Sans Papiers Ni Frontières

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Contre les frontières et leurs prisons

[Ceuta] Passage de frontière – 2 septembre 2013

Une trentaine de migrants ont réussi à passer la frontière qui sépare le Maroc de l’enclave espagnole de Ceuta ce 2 septembre au matin, profitant que les gardes-civils marocains étaient occupés à faire leur sale boulot ailleurs, empêchant un autre groupe d’une quarantaine de personnes de passer. Ces derniers temps les passages ont été plus nombreux tandis que les autorités marocaines continuent leur répression envers les migrants. Depuis début août, au moins deux migrants ont été tués par les flics marocaines et une migrante a été violée lors de son arrestation. Une manifestation contre les rafles et la situation faite aux migrants est prévue dans le 14 septembre à Rabat.

Encore une belle, Palaiseau trois évasions – 6 septembre 2013

Encore une belle, Palaiseau trois évasions – 6 septembre 2013

Quatre personnes ont tenté l’évasion du centre de rétention de Palaiseau vendredi vers 13h en sciant les barreaux d’une fenêtre située au premier étage. Trois d’entre eux y sont parvenus et un a été repris car il s’est blessé en sautant.

Le 16 décembre dernier, quatre migrants s’étaient également évadés de ce même centre : un des échappés, Ibrahim, a été condamné en avril dernier à une peine d’un an de prison pour cette évasion.

Courage aux fugitifs !

[Radio] Émission Sans Papiers Ni Frontières du 6 septembre 2013 en ligne

Émission Sans Papiers Ni Frontières du 6 septembre 2013

Au sommaire : *brèves*retour sur l’évasion de 11 personnes au centre de rétention de Vincennes*Grèce, révolte dans un centre de rétention*Situation à Melilla*fichage*

Téléchargez/écoutez l’émission ici

Émission tous les premiers vendredi du mois de 19h à 20h30 (rediffusion le mardi suivant à 8h)

sur radio Fréquence Paris Plurielle, 106.3 FM en région parisienne et sur internet partout ailleurs

Prochaine émission le 4 octobre

[Gradisca] Cordes et barres – 30 et 31 août 2013

Gradisca : cordes et barres

Le turbulent mois d’août continue dans le centre d’identification et d’expulsion de Gradisca d’Isonzo, un des CIE les plus détruits du pays dans lequels reste moins d’un quart des 250 places prévues, c’est-à-dire une soixantaine. Après les révoltes de début août, qui avaient contraint le préfet à accéder aux requêtes des retenus en leur concédant l’usage des téléphones portables et réouvrant la cantine, les protestations n’ont jamais cessé. Six retenus s’évadent le 19 août et dans les jours suivants deux autres sont incarcérés : l’un pour avoir agressé des matons, l’autre pour avoir détruit un téléviseur et agressé un opérateur de Connecting People (coopérative en charge de la gestion du centre). Dans la soirée de mercredi (28), un groupe de retenus décide à son tour de tenter l’évasion et une vingtaine de personnes montent sur les toits. D’après les reconstitutions des agences de presse ils sont « armés de barres. Des barres qui attachées à des cordes sont lancées contre les grilles d’enceinte et sont alors utilisées comme des grappins qui s’accrochent aux grillages ». La tentative d’évasion échoue, deux d’entre eux tombent et sont emmenés à l’hôpital, mais la protestation ne s’arrête pas et les retenus continuent, à tour de rôle, de monter sur le toit.

Pendant ce temps il semble que les fonctionnaires du ministère de l’intérieur soient assez inquiets. Sur les treize CIE construits, six sont fermés pour restructuration, détruits par les révoltes des retenus. Et ceux qui sont encore en fonction ne le sont pas dans les meilleurs conditions, presque tous sont plus ou moins sérieusement endommagés. Les responsables du ministère auront certainement des données plus à jour que les nôtres, mais que l’on sache sur les presque 2000 places prévues pour enfermer les sans papiers, il en reste moins de la moitié. Pour parer à l’urgence, les responsables des divers centres ont été convoqués à Rome à une réunion au sommet. Évidement nous ne savons pas ce qu’ils se sont dit, ni les décisions qu’ils ont prises : les agences de presse parlent d’une réunion qui aurait servi à « se confronter sur les principales problématiques des structures afin de trouver une meilleure stratégie de gestion et les modalités opératoires dans l’activité de vigilance et de sécurité interne et externe ».

30 août 2013

Mise à jour 31 août. Nouvelle évasion du CIE de Gradisca dans la journée d’hier. Cette fois il semblerait que quelqu’un y soit parvenu même si le nombre des fugitifs n’est pas encore clair. En attente de nouvelles de première main, l’évasion n’est racontée qu’au travers des peu de nouvelles publiées sur le web. Dans un premier temps il a semblé que quatre d’entres eux y étaient parvenus sans rencontrer la moindre difficulté dans leur fuite. En l’espace de quelques heures, tous les quotidiens en ligne se sont alignés sur la reconstitution fournie par la préfecture, copiant servilement un papier qui parle de deux évasions et deux incarcérations. Il semble en fait que dans la tentative d’évasion d’une douzaine de retenus il y a eu un peu de grabuge entre les fugitifs et les opérateurs de Connecting People, d’où les incarcérations avec l’accusation d’agression. La version fournie par TG3 régional de Friuli Venezia Giulia (journal télévisé régional) est encore différente, et reste à vérifier, qui suit depuis plusieurs jours les événements dans le centre notamment au travers de directs téléphoniques avec les retenus : dans l’édition de 14 heures, on parle de six évadés en deux épisodes distincts, un l’après midi, un autre le soir.

Traduit depuis macerie (voir les liens vers les articles de journaux locaux sur le site)

Evasion collective du CRA de Vincennes – Nuit du 30 au 31 août 2013

Dans la nuit de vendredi à samedi, onze sans-papiers se sont évadés du CRA du bois de Vincennes.

D’après les porte-paroles de la police, c’est aux alentours de deux heures du matin que les migrants se sont faits la belle en découpant le grillage de la zone 3 du CRA à l’aide d’une scie à métaux.

Outre cette belle évasion, quatre sans-papiers ont réussi à s’échapper de ce centre fermé durant ces huit derniers mois. L’année dernière, sept migrants s’étaient volatilisés en profitant de la relève des surveillants.

Courage aux onze fugitifs !

Reformulé de la presse, 31/08/2013

Repris sur lechatnoiremeutier

 

Il semblerait qu’il y ait également eu une évasion du centre de rétention du mesnil amelot entre lundi et jeudi.