Sans Papiers Ni Frontières

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Contre les frontières et leurs prisons

[Isère] Un collabo… en feu ! Incendie chez vinci facilities

Ammendum. Des traces d’hydrocarbure et la presence de deux départs de feu distinct, laisse penser qu’il s’agit bien d’un acte volontaire.

18 juin 2014.   On apprend par la presse que les locaux de Vinci-facilities à Saint-Martin-Le-Vinoux ont mysterieusement pris feu dans la nuit.  Les dégâts seraient importants, le feu s’est étendu sur 500 mètres carrés et les 45 employés sont au chômage technique. On ne peut malheureusement pas affirmer que le feu soit volontaire, en revanche, on peut se réjouir de voir un collabo au feu. Comme groupe BTP, Vinci construit taules, centres de rétention, grands projets utiles au développement de l’économie et du contrôle. Avec sa filière « services » vinci-facilities (ex-GTM Multiservices), souvent dans le cadre de partenariats-public-privés, ils co-gèrent les merdes qu’ils ont créés, lavant les chiottes, fournissant la bouffe ou le linge, comme c’est le cas dans les centres de rétention de Marseille, de Sète et du Mesnil Amelot. 

 

 

 

[Lyon] Tests osseux, les peines pleuvent

6 juin 2014. Aujourd’hui, Narek est sorti libre de la prison de Corbas. Il a fait appel de la condamnation à 2 mois de prison ferme par le tribunal de Lyon, accusé d’avoir menti sur son âge pour être pris en charge par le conseil général en tant que mineur isolé étranger. La cour d’appel s’est déclarée incompétente pour juger de sa minorité ou de sa majorité compte tenu des éléments (un test osseux très précis à 10 ans près et un certificat de naissance) . De nombreuses personnes étaient venues pour le soutenir.

Mais hier, le même tribunal correctionnel condamnait Carine à 1 mois de prison ferme, avec mandat de dépôt. Toujours la même histoire, prise en charge par l’ASE via le conseil général en tant que mineure isolée étrangère, le résultat d’un test osseux lui donne 18 ans au poignet et entre 21 et 35 ans  à la clavicule. Elle est aussi accusée d’avoir caché l’existence d’un demi-frère et d’une demi-soeur en France. L’enquête des flics les as amenés à consulter sa page facebook sur laquelle figurerait un contact entre eux 8 mois après son arrivée.

Lors de l’audience, c’est la vice-procureure du tribunal de Lyon qui a porté l’accusation faisant état de la mobilisation au sujet des tests osseux et marquant sa volonté d’y répondre…

Les flics et le tribunal de Lyon s’acharne particulièrement sur les jeunes pris en charge par l’aide sociale à l’enfance parce que sans papiers et isolés.

En mars dernier, c’est Alkasim qui était condamné à 4 mois de prison ferme et 5 ans d’ITF.

Cette répression s’inscrit dans la guerre plus large que le pouvoir mène aux migrant.e.s et sans papiers, des rafles aux expulsions, des centres de rétention à la surveillance des frontières.

DÉTRUISONS LE SYSTÈME JUSQU’À L’OS !

[Lyon] Encore un test osseux qui conduit en prison

19 mai 2014. Après la condamnation de Alkasim en mars dernier à 4 mois de prison ferme et 5 ans d’interdiction du territoire, le TGI de Lyon vient une nouvelle fois de condamner un jeune sans papiers accusé d’avoir triché sur son âge. Narek, élève au lycée Edmond Labbé à Oullins en banlieue lyonnaise a été jugé en comparution immédiate ce lundi après 48 heures de garde-à-vue et a été condamné à 2 mois de prison ferme avec mandat de dépôt.

Il avait été convoqué par la PAF mercredi 14 mai pour un « contrôle de routine ». Les flics l’ont emmené chez un « expert » pour un test osseux (scanner de la clavicule) qui lui donnait un âge compris entre 19,7 ans et 29 ans (quelle précision!). Dans la foulée, le Conseil Général, qui le « prend en charge » via l’ASE, dépose une plainte pour escro­que­rie et réclame 107 000 euros.

Au tribunal, plus de 100 élèves de la cité sco­laire du Parc Chabrière à Oullins, et une ving­taine de pro­fes­seurs se sont dépla­cés au tribunal pour venir le sou­te­nir. L’audience tourne autour de son âge et de son pays d’origine puisque celui-ci n’a pas répondu à la demande d’autentification de l’acte de naissance selon le juge. Le pro­cu­reur ne retient que l’escro­que­rie et écarte l’usage de faux les flics ayant dit que l’acte de naissance était authentique (avec la date de naissance attestant que Narek est mineur). Il demande une pro­por­tion­na­lité de la mesure : c’est « une simple escro­que­rie », donc pas d’inter­dic­tion de ter­ri­toire et pas de peine d’empri­son­ne­ment ferme et requiert 6 mois d’empri­son­ne­ment avec sursis. L’avo­cate a plaidé sur la constestabilité des tests osseux et demande la relaxe. Le juge rend son verdict : 2 mois fermes avec mandat de dépôt.

Le mercredi 21 mai un rassemblement est appelé devant la préfecture en soutien à Alkasim et à Narek.

Infos reprises de rebellyon

[Radio] Émission Sans Papiers Ni Frontières du 2 mai 2014 en ligne

Émission Sans Papiers Ni Frontières du 2 mai 2014

Au sommaire :

brèves d’ici et d’ailleurs * grèves * prison des beaumettes et cra du canet

Téléchargez/écoutez l’émission ici

Émission tous les premiers vendredi du mois de 19h à 20h30 (rediffusion le mardi suivant à 8h)

sur radio Fréquence Paris Plurielle, 106.3 FM en région parisienne et sur internet partout ailleurs

Prochaine émission le 6 juin 2014

[Décines, 69] Un p’tit test osseux et PAF en prison

Le 31 mars 2014, Alkasim, lycéen au LP Charlie Chaplin de Décines en banlieue de Lyon, a été convoqué par la PAF (police de l’air et des frontières). Placé en garde-à-vue il a été jugé en comparution immédiate le 2 avril pour avoir « triché sur son âge » et volé le conseil général. C’est le résultat d’un test osseux fait à la demande de la préfecture qui atteste que depuis 2 ans Alkasim aurait menti sur son âge et n’aurait donc pas dû toucher les aides pour les mineurs sans papiers. Il a été condamné à 4 mois de prison ferme, 5 ans d’interdiction du territoire et à rembourser au conseil général -qui s’était porté partie civile- 2 ans de prise en charge. Il est actuellement écroué à la prison de Corbas. Pas plus d’informations pour le moment, ni sur une éventuelle mobilisation au delà de la pétition rédigée par des élèves de son lycée.

contre les rafles

[Carte postale] Solidarité avec les révolté-e-s de Vincennes

21 février 2014

Quatre personnes sont toujours incarcéré-e-s suite aux révoltes en dedans et au dehors du centre de rétention de Vincennes les 13 et 14 février derniers.

Pour faire tourner les infos, avoir les numéros d’écrou et leur écrire, … : fouldega [arobaz] riseup [net]

Ci-dessous une carte postale issue des images du rassemblement de solidarité à Barbès mardi dernier.

 

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Version imprimable

Pour la liberté, vive la révolte des deux côtés du mur !

[Tract Fr/It] Révolte et solidarité

Le 13 février 2014 une révolte a éclaté au centre de rétention de Vincennes. Les flics ont voulu expulser un retenu, qui avait déjà résisté à une tentative d’expulsion le jour d’avant, et sont venus le chercher à trois heures du matin. Des expulsions il y en a quotidiennement dans les prisons pour étrangers. Seulement cette fois-ci ça ne s’est pas passé comme prévu pour les flics : toutes les personnes enfermées se sont révoltées pour empêcher cette expulsion : des caméras de vidéosurveillance ont été bouchée avec du beurre, des portes dégondées ont servi de barricade ou de projectiles, des extincteurs vidés et balancés, des vitres brisées. Des renforts de flics ont été appelés : 23 compagnies et des coups de matraque pour mater la révolte. Plusieurs personnes sont blessées et deux arrêtées et placées en garde-à-vue.

Le lendemain, le 14, des feux d’artifice sont lancés depuis l’extérieur sous les murs du centre pour saluer la révolte et exprimer la solidarité. Quelques minutes plus tard, cinq personnes sont arrêtées dans le bois de Vincennes et mises également en garde-à-vue.

Après 48 heures, les sept sont déférés au dépôt du tribunal et présentés en comparution immédiate. Les deux retenus du centre de rétention ont été jugés pour destruction en réunion et condamnés à deux mois de prison avec mandat de dépôt. L’un d’eux a aussi pris deux mois de sursis supplémentaires pour avoir refusé de donner son ADN lors de la garde-à-vue. Pour les cinq autres personnes, inculpées d’attroupement armé et masqué et d’avoir refusé de donner leurs empreintes, photos et adn, le procès a été reporté au 24 mars. En attendant trois sont sous contrôle judiciaire et deux en détention préventive. Une audience de remise en liberté est prévue le 25 février. Le soir les quatre ont passé la nuit à la prison de Fleury-Mérogis.

Mardi 18 au soir, un rassemblement de solidarité s’est tenu à Barbès, des tracts racontant l’histoire et appelant à la solidarité ont été distribués et deux banderoles accrochées : « Sabotons la machine à expulser. Liberté pour toutes et tous » et «  Feu aux centres de rétention. Détruisons toutes les prisons ».

Plus tôt dans la journée, les flics ont une nouvelle fois raflé des sans papiers dans le quartier, arrêtant plus de 60 personnes. À Barbès la pression policière est quotidienne pour chasser vendeurs à la sauvette, sans papiers, et tou.te.s celles et ceux qui ne rentrent pas dans le cadre voulu par les politiciens et les investisseurs : un quartier attractif, branché où les pauvres rasent les murs et les bourgeois occupent la rue.

De Barbès à la prison ou au centre de rétention il n’y a qu’un pas, chacun.e le sait bien. Un contrôle peut très vite aboutir à l’enfermement : pas de papiers, un outrage, un refus de donner ses empreintes, un truc illégal sur soi, etc.

S’opposer à la pression policière, empêcher une expulsion, faire péter des feux d’artifice devant une prison, c’est refuser de devoir toujours baisser la tête dans cette société faite de contrôle et d’exploitation qui tente de briser les individus jusqu’à ce qu’ils se soumettent à leurs règles et à leurs normes.

La lutte continue
Solidarité avec les 4 incarcérés
Liberté pour toutes et tous, avec ou sans papiers

tract mis en page en pdf

Rivolta e solidarietà

 

Il 13 febbraio 2014 è scoppiata una rivolta al CIE di Vincennes [Parigi, NdT]. Gli sbirri volevano espellere un detenuto che il giorno precedente aveva già opposto resistenza ad un tentativo di espulsione e sono venuti a prenderlo alle tre di notte. Ogni giorno ci sono delle espulsioni nelle prigioni per stranieri. Questa volta, però, non è andata come gli sbirri prevedevano: tutte le persone rinchiuse si sono rivoltate per impedire questa espulsione: delle telecamere di sorveglianza sono state tappate con del burro, delle porte scardinate sono state usate come barricate o come proiettili, degli estintori sono stati svuotati e lanciati, dei vetri infranti. Gli sbirri hanno chiamato rinforzi: 23 compagnie e dei colpi di manganello per soffocare la rivolta. Molte persone rimangono ferite e due vengono arrestate e portate in commissariato.

La sera dopo, il 14, fuori dalle mura del centro vengono sparati dei fuochi d’artificio, per salutare la rivolta ed esprimere solidarietà. Qualche minuto più tardi, cinque persone vengono fermate nel bosco di Vincennes e messe agli arresti.

Dopo 48 ore, i sette vengono trasferiti nelle celle del tribunale e portati a processo per direttissima. I due detenuti del CIE sono stati giudicati per “distruzione in concorso con altri” e condannati a due mesi di prigione da scontare immediatamente. Uno dei due si è anche beccato due mesi aggiuntivi, con la condizionale, per aver rifiutato il prelievo del DNA durante l’arresto. Per la altre cinque persone, accusate di “adunata sediziosa armata e a volto travisato” e di aver rifiutato di farsi prendere impronte, foto e DNA, il processo è stato rinviato al 24 marzo. Nel frattempo, tre sono in libertà vigilata e due in carcerazione preventiva. Un’udienza per la loro liberazione è prevista per il 25 febbraio. I quattro sono finiti alla prigione di Fleury-Mérogis.

La sera di martedì 18 c’è stato un presidio di solidarietà a Barbès [quartiere popolare del nord di Parigi, NdT], sono stati distribuiti dei volantini che raccontano quanto successo e chiamano alla solidarietà e sono stati appesi due striscioni: “Sabotiamo la macchina delle espulsioni. Libertà per tutti e tutte” e “Fuoco ai CIE. Distruggiamo tutte le prigioni”.

Lo stesso giorno, poco prima, gli sbirri hanno ancora fatto una retata di clandestini in quel quartiere, arrestando più di 60 persone. A Barbès, la pressione poliziesca è continua, al fine di cacciare venditori abusivi, clandestini e tutti/e quelli e quelle che non rientrano nel quadro voluto da politici e investitori: un quartiere attraente, alla moda, in cui i poveri marciano stretti ai muri ed i borghesi occupano la strada.

Da Barbès alla prigione o al CIE c’è soltanto un passo, tutti/e lo sanno bene. Un controllo può velocemente concludersi con la reclusione: la mancanza di documenti, un oltraggio ad agente, il rifiuto di farsi prendere le impronte, qualcosa di illegale in tasca, etc…

Opporsi alla pressione poliziesca, impedire un’espulsione, sparare dei fuochi d’artificio davanti ad una prigione, significa rifiutarsi di abbassare sempre la testa in questa società fatta di controllo e di sfruttamento, che cerca di spezzare gli individui perché si sottomettano alle loro regole ed alle loro norme.

La lotta continua.

Solidarietà con i quattro incarcerati.

Libertà per tutti e tutte, con o senza documenti.

Contre la machine à expulser et à enfermer Que la rage explose comme un feu d’artifice

Contre la machine à expulser et à enfermer Que la rage explose comme un feu d’artifice

Dans la nuit du 13 février, une révolte éclate à la prison pour étrangers de Vincennes pour empêcher l’expulsion d’un retenu. Des caméras, des portes, du mobilier et des extincteurs sont détruits ou balancés sur les flics. Deux retenus sont condamnés à deux mois de prison. Le lendemain, des compagnon/nes viennent exprimer leur solidarité devant les murs du CRA avec des feux d’artifice et des cris de liberté, cinq personnes sont arrêtées dans la foulée. Trois sont placées sous contrôle judiciaire et deux sont incarcérées à Fleury-Mérogis (leur procès est prévu pour le 24 mars), tou/tes sont accusé-e-s d’« attroupement armé et masqué » et de refus de fichage (ADN, empreintes, photos), certaines également d’avoir fourni une fausse identité pour ralentir le travail des flics.

Cette répression ne sort pas de nulle part. Depuis qu’ils existent, les centres de rétention ne laissent pas tout le monde indifférent, puisqu’ils sont souvent le théâtre de révoltes à l’intérieur et de réponses à l’extérieur (manifs, attaques directes contre les profiteurs et gestionnaires de la machine à expulser, etc). Cette affaire n’est qu’une énième vengeance de l’État contre celles et ceux qui tentent de rendre ces prisons ingérables en luttant sans médiation. Une chose est sûre, il ne nous intéresse absolument pas de savoir si ces révolté-e-s de l’intérieur comme de l’extérieur sont innocents ou coupables, car nous ne réfléchissons pas avec leur code pénal mais avec la rage dans nos cœurs. Aujourd’hui, rien ne sert de s’indigner, être solidaires c’est contribuer à la destruction de la machine à expulser et à enfermer. Si la répression a pour but de paralyser les volontés en instillant la peur d’agir, elle ne fait qu’attiser notre haine de cet existant fait de fric, de flics et de barbelés. La liberté, c’est faire la guerre à ce monde-là.

Politiciens, juges, flics, capitalistes, vous ne dormirez plus en paix, tas de charognes !
18 février 2014,
Des anarchistes.

[Tract trouvé dans les rues de Paris, 18 février 2014 puis trouvé par nous sur non fides.]

Révolte à Vincennes, dedans et dehors : 4 incarcérations. Rassemblement ce soir.

14 février 2014. Au centre de rétention de Vincennes une révolte éclate dans la nuit de jeudi à vendredi. Les accès aux chambres ont été barricadés, les caméras défoncées et des extincteurs, des portes, des meubles ont été balancés sur les flics. Ces enfoirés étaient venus expulser à 4 heures du mat’ l’un des enfermés. Du coup, la justice condamne deux personnes à deux mois de taule pour avoir dégondé une porte et l’une d’entre elle à deux mois se sursis supplémentaires pour refus ADN…

Le vendredi soir un feu d’artifice a salué la rage des détenus de la prison pour étrangers. Cinq personnes ont été interpellé-e-s dans le bois de Vincennes en voiture. S’en suit une comparution devant le juge et deux mandats de dépôts ! Les trois autres sont sous contrôle judiciaire avec interdiction de se voir et de quitter l’île de France.

Les chefs d’inculpation sont attroupement armé et masqué, refus empreintes, photos et ADN. Le juge a reporté le procès au 24 mars au motif de doutes sur l’identité des prévenu-e-s. Durant la garde à vue, rien à déclarer. Des noms fantaisistes sont donnés aux flics, mais certain-e-s ont des papiers qui traînent sur elleux. Deux d’entre elleux, qui ont changé de nom au moment de l’audience et qui ont déclaré deux domiciles, sont incarceré-e-s à Fleury Merogis au prétexte de manque de garanties de représentation. Ils enferment pour faire peur à tou-te-s les révolté-e-s, faire taire la solidarité et isoler les un-e-s des autres. Ils fichent pour optimiser leur pouvoir sur nos vies, et condamnent parce que l’on se rebelle contre l’autorité et que l’on ne se soumet pas sans broncher à leurs sbires.

Les frontières sont partout, au centre de rétention, dans la rue, dans les transports, dans les murs des prisons comme derrière les murs du tribunal, jusque dans les têtes. Des dispositifs concrets de contrôle et de répression existent, des institutions, des entreprises, des larbins, font fonctionner la machine à expulser. S’y attaquer, mettre un grain de sable dans les rouages c’est arracher des espaces de liberté et infliger quelques dégâts à ces collabos. Entraver l’action des flics lors d’une expulsion, comme refuser de donner ses empreintes et son ADN, participe à saboter la bonne marche de la répression.

Solidarité complice avec les révolté-e-s, chacun-e selon ses envies, contre toute autorité !

Rassemblement ce soir 20 heures (mardi 18 février) à Barbès sortie de métro coté la chapelle !

Liberté pour tou-te-s avec ou sans papiers!

pour leur écrire et le soutien matériel : fouldega@riseup.net

 

Feux du nouvel an 2014

Feux d’artifice et rassemblements solidaires devant les taules du monde entier

Région parisienne :

Saluts solidaires devant les taules, 31 décembre 2013 : Des pétards, feux d’artifice et des cris (liberté, bonne année, feu aux prisons, courage, etc) ont été lancés simultanément devant les prisons de Bois d’Arcy, Fresnes, devant le centre de rétention de Vincennes, la prison pour femmes de Versailles et celle de la Santé à Paris. À Bois d’Arcy, Fresnes et la Santé, des échanges ont eu lieu entre l’intérieur et l’extérieur.

Liberté pour toutes et tous, avec ou sans papiers.

Amiens :

Feu d’artifice devant la taule d’Amiens : Hier mardi 31 au soir, des feux d’artifice ont été tirés à la Maison d’Arrêt d’Amiens. Cette action anti-carcérale vise à exprimer notre solidarité envers tous les prisonniers.

Feu aux prisons ! Liberté pour tou.te.s !

Besançon :

Feux du nouvel an à la maison d’arrêt de La Butte : dans la soirée du 31 décembre 2013, des feux d’artifice ont été tirés en solidarité avec les prisonniers devant la maison d’arrêt de la butte. Alors que les gens s’échangeaient des voeux hypocrites et tout un tas de conneries pour cette nouvelle année, quelques feux d’artifice ont été allumés devant la maison d’arrêt de Besançon. Des slogans contre l’enfermement ont été scandés (« les prisons en feu les matons au milieu; solidarité avec les prisonniers; pierre par pierre, mur par mur nous détruirons toutes les prisons »). À l’intérieur on pouvait entendre le dawa des prisonniers qui tapaient sur les portes et qui criaient leur rage depuis leurs cellules. Un autre groupe de solidaires étaient également présent devant la taule et tiraient des feux d’artifice.

Détruisons les murs et les frontières qui nous séparent ! Feu à tous les lieux d’enfermement ! Liberté pour tou.te.s !

Angers :

Ce 31 décembre plusieurs personnes se sont retrouvées face aux murs de la maison d’arrêt d’Angers. Des fusées et fumigènes ont été craqué près des ailes ouest et est de la taule. Des cris ont été échangés entre les prisonniers, des voisins et plusieurs groupes venus devant la prison. crève la taule !

Marseille :

Une dizaine de personnes se sont rendues vers 21h devant le CRA du Canet pour crier leur solidarité avec les retenus enfermés à l’intérieur et lancer quelques feux d’artifices. À minuit, devant la maison d’arrêt des Baumettes, c’est une petite trentaine de personnes qui durant une vingtaine de minutes a tiré des feux d’artifices devant la taule, et crié sa haine des murs, d’abord devant la maison d’arrêt des hommes, puis devant l’entrée de celle des femmes. Quelques fumigènes ont été balancé par dessus les murs, devant les encouragements et les cris de joies de nombreux prisonniers. Du côté de la M.A femme, pas d’échanges cependant.

Nantes :

Feux d’artifices devant la maison d’arrêt de Nantes-Carquefou, devant le centre de détention et devant l’EPM de Orvault.

Calais :

Rassemblement devant le centre de rétention.

Athènes (Grèce) :

Manif de solidarité du réveillon devant les prisons de Koridallos, où plusieurs anarchistes sont incarcéré.es : Lors de la manif de cette année, la solidarité s’est fortement exprimée à la fois à l’intérieur et à l’extérieur des prisons de Korydallos. Près d’un millier de personnes solidaires étaient présentes au rassemblement avant minuit et ont commencé à scander des slogans haut et fort. Plusieurs compagnon.nes ont allumé des feux d’artifice, alors que les prisonniers faisaient du bruit et lançaient des objets enflammés des fenêtres des cellules. Peu de temps après que la foule se soit déplacée du parc en face de la prison des hommes à un parking en face de la prison des femmes, les flics anti-émeute ont utilisé des gaz lacrymogènes pour réprimer la grande manifestation et ont chassé les manifestant.es dans les rues avoisinantes. 4 arrestations. photos & vidéo ici.

Feu aux prisons !

Volos (Grèce) :

Manifestation devant la prison pour mineurs. Les manifestants ont scandé des slogans au milieu des feux d’artifice; «La passion pour la liberté est plus forte que toutes les prisons», «Feu et explosion à ce bordel », et plus encore.
La solidarité est notre arme! vidéo ici.

Larissa (Grèce) :

Réveillon devant la prison, où le compagnon en grève de la faim Spyros Stratoulis est incarcéré. Voir une vidéo ici.

Omaha et Lincoln (Nebraska, USA) :

Des banderoles avec des slogans anti-prison ont été accrochées dans ces deux villes. À Omaha, une manifestation s’est rendue devant la prison et il y a eu du boucan des deux côtés du mur.

Helsinki (Finlande) :

Manif solidaire à la prison pour migrants de Metsäla à Helsinki

Lors de la nuit de la St-Sylvestre, un groupe de 40 personnes a rendu visite au centre de rétention Metsälä à Helsinki. Nous voulions dire aux migrants, emprisonnés en raison de leur origine, que nous ne les avons pas oubliés en pleine célébration du Nouvel An. Nous avons envoyé des salutations de derrière la clôture avec des cris d’encouragement, des tambours, des feux d’artifice et une banderole: Pas de frontières – solidarité avec les prisonniers. Les prisonniers ont pu se précipiter dans la cage qui ressemblait vaguement à un balcon pour entendre notre message, mais après un certain temps les gardiens de l’unité de rétention les ont contraints de retourner à l’intérieur. Après cela, nous avons continué à faire du bruit sous leurs fenêtres.

Les flics ont participé à la manifestation à une gare ferroviaire et ont suivi notre route en parcourant les ruelles latérales à la prison. Sur place les policiers nous attendaient en tenue anti-émeute, torturant leurs chiens en les retenant de force à proximité de l’escouade, du bruit et des fusées, mais ils n’ont pas réussi à bloquer l’accès au grillage entourant la prison. Dès le début les flics se sont comportés de manière agressive, nous menaçant avec violence, avec les chiens et gaz lacrymo et poussant les gens à terre. Lorsque le moment est venu de se retirer de la grille, les flics ont attaqué la foule et ont réussi à prendre deux manifestants avec eux, tandis que deux autres ont réussi à s’échapper. Les manifestants arrêtés ont été libérés le lendemain.

L’unité de rétention est un établissement fermé pour 40 migrants, des personnes retenues par la police ou par le contrôle des frontières en vertu de la loi finlandaise sur les étrangers – pas à cause de n’importe quel délit. L’emprisonnement dure généralement pendant des semaines, au pire jusqu’à six mois ou plus. La prison des migrants de Metsälä est actuellement la seule en Finlande, et est constamment remplie de «clients» allant des enfants aux adultes. En règle générale, les immigrés emprisonnés à Metsälä attendent de se faire expulser par les flics en coopération avec les autorités de l’immigration et, par exemple, les compagnies aériennes.

En montrant notre solidarité nous critiquons aussi les États-nations et leurs politiques frontalières qui génèrent le racisme et les inégalités économiques. En détruisant la liberté de circulation les frontières permettent l’exploitation du travail pas cher et poussent les gens à s’affronter les uns aux autres. Les frontières sont une entreprise qui tue des gens comme «l’incident» Lampedusa le 3 Octobre nous l’a montré, quand 363 immigrés se sont noyés sur la côte italienne, aux frontières de l’Union européenne. Cette entreprise mortelle ne s’arrête pas aux frontières nationales: c’est une politique transversale de contrôle, visant à surveiller, identifier et gouverner tout le monde au nom des menaces sur la sécurité.

Solidarité avec les migrants emprisonnés ! Nous attaquerons les raisons de nos souffrances. Il n’y aura plus de frontières demain!

Traduit de l’anglais par le chat noir émeutier

Brême (Allemagne) :

Près de 80 personnes se sont rassemblées devant la prison de Oslebshausen à Brême. Les slogans scandés à l’extérieur ont répondu aux cris et barouf des prisonniers. Accompagnés de musique, les manifestant-e-s ont lancé des feux d’artifice; Un texte « pour une société sans prisons et pour la liberté de tou.te.s » a été lu au mégaphone. De la peinture a également été balancée sur les murs de la prison.

Traduit de l’allemand par le chat noir émeutier

Münich (Allemagne) :

Lors de la nuit de la Saint-Sylvestre, une vingtaine de personnes s’est rassemblée devant les murs de la méga-prison de Giesing (qui enferme plus de 1500 personnes). E, plus des slogans lacés pour la liberté de tous les prisonniers, des tags ont été inscrits (comme « les prisons en feu ») et des dizaines de sacs de peinture ont été balancés sur la tour de contrôle et les murs de la prison.

Traduit de l’allemand par le chat noir émeutier

Hambourg (Allemagne) :

En début de soirée du réveillon, près de 40 personnes se sont rassemblées devant la section femmes de la prison Holstenglacis en montrant leur solidarité avec les prisonnières par des feux d’artifice, slogans, des messages de solidarité lus au mégaphone. Les détenues ont répondu par des cris et en allumant des bouts de papiers à leurs fenêtres de cellule.

Plus tard dans la soirée, 40 personnes ont manifesté devant la prison et aux premiers tirs de fusées, les keufs ont déboulé des deux côtés de la prison, gâchant la soirée de solidarité.Mais un autre groupe solidaire d’une cinquantaine  de personnes s’est également rassemblé en faisant du bordel devant la taule.

Traduit de l’allemand par le chat noir émeutier

Berlin (Allemagne) :

500 personnes se sont rassemblés devant la prison de Moabit à Berlin et lancent des feux d’artifice. Ensuite, dans les quartiers de Berlin, plusieurs accrochages avec les flics ont lieu.

Stuttgart (Allemagne) :

Rassemblement de 300 personnes devant la taule de Stammheim. Ensuite, manif sauvage contre les prisons et pour la solidarité révolutionnaire dans les rues de Stuttgart.

Hanovre (Allemagne) :

Le 31 décembre vers 23h, environ dix personnes se sont rassemblées devant la prison de Hannovre à Schulenburger Landstrasse pour saluer solidairement les prisonniers avec des feux d’artifice grandioses, sauvages et inattendus. Ainsi on a pu percer l’isolement de ce grand complexe de bâtiments entouré de barbelés et de murs d’un mètre de haut avec des fusées et des cris mutuels entre les détenus et les solidaires au moins pour un moment. La prison de la route de l’école est au centre de la Basse-Saxe et la plus grande. En ce qui concerne les feux d’artifice du 31.12.2013 à cette prison, ce sont les premier de ces dernières années. Faisons en sorte que ce ne soit pas les derniers ! Liberté pour tou.te.s !

Traduit de l’allemand par le chat noir émeutier

Fribourg (Allemagne) :

En début de soirée du 31 décembre, 50 personnes se sont réunis en face de la prison de Fribourg pour exprimer leur solidarité avec tous les prisonniers, dont le compagnon Thomas Meyer-Falk. Le rassemblement a commencé devant le centre de détention préventive, où un texte en solidarité avec Thomas a été lu. La manif s’est ensuite déplacée jusqu’à la porte principale de la prison avec des tirs de feux d’artifice et des slogans criés tels « Liberté pour tous les prisonniers », tout en étant escorté de loin par quelques flics. Un rassemblement a eu lieu devant l’entrée de la prison, durant laquelle un discours contre la prison a été lu au haut-parleur par le groupe anarchiste de Fribourg. Des messages de solidarité avec les prisonniers ont également été lus en différentes langues. Les matons ont provoqué la manif, en filmant et en photographiant le cortège. Les prisonniers ont réagi buyamment par des cris et des sifflets. En fin de soirée, le bâtiment des matons a été visé par des engins pyrotechniques, ce qui a de nouveau été accueilli par des cris de rage de l’intérieur.

Traduit de l’allemand par le chat noir émeutier

Turin (Italie) :

Nouvel an au CIE : À sept heure du soir, une quarantaine de solidaires se sont retrouvés sous les murs du CIE de Turin pour saluer les retenus avec slogan, battiture et feux d’artifice. Les retenu-e-s ont répondu en criant et des colonnes de fumée se sont élevées des aires blanche et jaune : dans la cour des matelas et des couvertures brûlent. Un retenu a tenté de s’évader en faisant un trou dans le grillage, mais il a été arrêté par la police avant d’avoir pu escalader le mur d’enceinte.

Un peu avant minuit, une cinquantaine de solidaires se sont rassemblés devant la prison de la Vallette et se sont rapprochés au plus près du bloc D malgré la présence des flics. Chansons, slogans, fumigènes et feux d’artifices ont été lancés.

Utrecht et Schipol (Pays-Bas) :

Rassemblement devant le camp de rétention de Zeist à Utrecht et 100 personnes devant le centre de rétention de Schipol aux cris de liberté pour tous les prisonniers personne n’est illégal.

 Bassel (Suisse) :

Une quarantaine de personnes se sont rassemblées devant le centre de rétention avec feux d’artifice et slogans.

D’autres initiatives étaient prévues, mais nous n’avons pas vu de nouvelles sur internet :

Espagne : Mallorca : marche vers la prison ; Barcelone : rassemblement devant le CIE zone franca puis marche avec torches et fumigènes à la prison ; Navalcarnero : rassemblement devant les portes du centre pénitenciaires ; Madrid : rassemblement devant le CIE d’Aluche.

Italie : Rome : rassemblement sous la prison de Rebibbia ; Cosenza : nouvel an sous la prison ; Modène : rassemblement devant la prison ; Padoue : rassemblement sous la prison de Due Palazzi.

Angleterre : Brixton-London : manifestation bruyante.

Utrecht

Schipol

Athènes

Brême