Fév 25, 2014 Commentaires fermés sur Révolte à Vincennes, dedans et dehors : les 2 compagnon-ne-s libérées
Fév 14, 2014 Commentaires fermés sur [Turin] Les belles paroles…
[Turin] Les belles paroles…
13 Février 2014. Dans la nuit le siège du Pd ( parti démocrate, ndt) de via Cervino, dans le quartier Barriera di Milano a été tagué. Sur les rideaux on peut lire » Esposito, Bubbico, c’est vous qui êtes derrière les CIE », « Feu aux CIE « et encore « Les belles paroles n’annulent pas les coups, vous payerez tout ». Pas encore satisfaits, les inconnus ont aussi lancé des œufs remplis de peinture sur les murs de l’immeuble. La solidarité du parti ne s’est pas fait attendre, et d’après eux, vu que « sur un sujet aussi délicat que les Cie le Pd a déjà ouvert une discussion proposant leur dépassement » ce n’est pas le moment de « transférer sur les murs des sièges du parti » le débat politique.
Filipo Bubbico, vice ministre de l’intérieur et éléphant du parti, nous avait déjà expliqué que les CIE resteraient ouverts et que le gouvernement, au maximum, reverra les temps d’internement et modifiera les appels d’offre : la discussion, donc, a déjà eu lieu dans les hautes sphères et a été close. Avec la bénédiction de ceux qui aujourd’hui, au Parti Démocratique comme chez ses lèches-cul de Gauche Écologie et Liberté s’agitent beaucoup [pour la fermeture des centres, ndt], même si c’est mal venu [de leur part, ndt], pour se laver un peu la conscience autour d’un sujet si « délicat ».
traduit de macerie
Fév 13, 2014 Commentaires fermés sur [Grenoble] Action contre le consulat Grec
[Grenoble] Action contre le consulat Grec
6 février 2014
Meurtre de migrants aux frontières : action contre le Consulat grec
Dans la nuit du 5 au 6 février, à Grenoble, des affiches ont été collées à et des slogans ont été tagués sur la façade du consulat grec. On pouvait lire : « Farmakonisi, 12 morts », « Stop à la chasse aux migrants », « L’Etat grec et l’Europe assassinent ».
Cette action visait à dénoncer la guerre sans relâche que les polices de l’Europe-forteresse mènent contre les migrant.e.s. Cette guerre détruit des vies. Pas une semaine sans son lot de victimes. Hier, au moins 7 personnes sont mortes au large de Ceuta, l’enclave espagnole au Maroc. Quand ce n’est pas en mer Egée, c’est à Calais, à Lampedusa (366 morts en octobre dernier), ou à Melillia (5 morts la semaine dernière). En 20 ans, entre 18 000 et 72 000 personnes sont mortes aux frontières de l’Europe en voulant échapper à la misère et à la guerre (source : l’ONG United Against Racism qui documente les morts aux frontières).
Meurtre de migrants aux frontières de l’Europe
Le 20 janvier dernier, des gardes côtes grecs ont intercepté un bateau de réfugiés afghans et syriens qui tentait d’accoster sur l’île grecque de Farmakonisi. Plutôt que de venir en aide à ses passagers, les gardes côtes ont essayé de remorquer l’embarcation vers la Turquie. Mais le bateau a pris l’eau et les garde-cotes ont frappé ses occupants et laissé se noyer une partie d’entre eux.
12 personnes sont mortes, dont 8 enfants.
Ceci n’est pas un accident. C’est un crime d’Etat : des consignes claires sont données aux policiers de repousser par tous les moyens les migrant.e.s. Les morts aux frontières sont la conséquence directe des politiques migratoires européennes et de la militarisation des frontières.
Justice pour les réfugiés assassinés en tentant de sauver leur vie
Sabotons la machine à expulser
Liberté de circulation et d’installation
source : indy grenoble
Fév 13, 2014 Commentaires fermés sur [Turin] Expéditions forcées
[Turin] Expéditions forcées
10 février 2014. Matinée mouvementée pour certaines filiales de la Poste Italienne dans le quartier Borgo Vittoria. Quelques ennemis des frontières ont voulu montrer le rôle de la Poste dans les expulsions de sans papiers. Sur les vitrines de plusieurs bureaux ont été collées des affiches contre Mistral air. La compagnie aérienne, propriété de la poste, qui, en plus des lettres et colis, envoie hors d’Italie les immigrés retenus dans les CIE. Les personnes faisant la queue ont eu le temps d’approfondir en lisant les tracts laissés dans les salles.
traduit de Macerie
Jan 28, 2014 Commentaires fermés sur [Genève, Suisse] Contre les fachos et les frontières
[Genève, Suisse] Contre les fachos et les frontières
26 janvier 2014.
« Si seulement la mère de Blocher avait avorté… »
La petite bourgeoisie estudiantine de Genève a été perturbée dans son train-train quotidien par l’apparition de graffitis sur les façades d’Uni-Mail, ce lundi matin.
Alors qu’une conférence de l’UDC sur le thème de l’immigration doit avoir lieu ce soir dans une des salles du bâtiment, des individus armés de bombes de peinture ont souhaité signifier au parti xénophobe et réactionnaire qu’ils ne sont pas les bienvenus dans ces murs, ni ailleurs.
Ainsi, on a pu lire à Uni-Mail des slogans tels que « No Border, No Nation », « UDC fachos, Uni collabo », « Les frontières nous divisent, la lutte nous rassemble », ou encore « Si seulement la mère de Blocher avait avorté… » en clin d’oeil aux récentes attaques de l’UDC contre le droit des femmes à avorter.
source : réveil.ch
Jan 28, 2014 Commentaires fermés sur [Florence] Contre les complices des expulsions
[Florence] Contre les complices des expulsions
27 janvier 2014
À Florence, dans la nuit de dimanche à lundi 27 janvier, les distributeurs automatiques de billets de cinq bureaux de poste ont été mis hors d’usage à l’aide de colle versée dans les fentes du distributeur, et sur les vitrines ont été laissés des tags comme « No Cie », « No rimpatri » et « Poste = Mistral Air = expulsions ». Des tags similaires sont apparues cette même nuit dans la commune voisine de Bagno a Ripoli sur les parois latérales de quatre voitures de la Croix Rouge Italienne, dont les pneus ont également été lacérés.
Même loin des CIE donc, dans des lieux ou on n’a même jamais été, il est toujours possible de découvrir quelques-uns des nombreux responsables des expulsions, et d’exprimer notre solidarité aux luttes des retenus.
Traduit de Macerie
Jan 19, 2014 Commentaires fermés sur [Vienne] Incendie d’une voiture de keufs devant le centre de rétention – 17 janvier 2013
[Vienne] Incendie d’une voiture de keufs devant le centre de rétention – 17 janvier 2013
Dans la nuit du 17 janvier 2014, nous avons incendié une voiture de police devant le PAZ (Centre de rétention de police) à ‘Hernalser Gürtel’ à Vienne. Dans le PAZ se trouve un centre de rétention, d’où des personnes se font continuellement expulser de l’Autriche.
Nous voulons attaquer avec ce petit geste la construction raciste de l’Autriche et donner une petite réponse à l’attitude (et à l’existence) des flics et d’autres autorités.
Feu et flammes aux autorités d’expulsion et de répression !
signé :
Kommando d’un feu de camp de Vienne- Florisdorf
Traduit de l’allemand par lechatnoiremeutier/contrainfo depuis linksunten
Jan 18, 2014 Commentaires fermés sur [Turin] Perturbation de la croix-rouge
[Turin] Perturbation de la croix-rouge
Le 13 janvier 2014. Alors que les « croix-rougiens » de Mappano [Banlieue de Turin, ndt] se préparent à haranguer une vingtaine d’aspirants bénévoles, un fait inattendu se produit. Un groupe de solidaires avec les luttes de retenus dans les CIE entre dans la salle : En voilà un qui déroule une banderole, un autre commence à distribuer des tracts, d’autres racontent à tous les présents l’autre visage de la Croix-Rouge, celui qui depuis des années collabore à la gestion des prisons pour sans-papiers. Les Croix-rougiens deviennent nerveux rapidement et ne savent pas quoi faire : l’un voudrait ne pas répondre et sortir les manifestants, un autre propose de les bloquer jusqu’à l’arrivée des flics. Après une dizaine de minutes les contestataires s’en vont en toute tranquilité.
Jan 13, 2014 Commentaires fermés sur [Zürich] Manif et actions contre les centres fermés et la machine à expulser – 11 janvier 2013
[Zürich] Manif et actions contre les centres fermés et la machine à expulser – 11 janvier 2013
Ce samedi 11 janvier 2014 à Zürich a été appelé une manifestation contre les camps pour demandeurs d’asile et la politique d’asile raciste. Cette marche fait suite à l’ouverture lundi dernier (6 janvier 2014) d’un nouveau camp de rétention pour demandeurs d’asile à la Luchstrasse à Zürich.
Près de 500 personnes solidaires avec les sans-papiers ont répondu à l’appel bruyamment, avec fanfares, slogans contre la machine à expulser et les camps de rétention, banderoles…
Les flics quadrillaient la ville et ont bouclé le centre avec de nombreux escadrons et canons à eau. Les manifestant.es se sont arrêté.es devant le secrétariat du Parti Socialiste du canton de Zürich à Gartenhofstrasse, un discours au mégaphone a été dit contre leur politique raciste sur la restriction du droit d’asile.
Repris de ch.indymedia/de
Dans la nuit du 10 au 11 janvier 2014, les locaux de la SIP (Prévention Intervention de Sécurité) de la Selnaustrasse ont été attaqués à la peinture. Cette action a été faite en réponse aux politiques racistes envers les demandeurs d’asile de Zürich, la répression policière et les camps de rétention.
Par ailleurs, le 8 janvier 2014 on pouvait voir sur les murs de Zürich quelques tags et graffitis :

Détruisons toutes les frontières

Attaquons la machine a expulser, la police, l’État
Article repris de Le chat noir émeutier
Déc 25, 2013 Commentaires fermés sur [Belgique] De l’air, de l’air ! – rassemblement à Anderlecht et à Molenbeek – 21 décembre 2013
[Belgique] De l’air, de l’air ! – rassemblement à Anderlecht et à Molenbeek – 21 décembre 2013
Voici le tract distribué lors d’un rassemblement « itinérante » à Anderlecht et à Molenbeek, ce samedi dernier (21 décembre). Quelques feux d’artifice ont été tirés afin d’attirer un peu l’attention, une banderole disant clairement contre quoi on lutte, un haut parleur accompagnait le tout.
Réactions motivées, intéressées et solidaires. Continuons à nous battre dans la rue.
DE L’AIR, DE l’AIR !
Ce monde carcéral qui nous empêche de respirer
Il y a deux semaines, un homme est retrouvé mort dans des circonstances suspectes, dans son lit, dans une cellule, enfermé dans la prison pou étrangers à Bruges. Vivre derrière des barreaux, mourir derrière des barreaux, il nous faut détruire le monde qui crée de tels possibles.
L’air qu’on respire est pollué… Cette pollution, c’est l’odeur de l’économie, des uniformes, la puanteur de l’enfermement, de l’oppression quotidienne, de l’acceptation et de la dépression. Et cette ambiance provoque des troubles respiratoires : une agression pulmonaire, une bronchite chronique, une espèce d’allergie au monde qui nous écrase : du stress.
Détruire ce qui nous détruit pour prendre l’air
On nous dit que si on est malade il faut aller voir le docteur, avaler des médicaments pour calmer la douleur, et se résigner à vivre avec la maladie. Mais quoi qu’il en soit, si les causes restent intactes, les symptômes reviendront à chaque fois.
Il y a certains remèdes qu’aucun docteur ne prescrira. Démolir les cages, scier les barreaux, voilà des médications qui font du bien ! Comme ces cinq hommes qui s’envolent des centres fermés de Merksplaset de Steenokkerzeel. À Vottem, une personne tente de mettre le feu à sa cellule. Et tout dernièrement, un prisonnier réussit à s’échapper de la prison de Lantin, avec la complicité de codétenus solidaires.
À Bruges, suite à la mort suspecte de l’homme, tous les prisonniers se mettent en grève de la faim, et seront suivis par d’autres dans les centres fermés de Vottem et Steenokkerzeel. Des manifestations de solidarité ont lieu devant ces deux prisons pour étrangers et les matons se font insulter par les manifestants pendant le tour de garde.
Le feu qui donne de l’oxygène
Pendant des années, les prisons et les centres fermés belges ont connu la rébellion et la révolte : des ailes entières ont été mises hors services par le feu. Dehors aussi, des émeutes et des attaques solidaires ont donné de l’oxygène à tous ceux qui ne veulent pas accepter cette prise en otage permanente.
L’État réagit et construit des zones d’isolement dans les prisons, comme les QHS de Bruges et Lantin. Ces deux lieux indescriptiblement cruels ont été dévastés à plusieurs reprises, mais rénovés à chaque fois. Dans les camps de déportation aussi, les révoltés sont mis en isolement, transférés ou expulsés au plus vite, pour empêcher la contagion de l’agitation. Ce sont toutes des armes dans les mains du système pénitentiaire qui visent à rendre dociles les prisonniers récalcitrants à coups de bâtonet à faire peur à tous. C’est dans la même logique que l’État prévoit 9 nouvelles prisons en Belgique.
L’État cherche donc à nous couper le souffle pour de bon. Certains ne se laissent pas faire, et passent à l’offensive. Si on pense à la nouvelle prison de Marche-en-Famenne, ultra-sécurisée, n’oublions surtout pas la tentative de sabotage du chantier en 2012 quand six bombes incendiaires sont placées dans les grues. Et encore, quelque peu après l’ouverture de cette nouvelle prison en novembre 2013, les vitres du bureau des architectes morbides (CERAU) qui ont dessiné cette taule volent en éclat. C’est comme prendre un bol d’air frais.
Respiration contre résignation
Si le pouvoir nous veut dociles, expulsés ou enfermés, c’est à nous de nous mettre en forme et de nous préparer à la bataille. S’il veut que Bruxelles soit bien nettoyée et sécurisée pour qu’elle soit agréable aux eurocrates, diplomates, riches et businessmen, c’est à nous de rester dignes, de garder la tête haute, et de ne pas les laisser avancer sans qu’ils se heurtent à nous. Entraînons nos poumons à respirer librement.
Saboter les rafles, se battre contre la construction de la plus grande prison de l’histoire belge, à Bruxelles, aller à l’offensive…Tout ça est possible, en s’organisant en petits groupes de confiance, avec un peu d’agilité, de détermination et d’inventivité. En se reconnaissant aussi entre révoltés assoiffés de liberté. Respirons un grand coup et faisons un maximum de bruit, foutons un beau bordel !
Des cibles, on peut en trouver partout. Les entreprises qui gagnent du fric avec l’enfermement (Sodexo, Fabricom …) ou celles qui construisent des nouvelles prisons (BAM, Valens, BESIX, Willemen, DENYS …), mais aussi les chantier destinés au profit et confort des riches, et les bureaux où travaillent les gentils monsieur-dames qui prennent les décisions et conçoivent des plans pour affiner l’exploitation, l’écrasement et l’expulsion des indésirables (l’Office des étrangers, la Régie des bâtiments, l’UE, le ministère de la Justice, l’ONEM et tant d’autres).
N’oublions jamais : chaque acte inspiré par le désir de liberté parle au cœur de celui qui cherche la même chose. Soyons solidaires, jusqu’à leur couper la respiration, jusqu’à ce qu’on soit libres, libres comme l’air.
repris sur la cavale