Sans Papiers Ni Frontières

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Contre les frontières et leurs prisons

[Paris] Arrestation collective à La Chapelle (Mise à jour)

Mise à jour 20h. Tout le monde a été libéré.

Ce matin vers 6h aux abords du métro La Chapelle plus de 150 personnes ont été arrêtées et emmenées au commissariat de la rue de l’évangile. Là bas on leur a demandé leurs empreintes, ceux qui ont refusé ont été frappés, puis tout le monde a été relâché sans aucun document.

Une grosse opération de fichage, reste à savoir quelle sera la suite en espérant qu’il y aura plus de réaction…

Déjà début août une grosse rafle avait eu lieu au même endroit.

23 septembre 2014. Reçu de Calais :

« Bonjour, Vers 8h30, la permanence violence policière a reçu un coup de fil de personne soudanaises à la chapelle qui nous ont dit qu’une centaine de soudanais et érythréens qui dormait sous un pont à la chapelle avait été arrêté ce matin vers 6h30. Ils sont maintenant dans un commissariat de police porte de la chapelle (rue de l’évangile). Les flics leur disent qu’ils doivent donner leurs empreintes où ils auront des problèmes. Il y a parmi eux des demandeurs d’asile de Calais qui ont leur rdv empreintes. C’est l’un d’entre eux qui nous a appelé. Les flics ont aussi arrêté une personne soudanaise qui a un titre de séjour de 10 ans et qu’ils gardent menotté pour l’obliger à traduire […] »

[Calais] Des Molotov contre les migrant.e.s

20 septembre 2014. Dans la nuit de samedi, le squat « des égyptiens », rue blériot, a été attaqué par 4 riverains à coups de cocktails Molotovs. Trois ont été lancés et par chance un seul a pris feu et l’incendie a vite été éteint par les habitants du squat. L’un d’entre-eux a également été blessé à la jambe, percuté par le véhicule des attaquants.

Le squat de la rue blériot est expulsable depuis début septembre.

[Calais] Nouvelle tentative de passage collectif et ouverture prévue d’un centre d’accueil

17 septembre 2014. Comme les semaines précédentes, 250 exilé.e.s ont tenté collectivement le passage en Angleterre par le port de Calais ce matin. Une personne a été blessée en tombant d’un camion. Des grillages permettant d’accéder à la zone de contrôle des poids lourds ont été ouverts et des pierres jetées sur les flics qui tentaient d’empêcher les exilé.e.s de passer à coup de lacrymogènes. Les mercredi précédents plusieurs centaines de personnes avaient déjà tenté de rejoindre les camions qui partent pour l’Angleterre.

Dans et autour de la ville la répression et les expulsions de squats et de campements continuent, répondant à la politique du « squat zero » dictée par Cazeneuve et Bouchard, la maire de Calais et repoussant les exilié.e.s de plus en plus loin du centre ville et donc du port. Dimanche dernier, plusieurs élus municipaux accompagnés des flics sont allés au terrain de foot de la citadelle pour demander aux migrant.e.s, qui y jouent au foot depuis des années, de partir, prétextant qu’ils n’ont pas d’autorisation.

L’annonce du projet d’ouverture d’un centre d’accueil de jour (sans hébergement) va dans le même sens. Il est pour l’instant prévu à la place du centre de loisir Jules Ferry, situé au nord de la ville, de l’autre côté de la rocade (à une heure de marche du centre-ville, à deux heures de marche du quartier du Fort Nieulay, où se trouve un campement de près de trois cents personnes). Natacha Bouchard se demandait s’il fallait tuer les migrant.e.s (« On ne peut pas fermer les frontières, de toute façon, on est dans l’Europe. Qu’est-ce qu’on fait ? On les tue ? On les noie ?« ). Avec ce projet elle semble trouver satisfaction à défaut : créer un ghetto bien à l’écart du centre ville.

Mais ce centre, qui serait cogéré par une instance locale, des humanitaires et le Haut Commissariat aux Réfugiés, sera aussi une grande gare de triage entre les migrant.e.s : celles et ceux débouté.e.s du droit d’asile donc expulsables, celles et ceux qui ont fait une demande d’asile dans un pays tiers et qui pourront y être « reconduit », celle et ceux qui se font mettre la pression pour accepter l’aide au retour, etc. La réforme en cour du droit d’asile et du droit au séjour (voir ici et ) qui prévoit entre-autres d’écourter la procédure d’asile, de multiplier les cas d’irrecevabilité, et de raccourcir les délais pour contester l’expulsion, et l’annonce de l’ouverture d’un bureau de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) qui s’y occuperait de « l’aide au retour », ne laissent aucun doute.

[Radio] Émission Sans Papiers Ni Frontières du 5 septembre 2014 en ligne

Émission Sans Papiers Ni Frontières du 5 septembre 2014

Au sommaire :

Lettres de prisonnières et nouvelles de Christine : Lettre de S. // Tranfert de Christine à Fleury

Concert contre l’enfermement à Bézier

Vincennes : mouvement suite à la mort de Abdelhak

La COTEP, Compagnie transfert escorte et protection // Colmar : Hocine mort pendant un transfert

Mobilisation victorieuse pour la libération de Ahmed et contre une expulsion collective

Chronique sur Calais

Agenda : Soirée de soutien au groupe femmes de la Coordination des sans-papiers du 93 // Soirée de soutien au collectif des Baras et contre les expulsions // Expulsion d’un bidonville à Nanterre

Téléchargez/écoutez l’émission ici

Émission tous les premiers vendredi du mois de 19h à 20h30 (rediffusion le mardi suivant à 8h)
sur radio Fréquence Paris Plurielle, 106.3 FM en région parisienne et sur internet partout ailleurs

Prochaine émission le 3 octobre 2014

[Calais] Week end de solidarité face à l’extrême droite

Dimanche 7 septembre 2014 s’est tenue à Calais une manifestation fasciste contre « la colonisation migratoire » et « les gauchistes crasseux » qui a rassemblée une centaine de personnes protégées par la police. Leur rassemblement qui devait initialement se faire place d’armes a été délocalisé suite a des discussions avec la préfecture, devant l’hôtel de ville.

Vendredi 5 septembre une personne solidaire des migrant.e.s a été agressée à la sortie de son lycée, coup de pied, insulte et intimidation.

En réponse plusieurs initiatives ont été organisée :

Vendredi 5 septembre une manifestation a parcouru les rues de la ville a l’appel des migrant.e.s et de personnes solidaires contre les violences policières et la présence des fascistes.

Dimanche, dans le cadre du week end de résistance anti fasciste, une contre-manifestation a rassemblé une centaine de personnes et 150 migrant.e.s et solidaires ont participé à un tournoi de foot / open mic contre le racisme.

Voir aussi ici et .

Pendant ce temps, les politiciens calaisiens et anglais s’entendent et la ville de Calais se voit proposer par le secrétaire d’État britannique à l’Immigration des barrières de sécurité utilisées pour protéger le sommet de l’Otan à Newport pour d’empêcher les passages en Angleterre, plus difficiles à escalader. Celà fait suite aux menaces de la maire de Calais, Natacha Bouchart de bloquer le port si le Royaume Uni refusait de « participer financièrement à la sécurisation du port ».

[Calais] Franchir les frontières à coup de fusil

29 août 2014. Dans la nuit entre jeudi 28 et vendredi 29, trois flics de la PAF ont arrêtés une quinzaine de migrants qui tentaient de monter dans un camion pour franchir la frontière et aller en Angleterre. L’un d’entre-eux a réussi à prendre la fuite et est revenu quelques minutes plus tard, avec cinq autres personnes, équipé d’un fusil et a menacé les flics. Il a de nouveau réussi à prendre la fuite après.

D’après la presse.

On en profite pour relayer un des appels au Weekend de résistance anti-fasciste à Calais, les 5, 6 et 7 septembre 2014.

Depuis 1 an, un petit groupe de jeunes militants néo-nazis calaisiens s’est organisé et cherche à faire parler d’eux. Leur nom : « Sauvons Calais ». Leur coup le plus médiatique : la publication par la presse locale des photos des tatouages à la gloire du IIIème Reich portés par leur leader Kevin Reche (insigne SS, croix celtique et autres joyeusetés).
L’activité principale de « Sauvons Calais » est la désinformation concernant les migrants (accusés de tous les maux de la ville) et le matraquage permanent des mensonges politiques du Front National (plusieurs membre du « collectif » y sont d’ailleurs directement affiliés).
Mais depuis l’affaire du squat de Coulogne, un pas a été franchi. « Sauvons Calais » s’en prend désormais physiquement aux migrants et aux militants qui les soutiennent quotidiennement : agressions de migrants et de camarades no-borders, attaque d’espaces de solidarité, menaces sur des militants associatifs…
L’action des pantins de Sauvons Calais s’articule et soutien la politique anti-migrants menée par la mairie UMP et les rafles racistes orchestrées par le gouvernement « socialiste ».
Comme toujours, le système se déchaîne contre les plus pauvres et les plus précaires. A Calais, les migrants servent de bouc-émissaires. Pourtant les responsables du chômage et de la misère qui touchent la ville sont connus : les financiers, les spéculateurs, les banquiers, les patrons et les grands propriétaires sévissent en toute impunité. Ils s’enrichissent toujours plus. Le FN, le PS et l’UMP servent directement leurs intérêts.
Ce sont les mêmes qui sont les responsables des guerres et de l’extrême précarité que fuient les migrants.
Mais ratonner de pauvres gens qui vivent dans la rue est plus simple et mieux vu que de s’en prendre aux racines du mal, à ceux qui détiennent les richesses et qui contrôlent l’État et sa police.
Le 7 septembre, « Sauvons Calais » appelle à une manifestation contre l’immigration. Manifestation à laquelle est conviée une partie du gratin pourri de l’extrême droite radicale française, des personnages réputées pour leurs sorties racistes, homophobes, antisémites… Parmi les heureux élus : Benedetti (tremblote œuvre française), Roudier (sénile identitaire) et Joly (poupon nazi picard).
Dimanche 7 septembre, l’Action Antifasciste NP2C appelle à se rassembler massivement pour barrer la route aux néo-nazis, s’opposer aux politiques racistes menées par le PS, l’UMP et le FN et exprimer notre solidarité avec les migrants.
RDV 13 h place d’arme !

[Paris] Rafles entre Barbès et La Chapelle

7 & 8 août 2014. Dans la continuité des expulsions à Calais, plusieurs rafles ont eu lieu à Paris entre les stations de métro Gare du Nord, Gare de l’Est, La Chapelle et Barbès, lieux de regroupement de nombreux/ses migrant.e.s afghan.ne.s, érythréen.ne.s, somalien.ne.s.

Jeudi 7 août au soir, 30 personnes ont été arrêtées entre Gare du Nord et Gare de l’Est puis enfermées au centre de rétention de Vincennes (beaucoup plus ont été contrôlées). Vendredi, c’est à 6h30 du matin que les flics sont venus arrêter ceux et celles qui dorment dans des campements de fortune sous le métro aérien entre les stations La Chapelle et Barbès. 40 d’entre-elles ont été enfermées dans les prisons pour étrangers de Vincennes et du Mesnil-Amelot.

L’État et la préfecture visent particulièrement dans leurs rafles celles et ceux qui seraient susceptibles de rejoindre la région de Calais pour ensuite tenter de passer en Angleterre.

Là-bas la situation est assez tendue : entre pression policière et tentatives de passages ratées la tension monte entre les gens. L’occupation Galou tient toujours.

Entre début juillet et mi-août, ce sont plus de 300 migrant.e.s originaires d’Afrique de l’Est et d’Asie du Sud qui ont été enfermé.e.s par l’État.

Pour suivre la situation à Calais :

Calais Migrant Solidarity

Passeurs d’hospitalité

Et à écouter, un reportage réalisé par les camarades de l’émission Au fond près du radiateur sur FPP : « Nous n’avons accès à rien et les violences policières sont quotidiennes »

 

[Calais] Manifestation anti-rafle ET UNE OUVERTURE, UNE !

MAJ 13 juillet 2014. La manifestation s’est déroulée hier, malgré les menaces d’interdiction de la mairie et son arrêté anti-regroupement. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées, contre les rafles et en solidarité avec les migrants. Partie place d’armes, le cortège dynamique est passé devant la mairie puis s’est engagé dans de plus petites rues jusqu’à l’impasse des salines. Au bout de celle-ci les bâtiments abandonnés de l’ancienne usine Galloo Littoral sont occupés depuis plus de 48 heures et ouvrent leurs portes aux manifestant-e-s. S’ensuivent une assemblée générale et une petit fête. « La solidarité et la rencontre tissent une soirée qui prend les couleurs de l’espoir. Espoir qui sera peut-être dès demain barré par l’intervention de la police, l’expulsion, la rafle. Mais espoir que nous emporterons chevillé au corps, dans l’errance ou dans le énième recommencement, et que nul ne saura nous prendre. »

Pentax Digital Camera

Manifestation anti-rafle le 12 juillet 2014

Plus jamais ça ?!

Nous pensions avoir été témoins du pire avec la destruction de la jungle afghane en 2009 qui a conduit à la rafle de 278 de ses habitants et leur mise en rétention un peu partout en France, cependant, ce mercredi 2 juillet 2014, une nouvelle étape a été franchie. A 6 heures du matin, plusieurs compagnies de gendarmes mobiles, de CRS, la police nationale et la police aux frontières, se sont livrées à des rafles massives, simultanées et coordonnées de la population migrante de Calais.

Sous couvert d’une opération d’expulsion des lieux de vie dont la date a été maintenue secrète, 600 migrant-e-s ont été gazé-e-s, insult-é-e-s, humilié-e-s, terrorisé-e-s, arrêté-e-s, dans le silence et l’ombre puisque tous les témoins ont été violemment écartés des lieux d’arrestation. Ils-Elles ont été escorté-e-s dans des bus qui les ont éloignés de Calais sans avoir la moindre idée de leur destination finale. 200 d’entre eux et elles sont toujours en rétention et ceux et celles qui ont eu la chance d’être libéré-e-s ne s’en sont pas sorti-e-s indemnes.

Cette démonstration de force et de violence policière répond à une volonté d’éloigner, de décourager et de terroriser les migrant-e-s pour qu’ils-elles renoncent à s’installer dans le pays de leur choix. Cette opération n’est pas sans rappeler des épisodes historiques fascistes que nos générations s’étaient promis de ne plus jamais accepter, il nous en reviens de remobiliser une résistance.

Aujourd’hui à Calais, les migrant-e-s ont à nouveau été chassé-e-s de la ville. La majorité d’entre eux et elles sont maintenu-e-s à la périphérie, dans des espaces où le harcèlement policier peut donner sa pleine mesure, à l’abri des regards et en toute impunité. Cette situation nous ramène 10 ans en arrière et nous ne pouvons pas accepter que les acquis de nombreuses années de lutte soient balayées ainsi.

Nous appelons tout le monde à venir à Calais pour s’opposer à cette vague de répression sans précédent.

Venez, dès le samedi 12 juillet pour une manifestation anti-rafle et en solidarité avec les migrant-e-s arrêté-e-s et harcelé-e-s, à 14 heures départ place d’Armes

et pour construire ensemble dans les jours qui suivent une réponse collective pour que cette forme d’oppression ne redevienne pas la norme !

[Paris] Contre les rafles et les expulsions…

 8 juillet 2014. De Paris à Calais, solidarité contre les rafles et les expulsions !

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Reçu par mail

[MàJ][Calais] Expulsions et arrestations en masse

02 juillet 2014

Le lieu de distribution des repas (de l’association Salam) où étaient installé-e-s 400 migrant-e-s depuis les expulsions du 28 mai a été évacué par les flics ce matin. Trois gros squats ouverts en février ont été expulsés lors de la même opération, à grand renfort de lacrymos.  Malgré les tentatives des soutiens pour bloquer les bus, des centaines de personnes sans papiers (320 selon la préf) ont été raflées et déportées vers différents centres de rétention : Coquelles (Calais), Lille-Lesquin, le Mesnil-Amelot (77). Une cinquantaine de mineurs ont été transférés dans un camp à Boulogne sur mer et près de Béthune. Aux dernières nouvelles 50 migrant-e-s étaient encore retenu-e-s sur le lieu de distribution des repas. Enfin certaines personnes ont été embarquées pour Boulogne et Dunkerque, certainement pour attendre leur transfert vers le centre de rétention dans des commissariats. Apparemment des places sont en train d’être aménagées à Saint Jacques de la Lande (Rennes) à grand renfort de transferts, et d’autres sont mises à disposition à Plaisir (78), Palaiseau (91), Oissel (Rouen). Le président de Salam, un membre de l’Auberge des Migrants et un membre de No Border ont été arrêtés et placés en garde-à-vue.

En ce début d’été qui n’annonce pas les vacances pour tout le monde (à Paris les larbins du pouvoir se démènent actuellement pour faire place nette aux touristes en raflant dans les transports en commun), continuons à lutter contre les frontières et leurs prisons !
Et bien sûr, force, courage et détermination à celles et ceux qui s’endormiront en taule ce soir

Infos reçues par mail

Mise à jour 03 juillet  2014

 Au total 206 personnes ont été placées en rétention : 37 à Lille-Lesquin, 20 à Rennes, 20 à Metz, 30 à Oissel, 17 à Palaiseau, 20 à Plaisir, 32 au Mesnil-Amelot. Concernant les autres, certaines ont été dispersées plus ou moins loin de Calais (jusqu’à Paris), c’est-à-dire emmenées en bus et lâchées au hasard, d’autres emmenées dans différents commissariats (Coquelles, Lille, Dunkerque, Saint-Omer, Boulogne) puis libérées.

Infos trouvées sur passeurs d’hospitalités

Aussi il paraît que les compagnies collabos qui ont fourni les bus le 2 juillet sont Travel Mariot et Travel Inglard. Espérons qu’ils se prennent un jour le retour du bâton !

Mise à jour 08 juillet  2014

Rennes : tous libérés lundi par le juge des libertés et de la détention (JLD), ils sont hébergés à Rennes par le comté de soutien pour être présent à l’audience du tribunal administratif aujourd’hui mardi. Cette étape est importante pour que l’Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) soit abrogée et qu’ils ne risquent pas d’être à nouveau placés en rétention s’ils sont arrêtés par la police.

Lille – Lesquin : tous libérés par le JLD pour « rétention illégale ». Ils sont de retour à Calais.

Le Mesnil-Amelot : quinze personnes ont été expulsées lundi matin en car vers l’Italie avant le passage devant le juge. Tous les autres ont été libérés. Les premiers étaient de retour à Calais hier en fin de journée.

Palaiseau : 13 personnes libérés vendredi suite à l’abrogation de l’OQTF par le tribunal administratif. Les autres ont été libérées lundi matin avant le passage devant le juge, mais seront représentés à l’audience par leur avocat.

Plaisir : 9 personnes renvoyées en Italie avant de voir le juge. Trois ont été libérées suite à l’abrogation de l’OQTF, huit autres sont encore en rétention, le tribunal administratif ayant rejeté leur recours.

Oissel : une personne a été libérée vendredi. Les 29 autres devaient l’être hier lundi dans la journée, la préfecture n’ayant pas demandé le maintien en rétention (à confirmer).

Metz : pas d’information pour le moment.