Sans Papiers Ni Frontières

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Contre les frontières et leurs prisons

Marseille : rassemblement samedi 6 octobre 2012 à 18h devant le CRA du canet

RASSEMBLEMENT SAMEDI 6 OCTOBRE 18 HEURES DEVANT LE C.R.A DU CANET – Bd des Peintures – Metro Bougainville

Semaine après semaine, jour après jour, le quotidien des retenu-e-s au Centre de Rétention Admnistratif du Canet est ponctué par des humiliations, des insultes et des tabassages de maton-ne-s de cette prison pour étranger-e-s. Parfois la nourriture est périmée, on donne aussi des médicaments à tout vent, surtout des anti-douleurs ou des anxiolytiques. Si un-e retenu-e tente de résister à son expulsion il-elle peut être ligoté-e, bâillonné-e au scotch et/ou gavé-e de calmants. Parmi les retenu-e-s, des auto-mutilations et des tentatives de suicide se succèdent.
À l’intérieur du centre, des retenu-e-s résistent par des actes individuels ou collectifs: refus d’embarquement, destructions de matériel ou incendie…
Nous nous rassemblons pour manifester notre solidarité avec ces retenu-e-s. Si nous nous solidarisons avec les retenu-e-s, pour autant, nous ne luttons pas pour une amélioration des conditions de la rétention administrative. Nous nous battons pour la fermeture des centres de rétention et contre le système qui les produit.

LIBERTE DE CIRCULATION ET D’INSTALLATION !
ARRET DES EXPULSIONS !
FERMETURE DE TOUS LES CENTRES DE RETENTION !

Marseille : Communiqué sur les suites de l’incendie du CRA du Canet

Suite à l’incendie du samedi 1er septembre au centre de rétention du Canet, un retenu est embarqué en garde à vue.

Il est jugé en comparution immédiate, le mardi 4 septembre dans l’après-midi. Il prend 8 mois ferme et 1600 euros d’amende. Lors du verdict, le juge précise que le détenu effectuera la totalité de sa peine avant de se faire expulser. Un autre retenu avait été mis à l’isolement dans le centre au moment des faits. Il est libéré le lendemain. Il porte des traces de coups sur tout le corps, sauf le visage.

L’enquête et la procédure auront été mené rapidement. 48 heures seulement après les faits, le détenu se retrouve derrière les barreaux des Baumettes, sans qu’aucune information n’ait circulé à l’extérieur. Une avocate, qui tentait de se renseigner sur cet incendie, s’est vue répondre par Forum Réfugiés que cela n’avait jamais eu lieu. Quand elle a tenté de s’informer auprès du Tribunal sur la personne déférée par rapport à cet incendie, on lui a certifié qu’il n’y avait aucun dossier sur une affaire d’incendie au centre de rétention.

Encore une fois, cet incendie s’inscrit dans une série d’événements et de luttes dans le centre de rétention et à l’extérieur. Dans ce contexte, si les pouvoirs publics tentent d’étouffer l’affaire, c’est sans doute pour éviter toute solidarité autour de cet acte et du principal accusé et essayer d’éteindre les révoltes à l’intérieur du centre.

Continuons à être solidaires des inculpés des incendies du Centre de rétention du Canet.

Continuons à être solidaires avec les retenus en lutte.

Manifestons notre solidarité lors du rassemblement devant le CRA du Canet,

samedi 8 septembre à 18 heures.

 reçu de luttedecras@riseup.net, le 6/09/2012


[Suisse] Manif pour la fermeture du CRA de Frambois à Genève – 2 juillet 2012

Fermer Frambois !

Dans le cadre de la marche européenne des sans-papiers et des migrant.e.s, qui tapera du pied contre toutes les formes d’injustice et de discrimination qui écrasent les couches précaires, dont notamment les sans-papiers, nous tenons vivement à agir pour dénoncer une Europe emmurée qui empeste l’état policier.

Le 2 juillet, encerclons tou.te.s le centre de rétention de Frambois,

lieu par excellence de la violence exercée envers les migrant.e.s, dont le seul « délit » aura été de chercher une vie digne, introuvable chez eux et elles tant le déséquilibre économique mondial divise et hiérarchise. La « Genève internationale » concentre d’ailleurs à elle seule bon nombre des acteurs de cette domination. La marche reliera l’aéroport de Genève à Frambois, inversant le parcours que subissent de force les migrant.e.s renvoyé.e.s par la machine à expulsion.

Nous voulons aller les soutenir là où elles et ils sont enfermé.e.s, jouer de la musique devant leurs barreaux, partager une bouffe et l’espoir que nous serons en mesure de faire tomber ces murs, prisons et frontières comprises.

Nous faisons appel à tous les mouvements sociaux, au syndicalisme de combat, aux organisations politiques non électoralistes, aux milieux de défense des migrant.e.s et des sans-papiers, et on vous invite à rejoindre notre lutte

Le lundi 2 juillet 2012 12h30 à l’aéroport de Genève

(arrêt bus 5 / sortie de la gare CFF) Pour une marche jusqu’à Frambois.
Par solidarité, venez sans vos pièces d’identité !

POUR LA LIBRE CIRCULATION DES PERSONNES

POUR L’ARRÊT IMMÉDIAT DES EXPULSIONS

POUR LA FERMETURE DES CENTRES DE RÉTENTION

ET POUR UN MONDE SANS FRONTIÈRES.

DES PAPIERS POUR TOU-TE-S OU PAS DE PAPIERS DU TOUT

tract_frambois__final <— à télécharger !

source : http://actionframbois.noblogs.org/

Les manifestants anti Frambois se dispersent peu à peu dans le quartier des Grottes

A Genève, des collectifs de soutien aux sans-papier manifestent pour la fermeture des centres de rétention. La police leur a barré la route.

Des collectifs de défense des sans-papier se sont donnés rendez-vous ce lundi à l’Aéroport de Genève pour réclamer la fermeture de Frambois. Environ 200 personnes ont participé à la manifestation qui devait gagner le centre de détention administrative genevois.

Peine perdue. A hauteur du n°66, route Montfleury, la police a dressé un barrage pour empêcher les manifestants de poursuivre le défilé. Les forces de l’ordre ont alors utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser le défilé. En vain. Une manifestante a fait un malaise.

Après un long affrontement verbal, la police a encerclé les personnes présentes. Puis vers 15 heures, le groupe décidé de quitter les lieux pour se rendre dans le centre-ville.

Route de Peney, les manifestants ont dressé une barricade à l’aide de divans trouvés au pied d’un locatif. Bloqués, les policiers sont sortis du véhicule, matraque en mains.

Après avoir pris le tram à Blandonnet, les manifestants se sont rendus aux Grottes. Ils y font une halte, dans une ambiance festive, sur la place. A 16h, ils se dirigent vers le parc des Cropettes.

Vers 16h30, la manifestation se disperse peu à peu. Certains se dirigent encore vers la buvette de l’Îlôt 13

Leur presse, Tribune de geneve,

La police affronte 200 manifestants à Frambois

Une marche partie de l’aéroport devait rallier le Centre de détention administrative ce lundi après-midi. Les forces de l’ordre ont utilisé des sprays au poivre.

Les manifestants avaient prévu d’encercler le centre de détention administrative de Frambois pour en exiger la fermeture. La police leur a fait barrage quelques centaines de mètres avant qu’ils atteignent leur but. Alors que les deux groupes se toisaient, un mouvement de foule a incité les forces de l’ordre à faire usage de sprays au poivre sur les premiers rangs du cortège. Plusieurs activistes ont été incommodés. Quarante minutes après l’assaut, qui s’est produit vers 14h20, une jeune fille était toujours au sol.

Le cortège, composé d’environ 200 militants issus des milieux alternatifs, punks et altermondialistes, avait pour but de faire écho à la marche européenne des sans-papiers et des migrants, qui arrivait ce lundi à Strasbourg devant la Cour européenne des droits de l’homme. En ralliant Cointrin à Frambois, les manifestants, venus sans papiers d’identité, désiraient effectuer le chemin inverse des requérants d’asile déboutés et refoulés.Leur tract exigeait «des papiers pour tous».

La manifestation, annoncée depuis plusieurs jours, n’était pas autorisée. Les activistes se sont dispersés peu après 15 heures.

source  : leur presse, 20minutes