionnelle entraîne des suicides et d’autres actes désespérés comme des grèves de la faim, des mutilations, mais aussi des actions de protestation de la part des enfermé-es qui se révoltent contre leurs conditions de vie et les maltraitances policières subies dans les CRA. Plus que l’expulsion, certain-es risquent également la mort : le 21 août dernier, c’est un retenu du CRA de Vincennes qui est tué par la police pendant son transfert à l’aéroport.

Nous rappelons que les migrant-es sont des personnes fuyant des conditions d’existence désastreuses ou qui tout simplement cherchent à vivre une autre vie . Nous rappelons qu’au 19ème siècle des millions d’européen-es ont immigré aux quatre coins du monde, fuyant la misère du « vieux continent ». Nous rappelons que la richesse économique des pays occidentaux est aussi basée sur le pillage et l’exploitation des ressources et des populations dont sont originaires les migrant-es. Les lieux d’enfermement, dont les CRA, servent le système capitaliste dans ses besoins de gestion des populations. Ils font partis du business sécuritaire financé par l’Europe et soutenue par des entreprises nationales/multinationales qui en tirent un profit pharamineux. Les CRA, comme les autres lieux d’enfermement, sont des conséquences de la barbarie étatique et capitaliste (la militarisation des frontières a entraîné la mort de 3 500 personnes ces trois dernières années selon Amnesty international).

LIBERTÉ DE CIRCULATION ET D’INSTALLATION POUR TOUTES ET TOUS ! OUVRONS LES FRONTIÈRES ! FERMETURE DES CENTRES DE RÉTENTION ! REFUSONS LES EXPULSIONS !

groupe information rétention du calaisis informationretention@gmail.com

Source : Calais Migrant Solidarity

 


 

[Toulouse] Rassemblement devant le CRA de Cornebarrieu à 15h

FERMETURE DES CRA !
Rassemblement SAMEDI 15 NOVEMBRE 2014 à 15h devant le CRA de Cornebarrieu (avenue Latécoère, 31700 Cornebarrieu)

Depuis 15 ans, près de 300 000 personnes ont été enfermées de force dans des Centres de Rétention Administrative (CRA), prisons pour les personnes étrangères sans papier. En 2012, 44 000 personnes ont été détenues par l’État français dans les 24 CRA répartis dans tout le pays. Les atteintes aux libertés individuelles sont monnaie courante derrière ces murs où le silence est une règle d’or. Silence sur les multiples tentatives de suicide, parfois derniers gestes de résistance ; silence sur les mutilations corporelles, mais également silence sur la médicamentation à  outrance des personnes enfermées pour tuer la moindre révolte. Car quand une révolte éclate, la seule réponse est la répression policière et judiciaire pour les « fauteur.e.s de troubles ».
Les CRA doivent fermer. La liberté de circulation doit être sans frontière, sans passeport. L’enfermement des personnes sans-papier doit cesser !

En octobre dernier, l’opération européenne « Mos Maiorum » s’est avérée être une véritable chasse aux étranger.es, multipliant les contrôles au faciès et arrestations dans les lieux publics. À Toulouse comme ailleurs, la police a investi les lieux de circulation (gares, métro) pour ’’faire du chiffre’’. Une autre opération (organisée par l’agence Frontex, agence de surveillance et de contrôle des côtes maritimes et des frontières), va être mise en place : Triton*. Malgré les naufrages, les milliers de morts et de disparu.es, la répression continue.
Les opérations policières aux frontières de l’Europe forteresse sont meurtrières et ne répondent qu’à un délire raciste et xénophobe des États qui ont bâti leurs richesses sur des siècles d’oppression colonialiste et de développement capitaliste.

NON AUX EXPULSIONS !  RÉGULARISATION DE TOUTES LES PERSONNES SANS-PAPIERS !  LIBERTÉ DE CIRCULATION ET D’INSTALLATION !

Le 21 août dernier, Abdelhak Goradia meurt dans un fourgon de police au cours de son transfert entre le centre de rétention de Vincennes et l’aéroport de Roissy. Dans les quartiers populaires, aux lisères des forêts et dans les différents lieux d’enfermement l’État bâillonne, réprime et tue les personnes jugées « indésirables ».
Désarmons l’État !

L’ETAT ASSASSINE, NOTRE SOLIDARITÉ N’A PAS DE FRONTIÈRE !

* A partir du 1er novembre 2014, l’« Oprération Triton » tend à généraliser le renforcement des contrôles d’identité dans tout l’espace
Schengen avec un important déploiement de moyens militaires, en méditerranée notamment.

CLIME – Collectif de Lutte et d’Information Migrant.Es

source : IAATA

 


[Marseille] Rassemblement devant le CRA du Canet à 14h

Les centres de rétention (C.R.A) , répartis dans tout le pays, sont l’outil principal de l’État dans sa politique de harcèlement, de déshumanisation et d’expulsion des étranger-es jugé-es indésirables. Des milliers de personnes sont enfermées et entassées dans des lieux de privation de liberté puis éloignées de force du territoire après leur détention (56000 éloignements en 2012 ). Cette violence institutionnelle entraîne des suicides et d’autres actes désespérés comme des grèves de la faim, des mutilations, mais aussi des actions de protestation de la part des enfermées qui se révoltent contre leurs conditions de vie et les maltraitances policières subies dans
les CRA.
Plus que l’expulsion, certain-es risquent également la mort : le 21 août dernier, c’est un retenu du CRA de Vincennes qui est tué par la police pendant son transfert à l’aéroport.
Les lieux d’enfermement, servent le système capitaliste dans ses besoins de gestion des populations. Ils font partis du business sécuritaire financé par l’Europe et soutenu par des entreprises nationales/multinationales qui en tirent un énorme profit.
Les CRA, comme les autres lieux d’enfermement, sont des conséquences de la barbarie étatique et capitaliste : la militarisation des frontières a entraîné la mort d’au moins 3 500 personnes ces trois dernières années.

LIBERTÉ DE CIRCULATION ET D’INSTALLATION POUR TOUTES ET TOUS !
A BAS LES FRONTIÈRES !
OPPOSONS NOUS AUX EXPULSIONS !

Ce samedi 15 Novembre, des rassemblements auront lieu devant les CRA de plusieurs villes (Rennes, Bordeaux, Toulouse, Palaiseau…)

Retrouvons-nous devant le C.R.A. du Canet, Boulevard des Peintures (Metro Bougainville ou Bus 28-A38 arret Casanova de Lesseps) á partir de 14h pour montrer notre rage et notre solidarité aux personnes enfermées !

source : Marseille Infos Autonomes

 


Des rendez-vous ont été posés dans d’autres villes :

– À Rennes, RDV à 15 h devant le CRA de Rennes Saint Jacques pour un parloir sauvage
– À Sète, RDV à 14h00 place de la mairie
– À Bordeaux : RDV à 15h15 place Pey Berland, rassemblement contre toutes les expulsions

– À Lyon, Palaiseau, Caen.

Plus de RDV sur le facebook de la mobilisation

[Sète] Retour sur la manif contre les centres de rétention du 4 octobre

Samedi 4 octobre 2014, une centaine de personnes ont manifesté à Sète en solidarité avec les migrants et pour exprimer leur refus de la traque et de l’enfermement de ceux-ci. Tout comme l’appel à manifester, les slogans scandés et chantés durant près d’une heure et demie à travers la cité portuaire, appelaient non seulement à en finir avec les Centres de Rétention, mais aussi avec le monde qui les produit. Le problème, ce n’est pas les immigrés, mais bien le capitalisme, l’État et le nationalisme ! […] Avant de rendre une petite visite aux locaux du FN puis du PS, les manifestants sont aussi allés exprimer leur solidarité envers les migrants d’Europe de l’Est résidant au Mas-Coulet, et qui sont menacés d?expulsion. Face aux centres de rétention et au monde qui les produit, solidarité sans frontières !
(voir le compte rendu complet de la manif ici)manifcra-4octobre2014sete1  manifcra-4octobre2014sete2

 

[Sète] Manifestation régionale contre les centres de rétention

Manifestation régionale contre les Centres de Rétention Administrative samedi 4 octobre à 14h, place de la Mairie à Sète (34).

Le texte d’appel :

ASSEZ ! Exigeons la fermeture des Centres de Rétention !

Aujourd’hui, environ 44 000 personnes sont détenues par l’État français dans des Centres de Rétention Administrative (CRA). Cela veut dire que des milliers de personnes, dont des familles avec des mineurs, sont enfermées et entassées dans des lieux de « privation de liberté » dont le seul et unique tort est de ne pas être nées en France et d’être en situation irrégulière.

Depuis des années, les associations d’aide aux migrant-es alertent l’opinion publique quant aux nombreuses atteintes à la dignité humaine et aux violences physiques (le dernier rapport de la CIMADE est éloquent a ce propos) et morales qui touchent les personnes enfermées dans les CRA et les zones d’attentes situées dans les aéroports, et qui sont souvent éloignées de force du territoire français après leur détention (56000 éloignements en 2012 uniquement pour le territoire métropolitain). Cette violence institutionnelle entraîne des suicides et d’autres actes désespérés comme des mutilations.

Nous rappelons que les migrant-es sont des personnes fuyant des conditions d’existence désastreuses ou qui tout simplement cherchent à vivre une vie un peu meilleure.

Nous rappelons qu’au 19ème siècle des millions d’européens ont immigré aux quatre coins du monde, fuyant la misère du « vieux continent ».

Nous rappelons que la richesse économique des pays occidentaux est aussi basée sur le pillage et l’exploitation des ressources et des populations dont sont originaires les migrant-es.

Les lieux d’enfermement, dont les CRA, servent le système capitaliste dans ses besoins de gestion des populations. Les CRA, comme les autres lieux d’enfermement, sont des conséquences de la barbarie étatique et capitaliste (la militarisation des frontières a entraîné la mort de 13000 migrant-es l’an dernier aux portes de notre belle Europe démocratique).

Il ne peut y avoir de capitalisme à visage humain !

Pour la liberté de toutes et de tous contre les CRA, les prisons en tout genre et la société qui les produit, venez manifester à Sète (34), sur la place de la mairie, samedi 4 octobre 2014 à 14h, et amenez vos casseroles pour vous faire entendre de nos camarades migrant-es ! Que crament les CRA !

À l’appel du réseau No Pasaran Hérault, Gard et Aveyron
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