Sans Papiers Ni Frontières

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Contre les frontières et leurs prisons

[Rennes] Manifestation devant le centre de rétention

22 mars 2014. 250 personnes ont manifesté de l’aéroport de Rennes au centre de rétention de Saint Jacques de la Lande contre les expulsions et les centres de rétention. Sur les grilles du centre, des bâches ont été installées par les expulseurs afin d’empêcher les parloirs sauvages qui ont eu lieu régulièrement ces derniers temps.

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[Turin] Les CIE se ferment … avec le feu

Ces dernières deux semaines, incendie après incendie, les retenus du centre pour immigrés sans-papiers de Turin ont détruit quasiment toutes les cages qui les maintenaient prisonniers.

La préfecture a été contrainte d’en libérer une quinzaine, mais ensuite elle a contre-attaquée multipliant arrestations et expulsions.

Retournons au CIE pour faire entendre à ceux encore enfermés notre solidarité avec ceux qui se rebellent.

Dimanche 23 mars2014, 18 heures, rassemblement au CIE

traduit de macerie

[Turin] Un rassemblement et un nouvel incendie


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15 mars 2014. Recouverte de tags et complètement encerclée par les CRS, GM, flics en civil et même vigiles urbains : voilà à quoi ressemblait, cet après-midi, le siège régional de la croix rouge piemontaise pendant le rassemblement en soliarité avec la lutte des prisonniers de corso Brunelleschi.

On put y voir, deux heures durant, cinquante ennemis des expulsions, plusieurs banderoles, du boucan, des prises de parole au micro et une belle serie de témoignages enregistrés depuis l’intérieur illustrant ce que font vraiment les croixrougiens dans les Centres. Au bout d’une heure, une bonne nouvelle vint réchauffer le coeur des personnes présentes : un coup de téléphone de corso Brunelleschi annonce en direct qu’après les incendies de dimanche dernier deux autres cellules d’isolement viennent d’être données au feu.

Vers 20h un groupe de solidaires se retrouve devant le CIE de corso Brunelleschi pour saluer avec slogans, petards et feux d’artifice le dernier incendie. De l’intérieur, les retenus racontent que les flics ont pris un mec de l’isolement pour l’emmener on ne sait où.

Mise à jour: 16 mars. En début d’apres-midi les retenus de la section rouge bouttent le feu à la dernière chambre qui restait utilisable. Et alors qu’on n’a toujours pas de nouvelles du mec qui, hier, s’est fait emmener par la police, les retenus en isolement ont commencé à invectiver les croix-rougiens et à casser du mobilier parce que ça faisait trop longtemps qu’ils n’étaient pas sortis de leurs cellules. Dans la soirée, c’est la dernière chambre utilisable de la section violette qui est partie en fumée. Vers 23h, les perspectives pour la nuit semblent être les suivantes: les prisonniers de la section rouge dormiront sur des matelas dans la cour, ceux de la violette, quant à eux, dans la salle à manger endommagée mais sans matelas.

« Avec la Croix Rouge l’Etat enferme et expulse les immigrés en sauvant les apparences »

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« des déserts de la Lybie aux prisons d’Italie LA DEMOCRATIE TUE »

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« pas de paix pour qui gère les CIE »

traduit de macerie

[Rennes] Mouvement au centre de rétention

12 mars 2014. Des retenus du centre de rétention de Rennes ont entamé un mouvement de protestation : des matelas sont sortis dans la cour et ils refusent de manger et de rentrer dans les cellules. Le mobilier des cellules est démonté et entassé dans les couloirs. Dehors, une dizaine de personnes ont fait un parloir sauvage.

Plus d’infos a suivre.

[Tacoma, Washington] 750 retenus en grève de la faim

Tacoma, État de Washington. 7 mars 2014. 750 retenus du Northwest Detention Center sont en grève de la faim depuis vendredi 7 mars afin de protester contre les conditions d’enfermement, pour obtenir une rémunération quand au travail que les retenus font dans le centre, et pour mettre fin aux expulsions. Le centre, ouvert depuis 2004 sous contrat avec le US Department of Homeland Security, est géré par l’entreprise de sécurité privée GEO Group et enferme plus de 1300 personnes sans papiers.

Le vendredi est le jour où sont isolés les prisonniers que vont être expulsés les jours suivant, d’où le choix de commencer une protestation collective ce jour-là.

À l’extérieur, plusieurs rassemblements ont eu lieu en solidarité. Une manifestation bruyante est appelée pour le 11 mars devant le centre.

Info reprise de hurriya

[Montreuil] Manifestation du collectif des Baras

Vendredi 21 mars 2014, le collectif des Baras appelle à une manifestation à Montreuil.
Parmi les 300 personnes du Collectif des Baras, certains occupent une maison située avenue du Pdt Wilson à Montreuil, dont le propriétaire, la
Fondation pour la Recherche Médicale a obtenu l’expulsion à partir d’avril 2014. D’autres occupent un bâtiment, avec des familles roumaines et
maliennes également à la rue, situé 124 avenue Galliéni à Bagnolet. Le propriétaire, l’entreprise Emerson à obtenu l’expulsion sans délai.

À 17 h départ : place de la mairie de Montreuil et marche jusqu’à la mairie de Bagnolet, NON AUX EXPULSIONS ! RÉGULARISATION DES SANS-PAPIERS !

[Calais] Solidarité avec les migrant-e-s MAJ

1er mars 2014. Banderoles solidaires à Calais alors que 300 personnes ont manifesté dans la journée en soutien aux migrants et pour répondre aux coups de pression de l’extrême droite.

MAJ. Dans la nuit qui a suivit la manifestation de nombreux tags ont été fait dans la ville, en solidarité avec les migrant.e.s et antifascistes. Le même nuit la permanence électorale de la maire de Calais, Natacha Bouchart a été attaqué : porte défoncée; mobilier endommagé. Cette nuit là, cinq personnes ont été arrêtées : deux pour les tags et trois pour la dégradation de la permanence. Les cinq ont également refusés de se soumettre aux prises d’empreintes et photos et qu’une partie d’entre-eux ont refusé de donner leur identité lors de la garde-à-vue. Jugé.e.s en comparution immédiate lundi 3 mars, le procureur a demandé des condamnation à six mois pour les dégradations au local de campagne et trois pour les tags.

Ils/elles ont finalement été relaxés pour ces faits mais condamnés à trois mois de sursis pour le refus d’empreintes.

plus d’infos sur indymedia lille

[Turin] Vacarme

27 février 2014. Un peu avant 20 heure, une vingtaine de solidaires se sont rendus devant les murs du CIE de Corso Brunelleschi pour saluer les retenus. Un quart d’heure abondant de vacarme, battitura, slogans, pétards, fumigènes et cris des retenus du centre.

Depuis Macerie

[Melilla] encore un nouveau passage

28 février 2014. Sans doute encouragé.e.s par le passage de 100 personne il y a quatre jours, 300 migrant.e.s ont tenté à 6 heures du matin de passer la frontière entre le Maroc et l’enclave espagnole de Melilla. Divisés en plusieurs groupe, jetant des pierres, des bouteilles et des bâtons contre les flics, 214 migrant.e. ont réussi à passer. Ceux.celles qui n’ont pas réussi ont rebroussé chemin sans être arrêté.e.s par les forces de sécurité marocaines mais par contre 35 sont blessé.e.s dont deux gravement.

Mercredi 12 et vendredi 14 février, plusieurs rassemblements ont eu lieu, en Espagne et à Tanger, afin de dénoncer la mort de plusieurs migrant.e.s le 6 février dernier, attaqué.e.s par la guardia civil espagnole et la police marocaine.

[Italie] Évasions à Caltanissetta, tentatives à Rome

Samedi 15 février 2014. Tandis qu’à l’extérieur du CIE de Caltanissetta se tient un rassemblement pour la fermeture du centre, cinq prisonniers profitent de la confusion créée à l’intérieur et tentent l’évasion escaladant murs et portails. La police réussi à capturer trois évadés mas deux réussissent à faire perdre leurs traces et à reconquérir la liberté. Toujours à Caltanissetta, il y a moins de deux semaines, quatre prisonniers avaient réussi à s’enfuir aux faveurs des ténèbres.

Dans la nuit entre le 16 et le 17 février, alors que les lumières de Rome étaient éteintes, quelques retenus ont tenté l’évasion du CIE de Ponte Galeria. Malheureusement, l’alarme sonne et les évadés sot repris tout de suite par la police de garde. Toujours à Ponte Galeria, lundi 17 février, un politicien en visite au centre est accueilli par des insultes, des cris, des sifflement et… une bouteille en pleine tête.

Au CIE de Bari, lundi 17 février, deux retenus montent sur les toits pour protester contre la situation sanitaire dégueulasse du centre

Et pour finir, regardez la vidéo du rassemblement et d’évasion de Caltanissetta, vue de l’intérieur : ici

Traduit de macerie