Sans Papiers Ni Frontières

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Contre les frontières et leurs prisons

[Bagnolet] Présentation et discussion autour du livre « Le soleil ne vient pas » histoires d’immigrés du centre de rétention “Ramle Gi’von” (Israël), au local Le Rémouleur

Dimanche 19 octobre, à 18h Présentation et discussion autour du livre « Le soleil ne vient pas » de Ryan Olander, en présence de l’auteur
« Mais quand je passe le mur et le point de contrôle, ils apparaissent en miroirs derrière moi, il est donc clair que ce mur n’était que le premier. Chaque fois que je saute un mur, il y en a un autre sur mon chemin. C’est comme ça ici. Je ne peux pas continuer de sauter ces murs, ils ne finissent jamais. Je veux partir. » L’auteur, Américain, a passé six mois en Palestine entre 2009 et 2010. Il travaillait avec des Palestiniens, contre le mur de séparation et l’occupation en général. Pour cela, il a été arrêté et est resté un mois dans un centre de rétention en Israël. Ce livre raconte des histoires d’immigrés du centre de rétention « Ramle Gi’von », l’expérience de leur propre colonisation et de leurs fuites.

Au local Le Rémouleur
106, rue Victor Hugo
93170 Bagnolet
(M° Robespierre ou M° Gallieni)

[Pays-Bas/USA] Contre G4S et KLM

1er août 2014, Tucson Arizona. Un groupe d’anarchistes anticolonialistes a détruit toutes les fenêtres du bureau de l’entreprise G4S à Tucson. En solidarité avec ceux et celles qui survivent en luttent en Palestine occupée et celles et ceux qui se battent dans la zone occupée de Tohono O’odham au sud de l’Arizona. G4S est impliquée dans la gestion des prisons israéliennes et de la frontière USA/Mexique, enferme et déporte des immigré.e.s.

Partiellement résumé de Anarchist news

13 juillet 2014, Pays-Bas. Slogans et peinture sur les maisons des dirigeants de G4S et de KLM

La nuit dernière (du 12 au 13 juillet 2014), nous, « Les Visiteurs », avons peint des slogans et jeté de la peinture sur les maisons de Hans Duijst (Nieuw-Loosdrechtsedijk 47 à Loosdrecht), directeur général de G4S Europe de l’Ouest, et Erik Swelheim (Haringvlietstraat 37 à Amsterdam), directeur financier de KLM.
Nous rejetons le rôle que G4S joue dans la rétention et l’expulsion des migrants dans plusieurs pays. Aux Pays-Bas ce rôle est presque terminé, en raison de coupes dans les budgets gouvernementaux. Cependant, dans d’autres pays, y compris au Royaume-Uni et en Australie, G4S est toujours responsable de la gestion des prisons et/ou des expulsions de migrants. Juste à la fin de mai dernier dans un centre de rétention au large des côtes d’Australie en Papouasie-Nouvelle-Guinée, les gardiens de G4S ont attaqué des migrants emprisonnés, tuant l’un d’entre eux.

Nous méprisons aussi G4S en raison de son rôle dans l’occupation de l’Irak et de l’Afghanistan et du fait qu’il fournit des services et des équipements de sécurité pour les prisons israéliennes, les chechpoints, le mur de l’apartheid, de la police et de l’armée israélienne.

Nous tenons KLM pour responsable de sa complicité dans les expulsions des migrants, qui se produisent de façon très régulière. L’entreprise affirme qu’elle fait exactement ce que le gouvernement veut, mais ce n’est pas une excuse. KLM a reçu des demandes pendant des années et des années pour mettre fin à cela, mais refuse de montrer des signes de comportement humain et éthique. Nous refusons de continuer à simplement demander. Nous méprisons aussi KLM à cause de son transport de singes qui ont été enlevés de leur habitat naturel pour les laboratoires de vivisection et à cause de ses contributions à la pollution et au changement climatique.

Nous allons continuer à lutter pour un monde sans frontières et pour en finir avec le système capitaliste qui ruine le monde et maintient des milliards de personnes en proie à la pauvreté, la faim, la guerre, l’oppression et l’exploitation.

Ni Nations ni frontières – Vive l’anarchie !

Traduit de l’anglais d’indymedia nl par Le chat noir émeutier

[Israël] Evasion du camp de Holot, manifestation, occupation… et répression

27 juin 2014

Vendredi  27 juin, parmi les 2300 migrant-e-s enfermé-e-s dans le camp de rétention de Holot en Israël, un millier a décidé de quitter le camp pour entamer  une marche en direction de la frontière égyptienne pour protester contre leur enfermement et tenter de rejoindre l’Egypte. Refoulé-e-s à 300 mètres de la frontières par les soldats israëliens, illes ont occupé un terrain dans la forêt de Nitzana où illes ont été rejoint-e-s par un nouveau groupe de sans papiers évadés de Holot.

Holot est une prison qui marche selon un régime « semi fermé », c’est à dire que les retenu-e-s peuvent sortir plusieurs heures dans la journée. Bien évidemment illes sont obligé-e-s de rentrer à des horaires fixes, sous peine d’être condamné-e-s, sachant que les migrant-e-s résidant depuis plus de 5 ans sur le territoire sont obligé-e-s d’y vivre. Le 15 décembre 2013, peu après l’ouverture du camp, environ 300 personnes avaient également refusé de rentrer au camp afin de manifester.  L’évasion fait également suite à une série de protestations à l’intérieur du camp, dont des refus de pointer et de travailler.

On souhaite bon courage pour la suite à celles et ceux qui s’organisent pour vivre hors des cages de Holot !

 

Mise à jour 30 juin 2014

Suite à un ultimatum du Service des Prisons (qui gère Holot) intimant aux manifestant-e-s de regagner le camp, les flics israëliens ont évacué l’occupation hier ce qui a donné lieu à des affrontements. Des manifestant-e-s ont été embarqué-e-s de force dans des autobus, direction Holot ou la prison de Saharonim.

 

Repris librement de la presse 

[Israël] Manifestation de demandeuses d’asile à Tel Aviv – 15 janvier 2014

Environ 2000 demandeuses d’asile et leurs enfants ont manifesté dans Tel Aviv le 15 janvier pour réclamer leurs droits et protester contre l’enfermement des réfugié-e-s et le racisme. La marche s’est terminée par un rassemblement devant le siège du HCR (Haut commissariat des nations unies pour les réfugiés) et l’ambassade des Etats-Unis. Le 5 janvier dernier, 30000 réfugié-e-s étaient déjà descendu-e-s dans les rues de la ville.

Source, vidéo et photos : the voice

[Israel] Solidarité avec les réfugiés sans-papiers en lutte – 5 janvier 2014

Lutte des réfugiés sans-papiers en Israël :

Ce dimanche 5 janvier, plus de 30.000 réfugiés sans-papiers ont manifesté contre les politiques racistes de l’État israélien et l’enfermement en centres de rétention de centaines d’entre eux. Ils ont déambulé dans le centre de Tel Aviv aux cris de « Nous sommes tous des réfugiés ! oui à la liberté non à la prison« . Servant comme partout de main-d’œuvre à faible coût pour le patronat (car ne possédant pas ce fichu bout de papier), notamment dans le secteur de la restauration et de l’hôtellerie, ils ont décidé de se mettre en grève et d’occuper leurs lieux de travail.

Selon une loi votée le 10 décembre dernier, les migrants sans-papiers peuvent être placés jusqu’à un an en rétention sans procès. Un centre de rétention surnommé Holot a été ouvert en décembre dans le sud d’Israël. Il est ouvert pendant la journée, mais les retenus doivent pointer à trois reprises et y passer la nuit. Destiné à accueillir 3 000 personnes, il peut en période de rafles intenses enfermer près de 11 000 réfugiés.

Mais le 15 décembre dernier, 282 sans-papiers se sont faits la belle du centre de rétention de Holot.

Par ailleurs, l’État d’Israël ne lésine pas sur l’arsenal répressif à ses frontières, en venant d’achever en 2013 la construction d’une clôture électronique le long des 230 km de frontière avec l’Égypte, afin d’empêcher les migrants, venus principalement d’Afrique de l’Est (Érythrée, Éthiopie…) de circuler librement.

Feu aux centres de rétention !

Liberté pour tous et toutes !

Infos reformulées de leur presse, 05/01/2014

Source : le chat noir émeutier

[Israël] Evasion du centre de rétention de Holot et manifestation à Jérusalem – 17 décembre 2013

Dimanche 15 décembre, 282 sans papiers se sont fait la belle du centre de rétention de Holot dans le sud d’Israël. Le centre qui avait été inauguré le jeudi précédent fonctionne selon  un régime semi-fermé, c’est-à-dire que les détenus peuvent sortir dans la journée et doivent rentrer à heure fixe le soir. Plus de la moitié d’entre eux (ils étaient 484 enfermés pour le moment en attendant de remplir les 3000 voire 11000 places prévues) a ainsi décidé de ne pas rentrer dimanche soir afin d’entamer une marche de protestation vers Jérusalem contre leur enfermement. Arrivés mardi dans la capitale, ils ont manifesté devant le parlement avant d’être dispersés brutalement par les flics. 180 ont été arrêtés.

Repris librement de la presse

[Israël] Révolte au centre de rétention de Saharonim – 5 mai 2013

Des centaines de migrants africains ont mené une brève révolte dimanche 5 mai au centre de rétention de Saharonim, situé près de la frontière égyptienne.
Plus de 350 migrants venus du Soudan et de l’Érythrée ont refusé de quitter la cour du centre de rétention qui enferme plus de 700 personnes. Les matons de la prison sont intervenus et les ont contraints par la force à rentrer dans leurs cellules. En février dernier une autre révolte avait éclatée dans ce même centre.

[Israël] des camps dans le désert de Néguev

En juin dernier, le gouvernement israélien a décidé d’ouvrir des camps pour enfermer des demandeurs d’asile dans le désert de Néguev.Depuis, plusieurs ont été construit :

Le camp de Nahal Raviv, composé uniquement en tente, peut enfermer 4000 personnes au total. Pour l’instant il reste entièrement vide. Sa gestion a été confiée à une entreprise privée.

Quelques kilomètres plus loin, le camp de Sadot (dont les coûts de construction s’élèvent à environ 40 millions d’euros), construit en préfabriqués, pourra enfermer 3 360 personnes.

Le gouvernement a aussi adopté une nouvelle loi sur les « infiltrations », qui permet, entre-autre, d’enfermer les migrants pendant une période minimum de 3 ans.

Voir aussi ici.