Sans Papiers Ni Frontières

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Contre les frontières et leurs prisons

[Turin] Un saluto – 8 mars 2013

A sept heure du soir, un groupe d’ennemis des expulsions s’est retrouvé corso Brunelleschi pour saluer les retenus du Cie de Turin avec du bruit, des slogans et des feux d’artifice. À l’intérieur, les retenus ont répondu en montant sur les toits, en incendiant des draps et en criant « Liberté! ». Après le rassemblement, dans deux sections les retenus ont refusé le dîner.

D’après macerie

[Marseille] luttedecrasse #01, بالعربية

Sortie du premier numéro de luttedecrasse en langue arabe : téléchargerlePDF

luttedecrasseVarabeluttedecras@riseup.net

[Turin] Mise à jour depuis le CIE – 6 mars 2013

Le CIE de Corso Brunelleschi est toujours en grande partie inutilisable. Contrairement à ce que disent les journaux, les chambres sont toujours hors d’usage.

Deux des cinq arrêtés sont sortis de prison : l’un avec une mesure d’expulsion du territoire italien et l’autre a été expulsé après être repassé par le CIE.

Les détenus sont maintenant un peu plus de 60 (sur 180 places). Depuis les premiers jours des émeutes, au moins 20 personnes ont été expulsées, 6 ou 7 ont reçu une mesure d’expulsion et 2 ont été transférées à Trapani. Au cour des 10 derniers jours, il n’y a eu aucun nouvel arrivant dans le CIE.

Dans toutes les aires du centre, du riz « puant » a été distribué. Tous sont sûrs que le repas a été agrémenté d’une bonne dose de tranquillisants et un militaire s’est pris en retour l’assiette sur la tête.

Hier, un retenu a passé la nuit sur le toit de l’aire violette par peur d’être expulsé. Quelques jours auparavant il avait avalé un grand nombre de piles et de lames de rasoir, mais contre l’avis des médecins (de l’hôpital ?, ndlt) il a été ramené au centre. On dirait qu’il a tenté de se pendre sur le toit. Ce matin, il a été signalé dans un état grave à l’hôpital, apparemment pour des objets ingérés.

6 mars 2013

Traduit approximativement de macerie

[Radio] Émission Sans Papiers Ni Frontières du 1er mars 2013 en ligne

Émission Sans Papiers Ni Frontières du 1er mars 2013

Au sommaire : *brèves*rencontre avec des pirates somaliens*agenda*

Téléchargez/écoutez l’émission ici

Émission tous les premiers vendredi du mois de 19h à 20h30 (rediffusion le mardi suivant à 8h)

sur radio Fréquence Paris Plurielle, 106.3 FM en région parisienne et sur internet partout ailleurs

[Turin] Affiche : La libertà brucia – février 2013

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voir aussi ici

[Turin] attaque incendiaire et expulsion d’une compagnonne – 1er mars 2013

Turin : attaque incendiaire et expulsion d’une compagnonne

Selon les éditions internet de certains quotidiens locaux, dans la nuit de jeudi à vendredi, une cabine électrique des bureaux de l’Immigration de la Préfecture de police de Turin, corso Verona, a pris feu. Selon les calculs des comptables de la Préfecture, les dégâts monteraient à près de 70 000 euros. Pour continuer de fonctionner, les bureaux seront connectés à un générateur de secours, gracieusement fourni par l’entreprise Iren.

L’hypothèse des journaux est qu’il ne s’agit pas d’un court-circuit ou d’un imprévu, mais d’une action liée aux récentes révoltes dans le centre de rétention de Turin, et à la menace d’expulser une compagnonne française arrêtée le jour précédent lors d’une manifestation devant le centre. La compagnonne interpellée, comme l’annoncent déjà certaines agences de presse, a été déportée en France cet après-midi : elle va bien et nous sommes certains que son moral est bon.

Concernant la journée d’hier, il faut également rajouter l’info, toujours selon les journaux, que pendant qu’une dizaine de compagnons était retenue dans le commissariat de via Tirreno, « un groupe d’anarchistes a renversé plusieurs bennes à ordures corso Regina Margherita, via Fiochetto et via Cigna, et vidé des extincteurs« .

Traduit de l’italien de macerie, par brèves du désordre

[Turin] D’une expulsion à l’autre – 1er mars 2013

Encore une journée mouvementée au CIE de Turin. Dans l’après midi un retenu monte sur le toit de la section violette pour éviter l’expulsion, et un groupe de solidaires se retrouve devant les murs pour le saluer et le soutenir avec slogans et pétards d’un calibre certain. Non loin de là, un photo reporter trahi par le flash de son appareil se voit encerclé et maltraité : il réussit à sauver son appareil mais perd ses lunettes. Par la suite il s’avérera être un collaborateur d’un des pires journaux locaux, peut-être l’auteur de ces photos pas exactement primables au Pulitzer.

Quand arrive la confirmation que l’expulsion du retenu sur le toit est reportée, les manifestants s’éloignent  mais une douzaine d’entre-eux se retrouve bloquée non loin par plusieurs voitures de flics. Les arrêtés ont été embarqués au commissariat de via Tirreno, et détenus plusieurs heures. Tous seront relâchés dans la soirée, sauf une compagnonne française : selon les menaces de la police, elle serait raccompagnée à la frontière avec un décret d’expulsion d’Italie.

source : macerie

La même nuit le local d’électricité du bureau de l’immigration de la préfecture est incendié et les journaux comme les flics accusent les anarchistes. Les dégâts se chiffreraient à 70000 euros environ, et ont nécessité l’installation d’un groupe électrogène.

Vu dans les journaux