Sans Papiers Ni Frontières

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Contre les frontières et leurs prisons

[Athènes] Attaque solidaire avec les inculpés de la révolte d’Amygdaleza

Athènes : Attaque d’un fournisseur des centres de rétention

athenes oct14

Les camps de concentration pour migrant-e-s sont peut-être l’exemple le plus évident du totalitarisme étatique et de la fascisation de la société que nous vivons ces temps-ci. C’est l’imposition de l’État d’urgence contre les strates sociales les plus vulnérables, sur les migrant-e-s économiques appauvri-e-s, les réfugié-e-s, nos frères et sœurs de classe. Certains voient dans cette situation une opportunité de s’enrichir, comme c’est le cas de Kostas Tzironis, propriétaire d’une entreprise pourvoyeuse de produits de nettoyage dans les camps de concentration de migrant-e-s. Hier soir, le 31 octobre, nous avons rendu visite au magasin de cette canaille dans la rue Ious, à Petralona, pour une rapide redécoration.

Toutes les ordures de ce genre auront affaire à nous

Solidarité avec les migrant-e-s qui se sont rebellé-e-s l’an dernier dans le centre de rétention d’Amygdaleza et qui passent en procès ce lundi 3 novembre pour cette raison.

Des anarchistes

Repris de Contrainfo

[Berlin] La lutte des réfugiés de l’école Gerhart-Hauptmann reprend suite à une nouvelle menace d’expulsion

Des nouvelles de l’occupation de l’école Gerhart-Hauptmann à Berlin. Depuis les menaces et tentatives d’expulsion cet été une quarantiane de réfugié.e.s occupent toujours l’école qui est cependant gardiénée par des vigiles employés par la mairie de Berlin. La mairie a annoncé depuis plusieurs semaines que les occupant.e.s restants seraient expulsés. Prévue pour le 31 octobre, l’expulsion a été pour l’instant annulée. Les luttes des réfugié.e.s en Allemagne continue : manifestations, occupations, soirées et actions de solidarité.

Pour suivre les infos que l’on a publié sur ce blog (sur les luttes des réfugié.e.s et l’occupation de l’école de la Ohlauer Strasse), voir ici.

berlin

Ces derniers jours : (Traduit par Le chat noir émeutier)

Empêchons l’expulsion de l’école Gerhart-Hauptmann : appel au sabotage !

Nous restons tous !

La mairie de Friedrichshain-Kreuzberg veut dans ces prochains jours expulser l’école Gerhart Hauptmann pour la deuxième fois. Toutes les promesses et accords avec lesfugiés en lutte ont été brisées par les politiciens. Au lieu de cela, ces crapules leur offrent un coupon d’hébergement pendant quatre semaines. “Ensuite, ils peuvent organiser leur retour dans le calme” a dit la maire du quartier Monika Hermann (les verts).

Les réfugiés s’opposent aux méthodes racistes de la politique du Sénat de Berlin et de la municipalité et ne veulent pas faire face à de tels accords cyniques. Ils comptent toujours maintenir l’école occupée.

Une tentative d’expulsion renouvelé semble imminente, comme il a déjà été tenté durant l’été de cette année. Les réfugiés ont combattu amèrement à ce moment-là et ont été soutenus par de nombreuses personnes dans la rue.

Nous appelons tout le monde (voisins, lycéens, étudiants, travailleurs, chômeurs…) à soutenir cette fois aussi les réfugiés dans l’optique d’empêcher l’expulsion.

Par conséquent, il est important que nous discutons, que nous nous organisons et réfléchissons tou-te-s déjà avant avec nos amis et amies à la façon dont nous pouvons saboter et empêcher efficacement l’expulsion. […]

L’imagination va au-delà des frontières ! Enrayons la politique raciste ! S’ils tentent d’expulser l’école, nous saboterons son bon déroulement dans les rues et les bureaux politiques de cette ville !

Ensemble, nous sommes fort-es ! Vous ne pouvez pas expulser un mouvement ! Voisins unis contre le racisme !

PS: S’il vous plaît, diffusez cet appel sur tous les réseaux possibles ! Traduit librement de linksunten, 3 novembre 2014

 

La nuit du 3 novembre, le bureau de quartier  du groupe des Verts à Schöneberg-Tempelhof a été marqué avec de la peinture. « Les verts ont montré à plusieurs reprises ces derniers mois qu’ils veulent détruire la lutte des réfugiés auto-organisés (O-platz, l’école de la rue Ohlauer, la Gürtelstrasse, Cuvrybrache). Nous exprimons notre solidarité avec les réfugiés et les personnes expulsées de force à Berlin et partout dans le monde ! »

Dans la soirée du 3 novembre 2014, un sit-in a eu lieu devant la rue Ohlauer. Il a été expulsé par la police.

L’expulsion prévue ce vendredi 31 octobre 2014 a été annulée, les autorités préférant pousser les réfugiés à accepter la solution de relogement qui leur ont proposé (et ce, juste après les avoir bernés une énième fois et annoncé leur expulsion dans la presse…). La mairie mise sur le fait de négocier la paix sociale. Car une expulsion signifierait beaucoup d’agitation dans la ville (et la mairie de Kreuzberg n’a pas oublié les attaques et sabotages qui avait riposté à l’occupation policière du quartier et à la tentative d’expulsion du squat durant l’été dernier. Il semblerait donc que les appels à la résistance et la volonté des 45 occupants restants de rester unis, solidaires et de résister physiquement en cas d’expulsion ait fait reculer les politiques locaux.

Ce jeudi 30 octobre 2014, un article d’Indymedia Linksunten évoque la volonté des autorités locales de Berlin d’expulser les migrants de l’école occupée Gerhart-Hauptmann située Ohlauer Strasse. Les flics ont annoncé ce même jour d’ériger une « zone à risque » autour de l’école à partir de 6h du matin. L’expulsion serait prévue pour le vendredi 31 octobre 2014.

La veille, de nombreuses forces policières ont pris d’assaut le quartier de Kreuzberg en vue de l’expulsion.

Sans surprise, le dialogue avec le pouvoir initié par une partie des occupants ayant échoué  – en l’occurrence un accord signé il y a plusieurs mois pour un relogement des demandeurs d’asile dans certaines conditions (rester ensemble par exemple) qui a été rompu récemment – a pu une nouvelle fois montrer à tous qu’il n’y rien à demander à l’Etat et ses représentants. En échange (donc en guise de foutage de gueule), la municipalité leur a proposé un bon d’hébergement d’un mois en auberge de jeunesse).

Des appels à actions décentralisées, à se tenir informer et se rendre sur place pour enrayer l’expulsion ont été lancés.

Sans attendre, on apprend que le bureau des verts du quartier de Treptow a été attaqué dans la nuit du 28 au 29 octobre 2014. Le communiqué explique ses bris de vitres par rapport aux décisions des gouvernants locaux (et en l’occurrence de la maire de Kreuzberg, Monika Hermann, du parti des verts) d’expulser les 45 réfugiés qui occupent l’école de la rue Ohlauer à l’Oranienplatz et ceux du Görlitzer Park. Quelques extraits:

« Ceci est un avertissement aux gouvernants et leurs partis de garder leurs mains loin de l’école. Chaque expulsion a son coût ! Faisons-le grimper ! Allons devant l’école et montrons-nous solidaires ! […] Pour une vie auto-déterminée ! Vous ne pouvez pas expulser un mouvement ! »

Dans la nuit de mercredi à jeudi 30 octobre, 160 réfugiés et solidaires ont manifesté, exprimant leur détermination à rester dans cette école, et donc à appeler à la résistance pendant l’expulsion. Un concert de soutien aux réfugiés a clôturé la soirée.

[Bâle, Suisse] Action de solidarité avec les réfugiés en lutte à Berlin et partout

7 octobre 2014. Tôt mardi matin, une voiture de la police fédérale allemande a été incendiée à la gare Badoise à Bâle. La voiture a été entièrement endommagée. Action en solidarité avec les réfugiés en lutte à Berlin et partout !

Là-bas comme ici en Suisse, des personnes sont relégués à des problèmes pour lesquels il est de rechercher une solution. Les solutions des flics et des autorités, ainsi que des flics comme de leurs valets, signifie toujours l’enfermement dans des camps, la répression et souvent l’expulsion vers leur pays d’origine ou des pays soi-disant sûrs.

Les luttes des migrants, qui s’opposent de manière auto-organisée contre cette oppression systématique, nous encouragent et nous montrent en même temps la nécessité de saboter ce mécanisme de répression avec nos propres contributions.

Cette action est aussi une réponse à la prochaine opération de police européenne « Mos maiorum » (du 13 au 26.10), qui va tenter avec 18.000 policiers en coopération avec Frontex, de contrôler et darrêter beaucoup de personnes sans carte de séjour.

Solidarité active avec tous les migrants en lutte à Berlin et partout !

Traduit de l’allemand de ch.indymedia.org/de, par le chat noir émeutier

[Allemagne] Suivi de la lutte des réfugiés de Berlin

Ce jeudi 11 septembre 2014 depuis 19h00, 120 réfugiés et des solidaires occupent l’église St-Thomas de la Mariannenplatz dans le quartier de Kreuzberg à Berlin.

Cette occupation est une énième étape de la lutte des réfugiés à Berlin pour obtenir leurs droit à rester et à avoir un logement, ainsi que l’arrêt immédiat de l’enfermement dans des camps.

7 septembre 2014 : Après 13 jours de lutte, les derniers réfugiés ont quitté le toit de l’auberge du 39 de la Gurtelstrasse. Le jour suivant, 1000 personnes ont manifesté en solidarité à travers le quartier de Friedrichshain.

1er septembre 2014 : Vers 23h00, la police assiège l’auberge du 39 de la Guertelstrasse, dont le toit est occupé depuis mardi 26/08 par des réfugiés et que l’État veut expulser. Plutôt la semaine dernière, les occupant-es de l’école de la Ohlauerstrasse et ceux de l’Oranienplatz ont aussi été expulsé-es.

Les réfugiés appartiennent au groupe de plusieurs centaines de demandeurs d’asile qui ont été trompés par le dénommé « accord de l’Oranienplatz » mis en place par le Sénat. En avril de cette année, le pouvoir a expulsé le campement de la Oranienplatz à Berlin-Kreuzberg. En retour, il y avait un accord avec le Sénat, qui s’engageait à héberger les réfugiés pendant six mois le temps de leur demande d’asile. Toutefois, le Sénat a refusé toutes les demandes des 108 personnes logées dans l’auberge, les laissant sans logement et à l’expulsion. Cependant, 8 résidents de l’auberge ont décidé de rester dans la maison et ont occupé le toit de l’immeuble. La police refuse aux réfugiés qui luttent nourriture, eau, électricité et l’accès au soin.

En plus des appels à venir résister aux côtés des occupant-es de l’auberge, des actions en solidarité ont été appelés au niveau national et international contre les différents rouages de la machine à expulser (partis politiques, institutions, entreprises).

S-bahn_kaputtJeudi 28 août vers 4h00 du matin à Berlin, un sabotage incendiaire a paralysé une partie du réseau de la S-bahn, principalement le secteur sud-est de la ville. Un conduit de câbles entre Ostkreuz et Treptower Park (qui est situé à quelques pas de la Gürtelstraße) a été incendié à l’aide d’un mélange d’essence commercialisé et de deux détonateurs à retardement. Les dégâts sont sérieux (5 lignes sont à l’arrêt) et l’entreprise a annoncé mener des travaux jusqu’à dimanche 31 août 2014 afin de rétablir le trafic entre le sud-est et le centre-ville. Les liaisons avec l’aéroport de Schönefeld n’ont pas été épargnées. 

Cette attaque a été revendiquée par des groupes autonomes contre la politique raciste menée envers les réfugiés, qui luttent actuellement pour obtenir le droit de séjour, et qui attendent que soient examinées leurs demandes d’asile par les autorités. Le communiqué dénonce l’existant raciste et son acceptation par la population berlinoise, préoccupée par son propre confort et qui se fout du sort des milliers de personnes qui tentent de fuir la guerre/la misère et traversent les frontières de l’Europe au péril de leurs vies. 

Le communiqué se termine par « Henkel*, Kolat* et leurs laquais devraient être conscients que leur acte a des conséquences, leur politique prive les gens d’une vie sûre, leurs mensonges et leur propagande de cupidité et de haine sont acceptés sans objection, cette société et ses représentants en économie et en politique sont vulnérables chaque jour et chaque seconde ». 

Note:

* Deux gouvernants de la ville de Berlin: Henkel (CDU) est sénateur à l’intérieur; Kolat est un social-démocrate du SPD.

Traduit depuis linksunten indymedia par Le chat noir émeutier

Voir tout ce qui concerne les luttes des réfugiés en Allemagne ici.

[Paris] Feu aux prisons

Paris, rue Haxo (19e). Tôt ce jeudi 11 septembre, une camionnette de Vinci s’est embrasée, parce que Vinci construit et gère des prisons et des Centres de rétention.

L’enfermement et les frontieres tuent, comme ça a été recemment le cas avec  Abdelhak Goradia.

Parce qu’il ne suffit pas de dénoncer, passons à l’attaque!

trouvé sur indy nantes

[Würzburg, Allemagne] Contre les frontières et les expulsions !

En cette nuit aujourd’hui (22 au 23 août 2014, NdT), nous nous sommes rendus au centre d’hébergement pour demandeurs d’asile (officiellement: « centre de rapatriement central ») à Würzburg, séparé, entre autres, par une clôture de barbelés sécurisés à un endroit et avons donc réussi à faire un grand trou à travers. En plus de cela nous avons apporté des panneaux avec des slogans tels que « Ni frontière, Ni nation – Stop aux expulsions » et « surmontons les frontières« .

Avec cette action, nous voulons exprimer notre solidarité avec tous les réfugiés du monde entier, et de faire comprendre aux autorités allemandes qu’en tout temps elles devront s’attendre à une réaction adéquate de notre part, si elles persévèrent dans leur politique dégueulasse et restrictive concernant les réfugiés.

Un trou dans une clôture si représentative est seulement un petit acte symbolique exprimant que des personnes se soucient que des frontières, lesquelles produisent et reproduisent les rapports de domination, soient omniprésentes dans nos vies. Ces frontières apparaissent sous la forme de Frontex, les contrôles de flics racistes socialement et spatialement distincts des camps de réfugiés, les expulsions, mais aussi sous la forme de surveillance, de prestation coercitive, le pouvoir et les relations de propriété injustes, ainsi que la sélection en vies utiles et inutiles.

Notre action est dirigée contre toutes ces conditions insupportables, qui cherchent à contrôler nos vies au quotidien.

Pour plus de trous dans les clôtures ! Jusqu’à ce qu’elles disparaissent complètement !

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"Aucune personne est illégale" & "surmontons les frontières"

Traduit de l’allemand de linksunten, par le chat noir emeutier 23/08/2014 à 05h34

[Berne, Suisse] l’Organisation Internationale pour la Migration, un masque humanitaire de la machine à expulser

Nous avons attaqué le bureau de l’OIM (Organisation internationale pour les migrations) avec de la peinture.

L’OIM joue un rôle important dans la «gestion des migrations» de la Suisse en tant que partenaire de l’Office fédéral des migrations (BFM*) et du département fédéral de justice et de police (EJPD**) , qui ne signifie rien sauf la gestion, la loi sur les étrangers et donc la répression de gens qui ont commis le crime d’avoir traversé les frontières. Le retour «volontaire», qui est encouragé par l’OIM, est un mépris dont l’alternative est l’expulsion forcée, qui en fin de compte est mis en place et exécuté par leurs propres clients (l’office fédéral des migration et la police). En tant qu’organisation d’envergure internationale, l’OIM est également un bras de la politique coloniale du monde occidental, menée à travers des projets avecles prétendus pays d’origine, qui sont spécifiquement conçus pour empêcher la migration.

Le masque humanitaire, qui cache leur laideur derrière ces organisations, est à abattre. L’OIM est une partie intégrante du régime de migration dont fait partie les contrôles, les agressions, les expulsions. L’OIM et ses agents ne peuvent pas rejeter la responsabilité de l’oppression qu’ils exercent.

Que tous les responsables du régime de migration puissent brûler !

Quelques enragés.

Traduit de l’allemand ch.indymedia, par lechatnoiremeutier 18/08/2014 à 09h09

Notes:

*en allemand se dit « Bundesamtes für Migration »

**en allemand se dit « Eidgenössischen Polizei- und JustizDepartaments »

[Münster] Attaque contre le bureau de l’immigration suite à une expulsion

Dans la nuit du 23 juillet 2014, nous avons jeté des oeufs de peinture sur les autorités de l’immigration à Münster (Allemagne). Notre attaque symbolique sur cette institution, fondée sur le contact raciste quotidien avec des personnes qui n’ont pas la nationalité allemande, les expulsions quotidiennes et le contrôle social exercés par cette institution. Nous trouvons particulièrement cynique la publicité « Münster c’est hospitalier », tandis que les indésirables sont expulsés. Juste un jour avant notre action une famille iranienne a été arrêtée et expulsée en plein milieu de la nuit du bureau de l’immigration et des flics.

Salutations de solidarité aux militant-es d’Osnabrück qui ont déjà pu éviter plusieurs expulsions ! Vous êtes super  !
Le problème se nomme racisme ! Empêchons les expulsions! Aucun être humain n’est illégal !

ANTIFA ACTION MS

Traduit de linksunten indymedia par Le chat noir émeutier

[Pays-Bas/USA] Contre G4S et KLM

1er août 2014, Tucson Arizona. Un groupe d’anarchistes anticolonialistes a détruit toutes les fenêtres du bureau de l’entreprise G4S à Tucson. En solidarité avec ceux et celles qui survivent en luttent en Palestine occupée et celles et ceux qui se battent dans la zone occupée de Tohono O’odham au sud de l’Arizona. G4S est impliquée dans la gestion des prisons israéliennes et de la frontière USA/Mexique, enferme et déporte des immigré.e.s.

Partiellement résumé de Anarchist news

13 juillet 2014, Pays-Bas. Slogans et peinture sur les maisons des dirigeants de G4S et de KLM

La nuit dernière (du 12 au 13 juillet 2014), nous, « Les Visiteurs », avons peint des slogans et jeté de la peinture sur les maisons de Hans Duijst (Nieuw-Loosdrechtsedijk 47 à Loosdrecht), directeur général de G4S Europe de l’Ouest, et Erik Swelheim (Haringvlietstraat 37 à Amsterdam), directeur financier de KLM.
Nous rejetons le rôle que G4S joue dans la rétention et l’expulsion des migrants dans plusieurs pays. Aux Pays-Bas ce rôle est presque terminé, en raison de coupes dans les budgets gouvernementaux. Cependant, dans d’autres pays, y compris au Royaume-Uni et en Australie, G4S est toujours responsable de la gestion des prisons et/ou des expulsions de migrants. Juste à la fin de mai dernier dans un centre de rétention au large des côtes d’Australie en Papouasie-Nouvelle-Guinée, les gardiens de G4S ont attaqué des migrants emprisonnés, tuant l’un d’entre eux.

Nous méprisons aussi G4S en raison de son rôle dans l’occupation de l’Irak et de l’Afghanistan et du fait qu’il fournit des services et des équipements de sécurité pour les prisons israéliennes, les chechpoints, le mur de l’apartheid, de la police et de l’armée israélienne.

Nous tenons KLM pour responsable de sa complicité dans les expulsions des migrants, qui se produisent de façon très régulière. L’entreprise affirme qu’elle fait exactement ce que le gouvernement veut, mais ce n’est pas une excuse. KLM a reçu des demandes pendant des années et des années pour mettre fin à cela, mais refuse de montrer des signes de comportement humain et éthique. Nous refusons de continuer à simplement demander. Nous méprisons aussi KLM à cause de son transport de singes qui ont été enlevés de leur habitat naturel pour les laboratoires de vivisection et à cause de ses contributions à la pollution et au changement climatique.

Nous allons continuer à lutter pour un monde sans frontières et pour en finir avec le système capitaliste qui ruine le monde et maintient des milliards de personnes en proie à la pauvreté, la faim, la guerre, l’oppression et l’exploitation.

Ni Nations ni frontières – Vive l’anarchie !

Traduit de l’anglais d’indymedia nl par Le chat noir émeutier

[Allemagne] La solidarité continue avec les occupant-e-s de l’école de la rue Ohlauer à Kreuzberg, Berlin

[Gießen] Occupation du local des verts, 4 juillet 2014

Près de 25 personnes solidaires avec la lutte des réfugiés ont investi les bureaux des verts aux cris de « Personne n’est illégal; Droit de rester pour tou-tes » vendredi 4 juillet. Outre le fait de dénoncer la politique d’asile raciste des verts, c’est une action en solidarité avec les réfugiés de l’école rue Ohlauer à Berlin qui ont été cernés par la police pendant plusieurs semaines.Gießen 4 juillet14

[Berlin] Attaque d’une patrouille de police à coups de pierres à Gleisdreieckspark, 6 juillet 2014

Dans la soirée de dimanche 6 juillet à Berlin, un véhicule de patrouille de police a été attaqué avec des pierres. Cette attaque a été une réponse à la répression policière pendant des semaines contre les occupant-es de l’école de la rue Ohlauer et plus globalement contre la police en tant qu’institution d’État.
Le communiqué de l’attaque se termine par « Droit de rester partout et immédiatement ! En solidarité avec tous les réfugiés DE l’école Ohlauer et de tous les autres endroits qui continuent à lutter ! »

[Leipzig] Attaques solidaires contre le pouvoir, 7 juillet 2014

Dans la nuit de dimanche à lundi 7 juillet, les bureaux de Bettina Kudla du parti de la CDU situés dans le quartier Gohlis au niveau de la Stockenstrasse, ont été attaqués avec des pierres et de la peinture. Un grand graffiti a recouvert la façade, faisant référence à l’école occupée par les réfugiés. Les bruits de fissuration de la paix sociale ont réveillé un citoyen du secteur vers 1h30 qui a immédiatement appeler les keufs. Heureusement, les assaillants ont réussi à prendre la fuite avant leur arrivée.

Dans la nuit de vendredi 27 juin 2014, la mairie située rue de Prague avait déjà été attaquée par le même procédé. Il s’agit plus précisément d’une attaque contre le bureau de l’immigration en solidarité avec les réfugiés de la rue Ohlauer à Kreuzberg (Berlin). 22 fenêtres ont été pétées au total. La nuit précédente, c’est le bureau des verts qui étaient pris pour cible.leipzig 7 JUILLET14

[Hambourg] Bureau du SPD attaqué, 9 juillet 2014

Les bureaux de la politicienne soce-dém’ Monika Scheel (SPD) situés à Hambourg-Niendorf ont reçu une visite à dans la nuit du 8 au 9 juillet 2014. Des récipients de verre remplis de peinture ont été balancée sur la façade, cassant des vitres au passage. Un message sur papier « droit de rester pour tous » laissé devant l’entrée du local explique le motif de cette irruption sauvage.

[Berlin] Attaque de l’office central des étrangers en solidarité, 9 juillet 2014

Dans la nuit du 8 au 9 juillet, des pierres ont pété les vitres de sécurité des autorités centrales pour étrangers situées à Friedrich-Krause-Ufer 24. De la peinture a également été balancée sur la façade grise du bâtiment. C’est notre réponse à la politique d’asile actuelle de l’union européenne, de l’Allemagne de l’ouest et plus précisément de Berlin. Avec cette action militante, nous rendons hommage aux réfugiés de la rue Ohlauer et de Bruxelles qui se battent pour leurs droits, indique le communiqué.

[Berlin] Occupation d’une tour de télévision, 9 juillet 2014

Le 9 juillet 2014 à Berlin, la tour de télévision a été occupée par des réfugiés et des solidaires. Près de 36 réfugiés (venant pour la plupart de l’Oranienplatz et de la rue Ohlauer) ont réussi à pénétrer à l’intérieur du bâtiment et à occuper jusqu’en fin d’après-midi la cafétéria du bâtiment. Plus de 115 flics ont été envoyés sur place par la société d’exploitation pour les expulser. L’accès a été fermé au public une bonne partie de la journée. Des manifestant-es solidaires étaient présent-es avec des banderoles dans le bâtiment.

[Berlin] Occupation du musée Chek point Charlie en solidarité avec la lutte des réfugié, 11 juillet 2014

Vendredi 11 juillet, le musée Check-point Charlie de Berlin a été occupé par des migrant-es et des solidaires. Le thème du moment exposé retrace l’histoire des migrants réfugiés. Seulement, ça n’a rien d’historique… les frontières de l’Europe tuent en permanence des migrants qui tentent de fuir les guerres et les ravages du capitalisme (pour exemple, plus de 25000 morts dans les 25 dernières années). Des tracts ont été jetés depuis le toit du bâtiment, des banderoles ont été accrochées tandis qu’un rassemblement se tenait devant le musée.

Traduit de indymedia linksunten par Le chat noir émeutier

Pour les jours précédents, voir :

[Allemagne] La solidarité continue avec les occupant-e-s de l’école Gerhart Hauptmann

[Berlin] Expulsion d’un squat de migrant-e-s et solidarité

[Berlin] Suite à l’expulsion de l’école Gerhart Hauptmann