Sans Papiers Ni Frontières

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Contre les frontières et leurs prisons

Mix-Tape de soutien aux inculpés de l’incendie du cra du Canet

Sortie d’une Mix-Tape de soutien aux inculpés de l’incendie du cra du Canet

Elle est téléchargeable ici sur le site Basse Intensité.

Pour rappel sur l’incendie du cra du Canet : ici et .

Marseille : rassemblement samedi 6 octobre 2012 à 18h devant le CRA du canet

RASSEMBLEMENT SAMEDI 6 OCTOBRE 18 HEURES DEVANT LE C.R.A DU CANET – Bd des Peintures – Metro Bougainville

Semaine après semaine, jour après jour, le quotidien des retenu-e-s au Centre de Rétention Admnistratif du Canet est ponctué par des humiliations, des insultes et des tabassages de maton-ne-s de cette prison pour étranger-e-s. Parfois la nourriture est périmée, on donne aussi des médicaments à tout vent, surtout des anti-douleurs ou des anxiolytiques. Si un-e retenu-e tente de résister à son expulsion il-elle peut être ligoté-e, bâillonné-e au scotch et/ou gavé-e de calmants. Parmi les retenu-e-s, des auto-mutilations et des tentatives de suicide se succèdent.
À l’intérieur du centre, des retenu-e-s résistent par des actes individuels ou collectifs: refus d’embarquement, destructions de matériel ou incendie…
Nous nous rassemblons pour manifester notre solidarité avec ces retenu-e-s. Si nous nous solidarisons avec les retenu-e-s, pour autant, nous ne luttons pas pour une amélioration des conditions de la rétention administrative. Nous nous battons pour la fermeture des centres de rétention et contre le système qui les produit.

LIBERTE DE CIRCULATION ET D’INSTALLATION !
ARRET DES EXPULSIONS !
FERMETURE DE TOUS LES CENTRES DE RETENTION !

Marseille : propos d’un ex retenu du centre de rétention du Canet – 18 septembre 2012

Propos d’un ex retenu du centre de rétention du Canet – 18 septembre 2012

T’étais dans le centre cette été ?
Oui, j’y ai passé vingt-cinq jours

C’était quoi l’ambiance général dans le centre ?
Entre nous c’était bien, mais entre nous et les flics, c’était autre chose. On se disputait toujours. Des fois, ils nous frappaient, dans les chambres, parce qu’il n’y a pas de caméras. C’était toujours comme ça, ils insultent les gens. Et on pouvait rien faire. On peut se voir toute la journée, on est tous ensemble. C’est pareil, on est musulmans, on est tous des frères. Il n’y a pas de racisme entre nous, c’est pareil entre le noir, l’afghan, le tunisien, français, entre tout le monde.

Est-ce que ça peut arriver que les flics soient gentils avec certain retenu pour en faire des balances ?
Il y avait une balance avec nous. Tout le monde le connaît, on parle pas avec lui. Oui, les flics sont gentils avec lui, en plus, il est sorti avant moi !

Forum Réfugié, qu’est-ce que tu en penses ?
La vérité, j’aime pas ces gens parce qu’ils font semblant d’aider les gens mais ils font des problèmes.

Le médecin et les médicaments dans le centre ?
Premièrement, il n’y a pas de docteur, y’a des infirmières, j’sais pas, des aides soignantes. Une fois, je jouais au ballon, je suis tombé sur le genoux. J’ai demandé à voir le docteur. J’ai vu une infirmière qui m’a donné des cachets pour dormir. Je sais pas moi, ils pensent que tous les gens sont fous, ils donnent des cachets à tout le monde, des cachets pour dormir.

Cet été, il y a une marocaine qui a failli mourir. Est-ce que dans le centre les autres retenus étaient au courant ?
Non, on n’était pas au courant. On a rien entendu, les flics, ils nous disent rien. Chaque bloc est séparé des autres, on peut pas se parler, on peut rien faire. Juste se voir derrière la fenêtre.

Cet été, y’a retenu qui a cassé la télé dans la salle commune ?
La vérité, tu ne peux pas casser la télé comme ça. Des fois, tu te disputes avec les flics, ils te frappent dans les chambres. Parce que tu peux rien faire, tu vas casser la télé, des trucs. Tu vas brûler des matelas. Il faut faire quelque chose, comme ça il ne prennent pas confiance. On est toujours là, on est toujours là contre eux. C’est mon dernier mot.

Y’avait beaucoup de bagarre avec les flics, mais est-ce que c’était des retenus tout seuls qui se battaient ?
La vérité, chacun est seul. Y’en a qui ont peur, d’autres qui vont bientôt sortir, chacun fait ce qu’il veut, on peut pas les obligés les gens à frapper avec nous. Quand j’étais là-bas, y’a deux collègues qui se sont fait expulser. On a quand même essayé de faire quelque chose dedans. On a essayé de les aider, d’empêcher les flics de les ramener. Dommage, mes collègues sont rentrés en Tunisie, ils vont bientôt revenir !

Quand des retenus refusent l’embarquement, ils les scotchent ?
Oui, y’a un mec que j’ai connu, il a été expulsé, il a été scotché comme une momie. Il a été envoyé en Algérie. Il avait refusé le premier embarquement, au deuxième, il a été expulsé.

Est-ce qu’il y a des parloirs sauvages au centre ?
Mais collègues qui n’ont pas de papiers en fRance sont venu me voir derrière le mur. Ils ont essayé de m’aider, je les remercie.

Ça arrive souvent ?
Oui, c’est toujours comme ça. Y’a pas que moi, d’autres prisonniers que viennent voir leurs copains ou copines. Y’a des femmes qui viennent aussi derrière les murs. Pour faire les visites, il faut des papiers, sinon tu rentres pas.

T’étais au centre pendant le rassemblement le 4 août ?
Oui, j’étais là. C’était un ambiance à l’intérieur, on voulait mettre le feu. On a entendu la manifestation. Les flics sont venus. Même la commandante est descendu pour nous voir. Elle nous a parlé :  « pourquoi vous faites ça ? Si y’a une manifestation, vous ne faites rien, vous écoutez, c’est tout. La vérité, il surveille plus, pendant le rassemblement ils sont rentrés dans le bloc parce qu’ils ont eu peur.

Maintenant que tu es sorti, c’est quoi le quotidien d’un sans-papiers à Marseille ?
Je ne sort pas la journée, que la nuit. Les gens ils ont peur des contrôles. En plus en 2013 c’est la capitale de la culture. De plus en plus de travaux. Pour préparer tout ça, les flics ils essaient de nettoyer un peu ceux qui n’ont pas de papiers.

propos d’un ex retenu du cra du canet – part1

propos d’un ex retenu du cra du canet – part2

propos d’un ex retenu du cra du canet – part3

Marseille, lutte contre les frontières à l’intérieur et à l’extérieur des centres de rétention – 22 et 23 septembre 2012

Samedi 22 septembre 2012, 18h, discussion sur les luttes dans et autour des centres de rétention. Au Seul Problème, 46 rue consolat, métros Réformés ou Canebière

Dimanche 23 septembre 2012, à partir de 18h, repas de soutien pour financer l’impression du guide « sans-papiers, que faire en cas arrestation… » en langue arabe, au jardin de gibraltar (impasse gibraltar), Bus : ligne 34 arrêt Perrin Guigou

Télécharger l’affiche.

Émission Sans Papiers Ni Frontières du 07 septembre 2012

Émission diffusée le 07 septembre 2012 sur radio Fréquence Paris Plurielle (106.3)

Pour télécharger l’émission, il suffit de cliquer sur l’image ci-dessous (ou clique droit « enregistrer la cible du lien sous »)

 


SOMMAIRE :

– Maroc

La situation des migrants au Maroc, avec Stephane et Gadem.

– Marseille

Retour sur les luttes de l’été au centre de rétention du Canet.

 Télécharger l’émission de septembre 2012

Merci à l’émission Au fond près du radiateur d’héberger les émissions sur son blog

Sans Papiers Ni Frontières est une émission contre les frontières et leurs prisons, enregistrée et diffusée le premier vendredi de chaque mois sur la radio Fréquence Paris Plurielle (106.3) de 19h à 20h (rediffusée le mardi suivant de 8h à 9h30)

Télécharger l’affiche de présentation de l’émission ici.

Marseille : Témoignages audio du CRA du Canet – 8 septembre 2012

Propos recueillis le soir du rassemblement devant le CRA du Canet à Marseille, le 8 septembre

audio1 :

Tu étais dans le centre pendant le rassemblement ?

Oui, dedans, on a commencé à crier, taper sur les portes, on a arraché les chaises, on a tout fait on a arraché les chaises, elles sont fixées par terre avec des boulons.
La commandante est descendu pour nous calmer, elle a dit : « ils se servent de vous dehors, vous êtes ici pour 45 jours maximum, ne vous suicidez pas… pour 45 jours vos familles ont besoin de vous », elle a commencé à nous calmer.

Qu’est-ce que vous en pensez que des gens viennent faire du bruit devant le centre ?

Ça nous fait du bien, on se sent bien, il y a des gens qui pensent à nous dehors, il y a des êtres humains qui pensent encore aux autres, ça fait plaisir, on était très contents.

audio1b :

Ça fait trois jours qu’on n’a pas mangé, parce qu’il y a un collègue qui a été frappé hier par la police.
Il a été frappé à coups de poing, à coups de pied, par terre. Le mec, il était à poil.
Y’a un policier qui lui a manqué de respect, il lui a dit : « je t’encule », après les policiers lui sont tombés dessus à coups de pieds, à coups de poings, à coups de matraque, les autres retenus ont jeté la nourriture, ils ont fait la bagarre, ont fait tombé la porte. Ça, c’était hier soir (le vendredi 7 septembre) à 18h. Depuis on refuse de manger, ça fait trois jours, c’est la grève de la faim. Il y a que deux mecs qui mangent, un malade du diabète et un vieux, mais nous tous on fait la grève de la faim, ni on mange, ni on boit. C’est que dans le bloc où il y a l’embrouille, aujourd’hui, tout le centre n’a pas mangé. On veut faire la grève de la faim jusqu’au bout. Y’a l’avocate de Achour qui est venu aujourd’hui, il a déclaré la grève de la faim au docteur, à l’avocate, devant la commandante.

audio2 :

Comment ça c’est passé pour vous là, pendant le rassemblement ?

Ils se sont calmés parce que vous êtes dehors, ils vont attendre que vous partiez, comme ça ils reviennent et ils nous frappent. Il y a un policier noir, il est costaud, il nous frappe, il nous pousse. Mon collègue il a une trace sur le ventre. Ils ont fait de la merde là. Tous les jours ils changent les équipes, toutes les équipes, elles nous frappent, elles nous insultent. On mange comme les chiens.
Tous les jours, là, ça fait trois jours, ils nous font la misère tous les jours. Tous les soirs ils font la merde.

Pour les blessures, il faut que tous les gens blessés aillent voir le médecin pour les faire constater.

On l’a fait aujourd’hui, quand on a demandé le docteur pour faire des certificats médicaux, ils ont dit non, ils ont peur. On fait la grève de la faim.
Hier, ils ont frappé pour de bon. La vie de ma mère, y’a pas de caméra.
C’est grave.
Ils ont frappé beaucoup de gens, moi et deux collègues, et l’autre, ils l’ont mis à poil et ils l’ont traîné jusqu’en bas (à l’isolement) en lui donnant des coups de pieds dans le visage.

 

[Marseille] Brochure : Lutte de CRAsse

 

Les textes de ces derniers jours ont été mis en page dans une brochure de 8 pages téléchargeable ici :

lutte de CRAsse la brochure

Témoignages du Canet – 7 septembre 2012

La vie dans le centre

« Ils nous frappent beaucoup, et ils nous menacent Ils nous traitent comme de la merde, en ce moment, tous les jours ils fouillent nos cellules, ils nous frappent et foutent tout en l’air, ils ouvrent les cellules à 6h du matin et les ferment à 23h, c’est une cage à poules. Pendant le ramadan, ils ne voulaient pas donner aux gens leurs médicaments, ils donnent peu de bouffe et même pas hallal, le médecin vient seulement une heure par semaine. Si quelqu’un proteste, ils lui donnent des cachets et l’isolent dans une pièce. »

les expulsions

« Ils ont expulsé François et un autre mec en même temps. Ils les ont entourés de scotch, et ils les ont expulsés un matin. »

les coups de pression

« Les gens voudraient s’évader, mais là c’est difficile. Ils ont ajouté des flics en renfort, il y a beaucoup de surveillance en ce moment, si tu voyais à quel point c’est surveillé, t’aurais le vertige, y a plein de flics. »

« Le matin ils m’ont emmené au tribunal, à 8h30, on était trois, ils nous ont menottés les uns aux autres, j’ai protesté, ils m’ont dit « toi tu parles beaucoup alors que les autres se taisent » et ils m’ont fait entrer seul dans un bureau, ils m’ont dit « écoute, attention on connaît tout sur toi et on connaît tes amis qui sont dehors, on sait tout sur eux, et bientôt on pourra t’envoyer au Baumettes. »

l’incendie et ses suites

« Samedi, à 21h, après le dîner, un feu a été allumé au deuxième étage, et le bloc du deuxième étage a brûlé en entier, ils ont mis tous les retenus de ce bloc dans les deux blocs du bas. Du coup, ils ont mis 3, 4, 5 retenus dans chaque cellule et on dort tous par terre. Ils ont arrêté un algérien, ils l’ont envoyé aux Baumettes, et il y a des gens qui ont été mis à l’isolement. Ils sont en train de faire une enquête, à chaque fois ils mettent quelqu’un à l’isolement et l’interrogent en lui parlant des images des caméras. Ils les menacent de les envoyer aux Baumettes à cause de l’incendie. On ne sait pas ce qu’il veulent en faire de ces gens qu’ils ont mis à l’isolement. Hier, ils sont venus chercher quelqu’un dans notre bloc en l’accusant d’avoir fait passer un briquet avec une ficelle du deuxième étage. On a dit qu’on avait vu aucun briquet passer dans notre bloc. (…) Ils nous menacent à longueur de temps, nous fouillent et fouillent nos cellules. Ils cherchent des briquets. Ils nous disent que si on fait entrer un briquet, on sera expulsés à coup sûr. Jusque-là on attend, on ne comprend rien à ce qui se passe. (…) Ils ont mis en renfort un nombre hallucinant de flics. C’est une nouvelle équipe, ils ne se comportent pas bien. Toutes les deux secondes ils interrogent quelqu’un et lui demandent s’il a briquet ou s’il sait qui a un briquet, et jusque-là on ne comprend rien. »

reçu de luttedecras@riseup.net, le 7/09/2012

Marseille : D’incidents en incendie

D’incidents en incendie

Les incidents se succèdent dans la prison pour sans-papiers du Canet à Marseille: refus d’embarquement, destructions de matériel, incendie, résistances individuelles et collectives.

Le centre est surpeuplé, les flics insultent et tabassent quotidiennement. Les retenus sont gavés de médicaments (anxiolytiques…). Les tentatives de suicides et les actes d’automutilations sont courants. Lorsqu’ils résistent aux expulsions, ils sont ligotés et bâillonnés au scotch. La bouffe est périmée, etc.

La lutte à l’intérieur trouve un écho à l’extérieur: prises de contacts avec les retenus, relais de la situation, soutien juridique, parloirs sauvages, rassemblements…

Si nous luttons aux cotés des retenus, ce n’est pas pour obtenir de meilleures conditions de rétention, mais pour détruire toutes les prisons. Si nous dénonçons les violences policières, ce n’est pas pour réclamer une police respectueuse des droits de l’homme. La fonction de la police, c’est de protéger la violence des intérêts des classes dominantes, c’est de défendre la violence de la propriété privée, d’empêcher toute tentative de révolte, de nous forcer par la peur et la répression à accepter les règles d’un jeu truqué. La violence de ce système nous la subissons tous les jours et les gardiens de la paix sont ceux de la guerre sociale contre les pauvres.

Dans les rapports de domination et d’exploitation capitaliste, les sans-papiers, sont utilisés par l’État patron pour faire baisser le prix de la main-d’œuvre et niveler vers le bas l’ensemble des conditions de travail.

Les sans-papiers sont une population utilisée dans le but de normaliser et faire accepter les dispositifs de contrôle qui s’étendent à toutes les classes dominées (rafles dans les quartiers, fichiers internationaux, obligation de se soumettre à tout un tas de formalités administratives…).

Être solidaire des sans-papiers en lutte, c’est comprendre que nous avons les mêmes intérêts contre ce système qui nous domine et nous exploite.
Être solidaire des sans-papiers en lutte, c’est se battre contre l’ensemble des dispositifs de contrôle et de répression que nous subissons.
Être solidaire des sans-papiers en lutte, c’est lutter contre les séparations, celles qui font que les pauvres s’entre-tuent pendant que la domination s’étend.

reçu de luttedecras@riseup.net, le 7/09/2012

Forum Réfugiés : rapaces et charognards de la machine à expulser

Forum Réfugiés : rapaces et charognards de la machine à expulser…

Forum Réfugiés est une association qui travaille à l’intérieur du centre de rétention . Avec les médecins, ce sont les seuls intervenants civils dans le centre. Leur fonction est soi-disant de suivre les dossiers juridiques des retenus et de les aider dans leurs recours, de veiller à ce que les conditions légales de rétentions soient appliquées, de faire le lien avec les proches si les retenus le leur demande… Bien loin d’aider les retenus, cette association, comme toutes celles qui travaillent dans les centres de rétentions, sert juste de caution humanitaire à l’État.

Mais Forum Réfugiés ne se contente pas seulement d’être un vautour de la machine à expulser et de se payer des salaires sur le dos des migrants enfermés. Forum Réfugiés est un acteur de cette machine à expulser, au même titre que la police, les entreprises qui participent aux expulsions, celles qui travaillent dans les centres ou qui les construisent ( Bouygues, Sodexo, Accords, Air France, SNCF, SNCM, CTN,…). Ces derniers temps au centre de rétention du Canet à Marseille, cette association s’est particulièrement appliquée, à saboter les démarches juridiques et administratives des retenus. Des recours envoyés avec quelques minutes fatidiques de retard, alors qu’ils étaient en mesure de faire ces envois dans les temps. Des formulaires de demandes d’asile fourni une fois sur deux. Des dépôts de plaintes, faites par les retenus, qui ne sont pas enregistrées. Des refus de communiquer aux proches certains renseignements, dont ceux concernant les dates d’expulsions. Ils vont même jusqu’à nier, devant des avocats, l’incendie du 1er septembre. Pour qu’ils pondent un communiqué sur les conditions de rétentions, il aura fallu qu’il y ait presque mort de femme, cet été.

Vêtue d’un uniforme bleu, d’une blouse blanche ou d’une étiquette humanitaire, la répression sera toujours la répression.
Ses agents serviront toujours les intérêts de l’État :
la meilleure des polices ne porte pas l’uniforme !

reçu de luttedecras@riseup.net, le 7/09/2012