Sans Papiers Ni Frontières

Icon

Contre les frontières et leurs prisons

[Turin] Campus (et pas seulement) au froid – 15 janvier 2013

Campus (et pas seulement) au froid

15 janvier. Dans la nuit, des inconnus ont fermé et recouvert de ciment à prise rapide la connexion de gaz qui sert au chauffage de la nouvelle université de science politique et de droit, conçue par l’architecte Norman Foster. Selon certains journaux d’autres bâtiments ont subi le même sort : deux bureaux syndicaux (la CGIL de via Pedrotti, l’UIL de via Bologna), deux banques (l’Intesa San Paolo de corso Brescia et la Société Générale de via Santa Chiara), les sièges de la police municipale et de la 7ème circonscription de la Ville (corso Vercelli), la Société métropolitaine de l’eau (corso XI Febbraio).

Selon certains journaux, les agents de la Digos ne savent pas si l’action doit être connecté avec les protestations provoquées par la coupure du gaz dans deux bâtiments occupés via Foggia ou à la dernière révolte des détenus du Cie de Turin en réponse à l’absence de chauffage.

traduit de macerie

2 ans ferme – 18 janvier 2013

La personne qui avait été incarcérée suite à l’évasion de 4 personnes du centre de rétention de Palaiseau le 16 décembre 2012 a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel d’Évry  à 2 ans de prison ferme et à verser 800 euros et 400 euros de dommages et intérêts à deux flics.

[Turin] Au vol – 17 janvier 2013

Au vol

17 janvier. dans la nuit, une douzaine de prisonniers du centre de rétention de Turin ont été extraits d’à peu près toutes les sections et transférés en avion via Milan vers le centre de rétention de Trapani-Milo (Sicile) Il s’agit probablement d’une mesure de représaille suite aux révoltes de dimanche et lundi.

 

macerie

 

Encore une révolte au CIE de Turin – 15 janvier 2013

Encore une révolte au CIE de Turin

15 janvier. Après une autre nuit de révolte au centre de rétention de Turin maîtrisée à coups de lacrymogènes la police a réveillé les prisonniers pour une perquisition, section par section, à la recherche d’objets en métal. Divers retenus ont été transférés d’une section à une autre et quelqu’un a aussi été brutalement frappé. Depuis la révolte de dimanche les retenus dorment par terre ou sur les barres (sommiers) des lits vu qu’il n’y a plus de matelas.

 

macerie

 

[Turin] Révolte au CIE – 13 janvier 2013

Le 13 janvier 2013 vers 23h, à cause du froid et de l’absence de chauffages, des retenus de toutes les sections du centre ont incendié des matelas dans la cour. D’autres sont montés sur les toits du centre. À l’appel de la radio Blackout, plusieurs solidaires se sont retrouvé.e.s en face du centre pour saluer les révoltés. À la fin de la manifestation une vingtaine d’entre eux a été arrêtée par une douzaine de flics à la Piazza Sabotino.* Cependant, suite à un nouvel appel diffusé par la radio (blackout), un autre groupe de solidaires a bloqué une rue de manière improvisée ce qui a conduit à la libération des personnes arrêtées et au retrait de la police.

 * située bien loin du CIE (ndlt)

Librement traduit de macerie

[Manus] Un coup sur la tête du vigile – 26 décembre 2012

Au détour d’un article de presse sur les problèmes de juridiction concernant le camp sur l’île de Manus (Papouasie Nouvelle-Guinée), on apprend qu’un vigile de l’entreprise de sécurité G4S, qui gère le camp, s’est pris un coup à la tête par une détenue et à perdu connaissance, le 26 décembre 2013. Et comme il y a des problèmes de juridiction, le gouvernement australien et le gouvernement papou n’étant pas au clair sur qui fait loi dans le camp, personne n’a été arrêté.

BING !

[Italie] Révoltes et évasions du nouvel an 2013

28 décembre à Turin

Dans l’après-midi, quelques détenus du centre de Turin ont incendié des matelas. La nuit précédente, il y eut également beaucoup de désordre dans le centre, de puissants cris distinctement perceptibles par les habitants des environs. Un détenu est monté sur le toit d’une section.

Nouvel an à Bologne

Encore une révolte au CIE de Bologne via Mattei, le soir du nouvel an aussi : quatre retenus ont tenté de s’évader mais leur action a été bloquée par la police. Deux ont été arrêtés alors qu’ils avaient déjà escaladé les grilles. C’est arrivé vers 1h00 et le calme est revenu vers 2h30. Il y a aussi eu des lancés de projectiles contre la police.

Nouvel an à Turin

Profitant du désordre de la fin d’année une quarantaine de solidaires ont manifesté devant le centre de Turin, à l’aide de pétards, bombe carta, fumigènes et tambours. A l’intérieur du centre les détenus ont répondu  vivement, à tel point que la police fut contrainte d’intervenir.

Nouvel an à Gradisca

31 décembre à haute tension au CIE de Gradisca. Une grosse révolte a éclaté dans le centre la nuit de la saint-sylvestre. L’émeute a eu pour protagonistes près de 20 détenus, dont 7 ont réussi à s’évader.
Il n’y a malheureusement pas eu de blessés chez les flics malgré les nombreux objets lancés. Visiblement l’action avait été organisée dans les moindres détails par les détenus.
L’alarme s’est déclenchée vers 20h30 lorsqu’un groupe de détenus a réussi à sortir des chambres et à se faire la belle.

Apparemment ils l’ont fait sans résistance de la part des matons, en effet, les retenus s’étaient procurés les clefs des portes qui séparent la cafétéria de l’entrepôt. Les autres portes ont été forcées à coups de pied. Une fois dans l’entrepôt les révoltés se sont armés de gros cadenas et d’extincteurs. D’autres s’étaient préparés à l’émeute depuis des jours. Ils avaient rempli de pierres et de sable des bouteilles en plastique pour les lancer sur les flics. Une fois dans la cour la tension a atteint son paroxysme. Policiers, militaires et carabinieri qui surveillent l’extérieur ont été visés par des objets lancés par les retenus. Certains ont vidé les extincteurs sur les flics. Deux flics de la garde des finances ont été emmenés aux urgences pour intoxication.

Profitant du bordel 7 détenus ont réussi à escalader le dernier mur d’enceinte et à disparaître, sans laisser de traces, dans la nature avoisinante. Mais la tension a persisté, et il a fallu encore plusieurs heures pour mater la révolte. Le syndicat de flics/matons qui officie dans le centre a déclaré que c’était le règne de l’anarchie.

librement repris de macerie

[Modène] Révolte et balles de tennis – 25 décembre 2012

Mardi 25 décembre, des balles de tennis ont été envoyées par dessus les murs du centre de rétention de Modène. Des messages comportant l’inscription “liberi tutti” ainsi qu’un numéro de téléphone étaient glissés à l’intérieur. Le soir même une révolte éclate: des matelas sont jetés dans la cour et les insultes contre le personnel du centre et les forces de l’ordre présentes sur place fusent. Il y aurait eu, également, plusieurs tentatives de suicide. Dès lors, les détenus ont  entamé une grève de la faim.

D’après macerie

Accès au fichier eurodac élargit pour tous les flics d’Europe

Tous les flics européens auront maintenant accès au fichier Eurodac, fichier qui stocke depuis 2003 les empreintes digitales des demandeurs d’asile âgés de plus de 14 ans.

Le but est de «renforcer la sécurité dans l’UE», selon l’eurodéputée conservatrice roumaine, Monica Luisa Macovei, avant d’ajouter «dans les cas d’actes terroristes ou de crimes graves, les forces de police pourront comparer les empreintes digitales des scènes de crime avec celles contenues dans Eurodac, afin d’identifier, de manière plus efficace et rapide, les suspects, les victimes et les témoins».

Sans commentaire…

[Palaiseau] 4 évasions du centre de rétention – 16 décembre 2012

Dimanche soir (16 décembre), 4 sans papiers se sont évadés du centre de rétention de Palaiseau (Essonne). Selon la presse, vers 19h30, un retenu a appelé un flic dans la salle de télévision. Il aurait alors été maîtrisé au sol par 5 personnes qui lui aurait pris son badge magnétique pour ouvrir les différentes portes. Alors qu’un continuait de maintenir le flic, les 4 autres se seraient dirigés vers la zone de livraison du centre afin de s’échapper en escaladant un grillage.

Quand au retenu qui a aidé à l’évasion, il serait actuellement en garde-à-vue.

La passion pour la liberté est plus forte que tous leurs grillages, détecteurs de mouvements et caméras de surveillances !

Bonne route aux évadés !

Solidarité avec la personne en garde-à-vue !