Sans Papiers Ni Frontières

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Contre les frontières et leurs prisons

[Radio] Émission Sans Papiers Ni Frontières du 7 mars 2014 en ligne

Émission Sans Papiers Ni Frontières du 7 mars 2014

Au sommaire :

*brèves d’ici et d’ailleurs*Calais*Belgique*Vincennes, révolte et solidarité*Agenda

Téléchargez/écoutez l’émission ici

Émission tous les premiers vendredi du mois de 19h à 20h30 (rediffusion le mardi suivant à 8h)

sur radio Fréquence Paris Plurielle, 106.3 FM en région parisienne et sur internet partout ailleurs

Prochaine émission le 4 avril 2014

[Belgique] Expulsion avortée, descente de police à Merksplas et rassemblement au 127bis

Semaine du 27 janvier au 2 février 2014

Le 28 janvier, à 7h30 un nombre impressionnant de policiers accompagnés de chiens sont descendus dans les 3 ailes fonctionnelles du camp (une quatrième aile est en travaux suite à des évasions il y a 2 mois). Les détenus ont été amenés un par un et rassemblés après avoir été minutieusement fouillés. Toutes les pièces ont été inspectées jusqu’aux plafonds, les cellules, les poubelles ;…. Vraisemblablement cette descente aurait eu lieu suite à la découverte d’une cisaille.

Le 1er février, la police a tenté d’expulser Mme R. à bord d’un vol SN Airlines. Menottée, scotchée et encadrée par une escorte, elle a quand même réussi à attirer d’attention des passagers qui avaient déjà été prévenus lors de l’embarquement par des personnes solidaires. Une partie d’entre-eux a protesté et ont exigé qu’elle soit descendue de l’avion. Elle a été ré-enfermée au centre fermé de Steenokkerzeel où elle enfermée depuis juin 2013 suite à une dénonciation du CPAS d’Anvers où elle s’était rendue faire une demande d’aide médicale. Les CPAS sont des organismes chargés de l’aide sociale.

Le 2 février, une trentaine de personnes se sont rassemblées devant le centre fermé 127 bis. « Soyons encore plus nombreux.ses la prochaine fois, pour gueuler notre haine et notre dégoût de ce système puant et témoigner notre solidarité aux détenu-es qui en ont besoin »

D’après Getting the voice out

[Belgique] De l’air, de l’air ! – rassemblement à Anderlecht et à Molenbeek – 21 décembre 2013

Voici le tract distribué lors d’un rassemblement « itinérante » à Anderlecht et à Molenbeek, ce samedi dernier (21 décembre). Quelques feux d’artifice ont été tirés afin d’attirer un peu l’attention, une banderole disant clairement contre quoi on lutte, un haut parleur accompagnait le tout.

Réactions motivées, intéressées et solidaires. Continuons à nous battre dans la rue.

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DE L’AIR, DE l’AIR !

Ce monde carcéral qui nous empêche de respirer

Il y a deux semaines, un homme est retrouvé mort dans des circonstances suspectes, dans son lit, dans une cellule, enfermé dans la prison pou étrangers à Bruges. Vivre derrière des barreaux, mourir derrière des barreaux, il nous faut détruire le monde qui crée de tels possibles.

L’air qu’on respire est pollué… Cette pollution, c’est l’odeur de l’économie, des uniformes, la puanteur de l’enfermement, de l’oppression quotidienne, de l’acceptation et de la dépression. Et cette ambiance provoque des troubles respiratoires : une agression pulmonaire, une bronchite chronique, une espèce d’allergie au monde qui nous écrase : du stress.

Détruire ce qui nous détruit pour prendre l’air

On nous dit que si on est malade il faut aller voir le docteur, avaler des médicaments pour calmer la douleur, et se résigner à vivre avec la maladie. Mais quoi qu’il en soit, si les causes restent intactes, les symptômes reviendront à chaque fois.

Il y a certains remèdes qu’aucun docteur ne prescrira. Démolir les cages, scier les barreaux, voilà des médications qui font du bien ! Comme ces cinq hommes qui s’envolent des centres fermés de Merksplaset de Steenokkerzeel. À Vottem, une personne tente de mettre le feu à sa cellule. Et tout dernièrement, un prisonnier réussit à s’échapper de la prison de Lantin, avec la complicité de codétenus solidaires.

À Bruges, suite à la mort suspecte de l’homme, tous les prisonniers se mettent en grève de la faim, et seront suivis par d’autres dans les centres fermés de Vottem et Steenokkerzeel. Des manifestations de solidarité ont lieu devant ces deux prisons pour étrangers et les matons se font insulter par les manifestants pendant le tour de garde.

Le feu qui donne de l’oxygène

Pendant des années, les prisons et les centres fermés belges ont connu la rébellion et la révolte : des ailes entières ont été mises hors services par le feu. Dehors aussi, des émeutes et des attaques solidaires ont donné de l’oxygène à tous ceux qui ne veulent pas accepter cette prise en otage permanente.

L’État réagit et construit des zones d’isolement dans les prisons, comme les QHS de Bruges et Lantin. Ces deux lieux indescriptiblement cruels ont été dévastés à plusieurs reprises, mais rénovés à chaque fois. Dans les camps de déportation aussi, les révoltés sont mis en isolement, transférés ou expulsés au plus vite, pour empêcher la contagion de l’agitation. Ce sont toutes des armes dans les mains du système pénitentiaire qui visent à rendre dociles les prisonniers récalcitrants à coups de bâtonet à faire peur à tous. C’est dans la même logique que l’État prévoit 9 nouvelles prisons en Belgique.

L’État cherche donc à nous couper le souffle pour de bon. Certains ne se laissent pas faire, et passent à l’offensive. Si on pense à la nouvelle prison de Marche-en-Famenne, ultra-sécurisée, n’oublions surtout pas la tentative de sabotage du chantier en 2012 quand six bombes incendiaires sont placées dans les grues. Et encore, quelque peu après l’ouverture de cette nouvelle prison en novembre 2013, les vitres du bureau des architectes morbides (CERAU) qui ont dessiné cette taule volent en éclat. C’est comme prendre un bol d’air frais.

Respiration contre résignation

Si le pouvoir nous veut dociles, expulsés ou enfermés, c’est à nous de nous mettre en forme et de nous préparer à la bataille. S’il veut que Bruxelles soit bien nettoyée et sécurisée pour qu’elle soit agréable aux eurocrates, diplomates, riches et businessmen, c’est à nous de rester dignes, de garder la tête haute, et de ne pas les laisser avancer sans qu’ils se heurtent à nous. Entraînons nos poumons à respirer librement.

Saboter les rafles, se battre contre la construction de la plus grande prison de l’histoire belge, à Bruxelles, aller à l’offensive…Tout ça est possible, en s’organisant en petits groupes de confiance, avec un peu d’agilité, de détermination et d’inventivité. En se reconnaissant aussi entre révoltés assoiffés de liberté. Respirons un grand coup et faisons un maximum de bruit, foutons un beau bordel !

Des cibles, on peut en trouver partout. Les entreprises qui gagnent du fric avec l’enfermement (Sodexo, Fabricom …) ou celles qui construisent des nouvelles prisons (BAM, Valens, BESIX, Willemen, DENYS …), mais aussi les chantier destinés au profit et confort des riches, et les bureaux où travaillent les gentils monsieur-dames qui prennent les décisions et conçoivent des plans pour affiner l’exploitation, l’écrasement et l’expulsion des indésirables (l’Office des étrangers, la Régie des bâtiments, l’UE, le ministère de la Justice, l’ONEM et tant d’autres).

N’oublions jamais : chaque acte inspiré par le désir de liberté parle au cœur de celui qui cherche la même chose. Soyons solidaires, jusqu’à leur couper la respiration, jusqu’à ce qu’on soit libres, libres comme l’air.

repris sur la cavale

[Belgique] Parloir sauvage devant le centre fermé 127 bis de Steenokkerzeel – 8 décembre 2013

Dimanche après-midi, une bande de joyeux lurons s’est pointée devant le centre fermé 127 bis à Steenokkerzeel. Après quelques mots échangés avec les détenu.e.s qui étaient dans la cour, les gardien.ne.s ont rapidement fait rentrer les prisonnier.e.s à l’intérieur pour éviter tout contact…. Les maton.ne.s sont rentré.e.s sous des « Dégage connasse, démissionne !!! » et « FLIC, MATONS, DANS L’AVION ! »

Même si le centre n’a pas brûlé ce jour là et qu’aucune évasion n’a eu lieu, la rage s’est exprimée un peu face à ces prisons avec des pétards, fumigènes et feux d’artifices, le tout accompagné d’un joyeux tintamarre.

L’envie de cette ballade était de montrer la solidarité avec les sans-papiers et de gueuler la colère concernant l’existence des centres et la mort d’un détenu cette semaine au centre fermé de Bruges.

Source: indy Bruxelles via le chat noir émeutier

[Belgique] Feu aux centres fermés et aux prisons ! – 5 décembre 2013

Feu aux centres fermés et aux prisons !

Ce 5 décembre, un prisonnier du centre fermé pour sans-papiers de Bruges est retrouvé mort dans sa cellule. S’il n’y a pas encore d’éclairage sur les circonstances de sa mort, le constat est là, une nouvelle personne a succombé à l’enfermement.

Suite à cet événement, tou-te-s les incarcéré-e-s du centre ont entamé un grève de la faim, dernier recours des sans-voix. C’est le moyen de lutte de celles et ceux qui n’ont plus rien à perdre. Le mouvement de grève s’est rapidement propagé vers d’autres centres, au 127Bis et à Vottem.

Morts, grèves de la faim, rapatriements forcés, contrôles incessants, la vie est, pour de nombreuses personnes, insupportable et le climat devient explosif.

Que faire ? La réponse est tellement évidente qu’il paraît absurde de la répéter une énième fois. Mais bon, allons-y. Il faut dès aujourd’hui abolir les frontières et cesser le flicage et les humiliations, en finir avec la complaisance à l’égard de l’Etat raciste et assassin, de l’Europe repliée sur elle-même et responsable d’hécatombes au nom de la préservation d’un soi-disant bien-être économique et sécuritaire.

L’émeute généralisée n’est donc pas loin, et tant mieux si, enfin, elle fout aux ordures toute cette merde et dissipe cette puanteur rance et toxique qu’exhalent la placidité et l’aveuglement des bien-lotis !

Pour plus d’infos sur la lutte contre les centres fermés, retrouvez d’autres textes et nouvelles sur www.gettingthevoiceout.org

Trouvé sur La Cavale

[Bruges] Mort d’un retenu et grève de la faim – 6 décembre 2013

Le 3 décembre 2013 un retenu a été découvert mort dans son lit au centre fermé de Bruges.

40 détenus ont entamé une grève de la faim au centre fermé de Bruges et 20 autres détenus au centre fermé de Vottem en solidarité avec les détenus de Bruges et avec la lutte des Afghans.

Le 6 décembre la grève s’étend : refus de manger, refus de dormir, refus de douche et de télé. Une partie des détenus de Bruges a passé la nuit dehors refusant de monter au dortoir.

[Bruxelles] “Opération Cendres”, deuxième vague de perquisitions – 25 septembre 2013

Pour rappel, le 22 mai 2013 au matin, la section anti-terroriste de la police fédérale judiciaire a mené une première vague de perquisitions aux domiciles où habitent notamment des compagnons anarchistes et anti-autoritaires ainsi que à la bibliothèque anarchiste Acrata. Les onze personnes présentes furent arrêtées et emmenées aux bureaux de la police fédérale avant d’être relâchées sans avoir eu à comparaître devant la juge d’instruction.

Dans le cadre de cette enquête dirigée par la juge d’instruction Isabelle Panou, et baptisée « opération cendres » les accusations sont : appartenance à une organisation terroriste, association de malfaiteurs et incendie(s) volontaire(s).
Lors des auditions, il est apparu que l’enquête porte sur des luttes, révoltes et activités allant de 2008 jusqu’à aujourd’hui notamment contre les prisons, la construction du nouveau centre fermé de Steenokkerzeel, les transports en commun (STIB), les institutions européennes et les eurocrates, la construction d’un RER à Bruxelles, l’OTAN, la machine à expulser, les huissiers et la construction d’une maxi-prison à Bruxelles. Sont aussi épinglées des publications telles que Hors-service ou encore plus généralement des écrits, affiches, etc. diffusés par des anarchistes et anti-autoritaires.

Ce mercredi 25 septembre 2013, la juge a remis le paquet en ordonnant la perquisition de 5 domiciles entre Bruxelles, Louvain et Gand. Vers 6h du matin, la section antiterroriste de la police fédérale a saisi du matériel informatique (portables, disques durs, clés USB), des carnets d’adresses, des brochures, des tracts, des affiches et des documents personnels. Dans trois des cinq domiciles, les personnes concernées par le mandat de perquisition et d’amener étaient absentes ; trois autres personnes ont été emmenées pour interrogatoire et relâchées au bout de quelques heures après avoir refusé de collaborer aux auditions.

Face à ces accusations de terrorisme et à leur lot d’intimidations et de harcèlements, il n’y a pas à abandonner les idées et les actes visant la destruction de toute autorité et la joie que procure cette bataille.

Continuons à lutter pour la liberté, à abattre ce monde mortifère qui opprime et exploite.

Rien n’est fini, tout continue
Attaquons ce qui nous opprime

Repris de La Cavale, contre la prison et son monde

[Belgique] L’infâme Maggie de block entartée – 17 juin 2013

Maggie de block, secrétaire d’État à l’Asile, à l’Immigration et à l’Intégration sociale en Belgique a été entartée alors qu’elle se rendait à une remise de prix au théatre du bronx (situé le long du marché aux porcs, ça ne s’invente pas !) à Bruxelles. Une vidéo de l’attaque a ensuite circulé : « Maggie De Block, secrétaire d’État à l’asile et à l’immigration se fait entarter pour ses politiques migratoires fascistes, destructrices et inhumaines. » « ça, c’est pour les milliers de personnes déportées et détenues dans les centres fermés ! ».  « Et ça, pour l’enfer qu’ils font vivre aux migrant-e-s ! ». « Parce que personne n’est illégal et que nous sommes contre toute forme d’oppression. »

[Bruxelles] “Opération Cendres” – perquisitions chez des compagnons

Bruxelles – Le 22 mai 2013 vers 6h du matin, des dizaines de policiers de la section anti-terroriste de la police fédérale judiciaire investissent et perquisitionnent 3 domiciles où habitent notamment des compagnons anarchistes et anti-autoritaires ainsi que la bibliothèque anarchiste Acrata. Toutes les personnes présentes (11) sont arrêtées et emmenées aux bureaux de la police fédérale.

Les accusations sont : appartenance à une organisation terroriste, association de malfaiteurs et incendie(s) volontaire(s). L’opération est baptisée « cendres » et est dirigée par la juge d’instruction Isabelle PANOU, tristement célèbre pour sa longue carrière au service de l’Etat.

Les policiers emportent de nombreux documents, des effets personnels, les ordinateurs et tout ce qui a trait à l’informatique, les GSM’s (téléphones portables), du matériel d’agitation, etc. Pendant les auditions, auxquelles tout le monde refuse de collaborer, il apparaît que l’enquête porte sur des luttes, révoltes et activités allant de 2008 jusqu’à aujourd’hui notamment contre les prisons, la construction du nouveau centre fermé de Steenokkerzeel, les transports en commun (STIB), les institutions européennes et les eurocrates, la construction d’un RER à Bruxelles, l’OTAN, la machine à expulser, les huissiers et la construction d’une maxi-prison à Bruxelles. Sont aussi épinglées des publications telles que Hors-service ou encore plus généralement des écrits, affiches, etc. diffusés par des anarchistes et anti-autoritaires.
Vers 13h, tout le monde est relâché sans avoir eu à comparaître devant la juge d’instruction.

Face à ces accusations de terrorisme et à leur lot d’intimidations et de harcèlements, il n’y a pas à abandonner les idées et les actes visant la destruction de toute autorité et la joie que procure cette bataille.

Continuons à lutter pour la liberté, à abattre ce monde mortifère qui opprime et exploite.

Rien n’est fini, tout continue
Attaquons ce qui nous opprime

Bruxelles, 23 mai 2013

Quelques bribes de réflexion

Quelques bribes de réflexion, concernant les perquisitions qui ont eu lieu mercredi 22 mai à Bruxelles dans le cadre des accusations “d’associations de malfaiteurs à visée terroriste”.

Pourquoi maintenant, pourquoi ces adresses-là, pourquoi ces personnes-là précisément, peu importe. Inutile de se mettre dans leur sale tête de cochons et de spéculer à l’infini sur leurs raisons. Ils font leur sale boulot de fouineurs, ils veulent peut-être foutre la pression, mettre un coup de pied dans la fourmilière, ou pouvoir observer à loisir les mouvements des uns et des autres, noter, enregistrer, bref. Ces perquis’ n’ont peut-être pas comme seul but de tenter de rassembler des éléments pour faire avancer une quelconque enquête. Voulu ou pas par leurs commanditaires, cela entraîne un déplacement direct de nos attentions sur ce sujet-là. Si nous n’avons aucune prise sur leurs décisions et la temporalité dans laquelle ils inscrivent leurs coups de pression, nous en avons par contre sur l’impact que cela peut avoir sur nos vies.

Sûr, ça vient remettre les pendules à l’heure. Une grande claque, au cas où on aurait pu se leurrer sur le fait que l’État veut être partout et n’oublie jamais rien. Il est nécessaire d’ouvrir, et de maintenir ouvert, un espace de discussion, collectif autant qu’en plus petits groupes affinitaires, afin de ne pas donner à leurs saloperies plus d’importance qu’elles ne devraient en avoir en réalité. Certes, il s’agit d’entourer les compagnons directement concernés par ces perquisitions, de s’assurer de leur santé, mentale et physique. Mais ce serait une erreur de considérer que cela ne concerne qu’eux.

Avec leur nouveau package “association de malfaiteurs”, quiconque fréquente, les mêmes lieux, les mêmes réseaux de personnes, est un potentiel suspect aux yeux de l’État. Ça peut faire froid dans le dos, et le premier réflexe peut être un réflexe de survie conduisant à moins fréquenter ces lieux et ces personnes. Pour se mettre à distance, pour se laver aux yeux d’une potentielle surveillance. Sauf que ces choix-là amènent à l’isolement, non seulement des personnes, mais aussi des luttes qu’elles portent. Au-delà du fait que cela leur facilite le boulot, l’État a tout intérêt à nous focaliser sur la répression : pendant ce temps, nous voilà occupés à autre chose qu’à lui nuire et à comploter. La peur peut vite s’installer, autour de ces lieux mais surtout dans nos têtes et dans nos cœurs. La parano se distille dans nos veines et dans le moindre de nos mouvements, et voilà qu’il n’y a même plus besoin d’un vrai flic pour nous empêcher d’agir : nous nous sommes menottés nous-mêmes.

Sans vouloir minimiser les faits, le meilleur pied de nez que l’on peut faire à la répression, c’est de garder notre sang-froid, les idées claires, de rester solidaires les uns des autres, et de poursuivre avec prudence mais passion les combats que nous menons.

“Une société qui anéantit toute aventure fait de l’anéantissement de cette société la seule aventure possible…”

Avec une solidarité indéfectible

[Bruges] évasions et grève de la faim au centre fermé – 7 mai 2013

Lundi 6 mai, une dizaine de prisonniers du centre fermé de Bruges « de refuge » sont montés sur le toit du centre. Trois d’entre eux ont réussi à s’évader et sont dans la nature.

Suite à cet événement une cinquantaine de femmes enfermées au centre ont entamé mardi 7 mai une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de détention.

Trois autres détenus sont en grève de la faim depuis plusieurs jours au centre fermé de Vottem à Liège. Eux aussi protestent contre leurs conditions de détention. Et au Pays Bas un mouvement de grève de la faim est en cours dans les centres de rétention de Schiphol et de Rotterdam.

VIVE LA BELLE !