Sans Papiers Ni Frontières

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Contre les frontières et leurs prisons

[Paris] Feu à la machine à expulser – 6 novembre 2013

6 novembre 2013 _ STOP _ Rue des Montiboeuf 75020 _ STOP _ Kangoo utilitaire collabo cramé _ STOP _ Croix-rouge _ STOP _ Gestionnaire humanitaire des camps, expulsions, guerres _ STOP _

Balances Constructeurs Gestionnaires (…) _ STOP _ A tous les coins de rues _ STOP _

Feu à la machine à expulser _ STOP _ Solidarité avec les lycéen-ne-s en lutte contre TOUTES les expulsions _ STOP _

 

source : https://nantes.indymedia.org/articles/28447

 

[Tract] Finissons-en ! – novembre 2013

Finissons-en !

Pour Khatchik, Léonarda et tou-te-s les autres

Une nouvelle fois nous prenons la rue contre les expulsions. Comme les semaines précédentes, des lycées sont bloqués et des centaines de personnes manifestent, bloquent les rues, pour exprimer leur rage.

Il s’agit de ne pas rester impuissant face aux expulsions de Khatchik et Léonarda.

Mais ce n’est pas que ça, car ces expulsions ne sont pas une exception qui viendrait entacher la démocratie au pays des droits de l’homme.

Ce que le pouvoir nomme « politique migratoire » c’est aussi ces murs et ces barrières qui s’érigent autour de l’Europe (en Grèce, en Turquie où à Ceuta et Melilla) pour tenter d’empêcher celles et ceux qui veulent circuler ou fuir mais n’ont pas les bons papiers ni le bon portefeuille. C’est, au large de Lampedusa, 400 migrant-e-s mort-e-s en l’espace d’une semaine. Ce sont ces keufs, à Barbès, à Couronnes ou à Quatre-Chemins qui raflent chaque jour des sans papiers et chassent les indésirables. C’est la file d’attente interminable à la préfecture, au bout de laquelle on se voit délivrer une obligation de quitter le territoire. C’est les prisons pour étrangers (centres de rétention administrative) où l’on peut rester enfermé 45 jours en attendant d’être expulsé et où cachetons et humiliations tentent d’entraver le chemin de la révolte. C’est aussi des entreprises qui y voient du fric à se faire et collaborent activement avec cette machine à expulser : transporteurs comme Air France et la SNCF ; constructeurs et gestionnaires de prisons comme Bouygues, Vinci, Eiffage et plein d’autres ; associatifs comme la Croix-rouge ou Forum Réfugiés.

Les frontières sont partout

Pour voyager, se déplacer, se soigner il faut avoir ses papiers ; à chaque coin de rue, dans chaque institution, on peut se retrouver à devoir justifier son identité. À ce contrôle s’ajoute celui des caméras de vidéo-surveillance, les contrôleurs du métro, les vigiles des magasins, etc.

Et les frontières s’érigent aussi entre nous : tandis que la misère progresse, qu’il devient pour tou-te-s plus difficile de trouver de l’argent, de se nourrir, de se loger, l’État joue la division entre bon Français qui galère et mauvais étranger pré-terroriste, entre ceux qui restent dans le rang (par choix ou pas) et ceux qui en sortent par nécessité ou par rébellion. Chacun pour soi et tous contre tous afin d’éviter qu’une étincelle de solidarité ne lui pète à la gueule.

Finissons-en

Face à cela il y a ces blocages et ces manifs, et c’est enthousiasmant. Ailleurs aussi ça bouge, comme en Allemagne où depuis quelques temps il y a un fort mouvement de solidarité avec les sans papiers qui sont en lutte, avec des manifestations, des occupations et des actions directes.

Mais ce qui manque c’est des liens et des solidarités qui permettraient d’aller d’un blocage de lycée à la perturbation des rafles à Barbès, d’une manif sauvage Bastille-Nation à un parloir sauvage devant le centre de rétention, etc.

Il n’y a pas de recette magique ou de mesures révolutionnaires toutes faites, mais ce qui est sûr c’est qu’il n’y a rien à attendre de politiciens ou de syndicalistes en quête de carrière, ils seront tout juste bon à siffler la fin de la récréation quand ils perdront le contrôle de la situation. Créer des solidarités, tisser ces liens ne peut venir que de nous, avec notre imagination et notre rage.

De même qu’aucune élection ni aucune loi ne pourront changer quoi que ce soit. Car le contrôle et la répression, la domination et le racisme, sont les outils du pouvoir et qu’il en a besoin pour se maintenir.

 

Contre toute forme de pouvoir, pour la liberté de tous et toutes !

Quelques sites internet à consulter :

– contre les frontières et leurs prisons : https://sanspapiersnifrontieres.noblogs.org

des textes et des actions d’ici et d’ailleurs : http://cestdejatoutdesuite.noblogs.org/

– des brèves et du désordre : http://cettesemaine.free.fr/spip/

– plein de brochure à lire et à diffuser : https://infokiosques.net

le pdf : finissons en

[Rennes] Manifestation contre toutes les expulsions – 5 novembre 2013

 

Mardi 5 Novembre à 12h30, une centaine de jeunes, lycéen-nes, étudiant-es et précaires s’est rassemblée Place de la Mairie, à Rennes afin d’exiger l’arrêt immédiat des expulsions ici et ailleurs. Ce rassemblement fait suite à la vague de protestation qu’a soulevée dans les lycées l’arrestation et l’expulsion d’une collégienne lors d’une sortie scolaire.

A l’appel des lycéens, la manif est allée débrayer le Lycée Bréquigny, au sud de Rennes. Le trajet a été l’occasion de voir fleurir sur les murs des tags contre les expulsions et contre toutes formes d’enfermement, tandis que la puissance des slogans hurlés ont eu raison des vitres de publicité jalonnant le parcours.

En repartant de Bréquigny, le cortège avait doublé de volume, malgré la présence accrue de la BAC et de la Police Nationale. La manifestation s’est ensuite heurtée aux grilles closes du Lycée Sainte-Thérèse, obligeant les lycéen-nes enfermés à emprunter la sortie du collège voisin pour rejoindre le rassemblement.

Derrière la banderole « contre toutes les expulsions », la manif s’est dispersée Place de la République annonçant la suite de la fête pour jeudi 7 Novembre. Depuis, quelques BACeux profitant de la dispersion ont interpellé 3 camarades pour une vérification d’identité heureusement sans suite…

 

ARRÊT IMMÉDIAT DES EXPULSIONS !

DES PAPIERS POUR TOUS-TES OU PLUS DE PAPIERS DU TOUT !

DÉTRUISONS l’EUROPE FORTERESSE !

 

source : http://nantes.indymedia.org/articles/28420

[Roman-Photo] L’hiver sera chaud – Novembre 2013

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[Paris] Quelques tags autour des lycées parisiens – 5 novembre 2013

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[Paris] Affiches contre les expulsions – Novembre 2013

contre toutes expulsions

contre les rafles

contre les centres de rétention

[Pays-Basque] Vive la belle à Hendaye ! – 01 novembre 2013

Deux retenus se sont faits la malle du centre de rétention d’Hendaye au pays basque dans la nuit du jeudi 31 octobre au vendredi 1er. Ils auraient à cette fin scié la grille anti-évasion recouvrant la cour de promenade (à la barbe des caméras) puis seraient grimpés sur le toit en escaladant à l’aide de draps noués entre eux. Leur disparition n’a été remarquée que le lendemain midi et ils courent toujours. Bon vent à eux !

 

Source : repris librement de la presse

[Angleterre] Feu au centre de rétention de Campsfield House – 20 octobre 2013

Un incendie a éclaté vendredi 18 à 21h dans le centre de rétention de Campsfield House près de Kidlington dans le comté d’Oxfordshire, géré par la société privée MITIE. Il a entraîné l’effondrement d’une partie du toit du bâtiment, rendant inutilisable un dortoir.  150 retenus sur les 200 enfermés dans le centre ont ainsi dû être transférés et deux sont à l’hôpital après avoir été intoxiqués par la fumée. Les flics enquêtent actuellement pour déterminer l’origine du feu.

Traduit librement de la presse

[Brochure] Les murs basculent…

La tête contre les murs, les murs basculent…

révoltes dans les taules

Révoltes, mutineries, évasions, grèves de la faim, campagnes de mobilisation et appels à soutien se succèdent dans les prisons et les centres de rétention en Europe et ailleurs.

À la lecture de certains communiqués et lettres de prisonniers publiés durant l’été, on comprend que les événements successifs se sont parfois répandus. des blocages et autres actes de résistances dans des taules ont parfois eu lieu pour soutenir des mouvements dans d’autres taules. Un même discours contre les conditions carcérales et l’enfermement s’est fait entendre de communiqués en revendications, et la presse s’est bien gardée de faire le lien entre ces différents événements. En bref, il y a eu des tentatives de la part des prisonniers et prisonnières pour s’organiser de l’intérieur et résister de multiples façons.

Dans le contexte économique actuel, où nos conditions de survie se dégradent de plus en plus, les prisons et les centres de rétention sont un rouage de la machine à exploiter et à contrôler par lesquels l’État renforce sa domination. Pour maintenir une pression permanente, les salles des tribunaux tournent à plein régime et les prisons de toutes sortes se remplissent.

Cette brochure est une compilation de lettres et communiqués de prisonniers et prisonnières et d’articles de la presse qui témoignent des mouvements qui ont eu lieu cet été dans les prisons et les centres de rétention en France, en Italie, et ailleurs. La liste des événements est loin d’être exhaustive, mais elle permet de cerner un peu mieux l’ampleur de la contestation, de contribuer de l’extérieur à diffuser l’information et relayer des pratiques de résistance, avec la volonté de briser l’isolement “pour qu’enfin on danse sur les ruines de cette porcherie ».

Télécharger la brochure en pdf (format livret)

Trouvé sur Marseille Infos Autonomes

[Mesnil Amelot] Évasion du centre de rétention – 1er octobre 2013

Vive la belle au Mesnil-Amelot !

Dans la nuit de lundi à mardi un sans papiers s’est fait la belle du centre de rétention du Mesnil-Amelot en escaladant les grilles à l’aide d’un drap et en déjouant les caméras et autres détecteurs automatiques de mouvement. Un vol pour l’expulser était prévu le lendemain.

Bonne chance à lui !