Dimanche après-midi, une bande de joyeux lurons s’est pointée devant le centre fermé 127 bis à Steenokkerzeel. Après quelques mots échangés avec les détenu.e.s qui étaient dans la cour, les gardien.ne.s ont rapidement fait rentrer les prisonnier.e.s à l’intérieur pour éviter tout contact…. Les maton.ne.s sont rentré.e.s sous des « Dégage connasse, démissionne !!! » et « FLIC, MATONS, DANS L’AVION ! »
Même si le centre n’a pas brûlé ce jour là et qu’aucune évasion n’a eu lieu, la rage s’est exprimée un peu face à ces prisons avec des pétards, fumigènes et feux d’artifices, le tout accompagné d’un joyeux tintamarre.
L’envie de cette ballade était de montrer la solidarité avec les sans-papiers et de gueuler la colère concernant l’existence des centres et la mort d’un détenu cette semaine au centre fermé de Bruges.
Source: indy Bruxelles via le chat noir émeutier
Le 3 décembre 2013 un retenu a été découvert mort dans son lit au centre fermé de Bruges.
40 détenus ont entamé une grève de la faim au centre fermé de Bruges et 20 autres détenus au centre fermé de Vottem en solidarité avec les détenus de Bruges et avec la lutte des Afghans.
Le 6 décembre la grève s’étend : refus de manger, refus de dormir, refus de douche et de télé. Une partie des détenus de Bruges a passé la nuit dehors refusant de monter au dortoir.
Lundi 6 mai, une dizaine de prisonniers du centre fermé de Bruges « de refuge » sont montés sur le toit du centre. Trois d’entre eux ont réussi à s’évader et sont dans la nature.
Suite à cet événement une cinquantaine de femmes enfermées au centre ont entamé mardi 7 mai une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de détention.
Trois autres détenus sont en grève de la faim depuis plusieurs jours au centre fermé de Vottem à Liège. Eux aussi protestent contre leurs conditions de détention. Et au Pays Bas un mouvement de grève de la faim est en cours dans les centres de rétention de Schiphol et de Rotterdam.
VIVE LA BELLE !
Le blocage du centre (qui s’appelle Le Refuge, sic!) est toujours en cours . La cinquantaine d’activistes (re-sic!) empêchent ainsi les expulsions du jour. La police est sur place.
Suite à l’action devant le centre fermé les prisonniers ont décidé de refuser le préau ou de manger en solidarité avec les activistes.
16 flics anti-émeutes ont voulu rentrer dans le centre fermé par la petite porte, qui a été bloquée par des activistes. Ensuite il y a eu sept arrestations violentes.
Les flics disaient qu’ils voulaient rentrer pour calmer la situation dans le centre. Les prisonniers disent qu’ils ne peuvent plus téléphoner ou sortir dans la cour.
Quelques jours auparavant, une révolte a éclaté au sein du centre fermé. Un prisonnier s’est auto-mutilé, les gardiens-matons sont intervenus. Là, une salle est barricadée pour empêcher l’intervention des matons, du mobilier et des fenêtres sont cassés, des feux sont allumés. Des renforts de police arrivent et après quelques temps de baston, ils parviennent malheureusement à rétablir le calme 2 heures après.
Plusieurs prisonniers sont envoyés à l’isolement et d’autres transférés.
vu sur : http://bxl.indymedia.org/articles/5465
20 octobre 2012