Sans Papiers Ni Frontières

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Contre les frontières et leurs prisons

[Turin] Expéditions forcées

10 février 2014. Matinée mouvementée pour certaines filiales de la Poste Italienne dans le quartier Borgo Vittoria. Quelques ennemis des frontières ont voulu montrer le rôle de la Poste dans les expulsions de sans papiers. Sur les vitrines de plusieurs bureaux ont été collées des affiches contre Mistral air. La compagnie aérienne, propriété de la poste, qui, en plus des lettres et colis, envoie hors d’Italie les immigrés retenus dans les CIE. Les personnes faisant la queue ont eu le temps d’approfondir en lisant les tracts laissés dans les salles.

traduit de Macerie

 

[Florence] Contre les complices des expulsions

27 janvier 2014

À Florence, dans la nuit de dimanche à lundi 27 janvier, les distributeurs automatiques de billets de cinq bureaux de poste ont été mis hors d’usage à l’aide de colle versée dans les fentes du distributeur, et sur les vitrines ont été laissés des tags comme « No Cie », « No rimpatri » et «  Poste = Mistral Air = expulsions ». Des tags similaires sont apparues cette même nuit dans la commune voisine de Bagno a Ripoli sur les parois latérales de quatre voitures de la Croix Rouge Italienne, dont les pneus ont également été lacérés.

Même loin des CIE donc, dans des lieux ou on n’a même jamais été, il est toujours possible de découvrir quelques-uns des nombreux responsables des expulsions, et d’exprimer notre solidarité aux luttes des retenus.

Traduit de Macerie

[Turin] Poste

27 janvier 2014

Ce matin, un groupe de solidaires avec les luttes des retenus du CIE a donné vie à trois rassemblements-éclairs devant autant de bureaux de poste des quartiers de Porta Palazzo et de Barriera di Milano. Affiches sur les vitrines, tracts et interventions au mégaphone pour signaler aux clients et aux employés que PosteItaliane, a travers sa filiale MistralAir, collabore aux expulsions des sans papiers.

Une petite contestation, mais qui pourtant a semé la confusion parmi les employés de Porta Palazzo, qui se sont barricadés dans le bureau laissant dehors quelques clients et qui ont ré ouvert seulement à l’arrivée d’une patrouille de police -qui est restée là jusqu’à la fermeture.

Ici le tract et l’affiche.

Traduit de Macerie