Mai 13, 2012
Italie : Modena révolte et tentative d’evasion
Révolte à Modena – 11 mai 2012
Résumé d’articles de journaux
Une révolte qui a duré plusieurs heures a éclaté vendredi soir au centre d’identification et d’expulsion de Modena. Il y a eu plusieurs départs d’incendie, pas mal de mobilier détruit, les lits ayant notamment été démontés pour que les barres de fer les composant soient utilisées comme projectiles contre les flics. Les 60 prisonniers du centre hurlaient liberté. Selon le journal c’est une perquisition dans les cellules au cours de laquelle il y a eu un problème avec un Coran qui a mis le feu au poudre. Les canons à eau ont été utilisés et plusieurs corps de police extérieurs sont intervenus pour mater les révoltés qui le lendemain matin ont annoncé qu’ils se mettaient en grève de la faim. http://www.modenaonline.info/it/2012/05/13/clandestini-in-rivolta-al-cie-fuoco-e-spranghe-contro-la-polizia-12729 http://gazzettadimodena.gelocal.it/cronaca/2012/05/13/news/cie-toccano-il-corano-scoppia-la-rivolta-1.4502575
Traduction de : http://www.ilrestodelcarlino.it/modena/cronaca/2012/05/13/711887-cie-rivolta.shtml
Attention, cet article est issu de la presse. C’est donc la version policière.
« Révolte au centre de retention, pompiers et militaires attaqués avec des barres de fer. Quatre heures de tension au centre. Couvertures en feu.
Ils ont commencé en lancant des barres de fer retirés des lits contre les militaires en service, puis sont passés à l’incendie, incendiant des couvertures et donnant naissance à une douzaine de foyers dans des blocs différents, de sorte que la fumée a pu être vue à l’extérieur de la structure. Nous sommes au Cie (centre d’identification et d’expulsions) de la Via La Marmora.
À 21.30, avant hier : une énième révolte a été organisé par des immigrés clandestins détenus dans l’établissement et qui demandent la liberté.
Hier à 20h,les policiers sont retourné au centre pour une deuxième émeute. Comme d’habitude, le vendredi soir est une excuse suffisante pour réchauffer les cœurs : une perquisition indésirable d’une section, la nourriture fade, pour finir le Coran. Pour les immigrants, la plupart du temps des Nord-Africains, n’importe quelle excuse pour donner lieu à des manifestations violentes et organisées. Pour calmer les 60 immigrés clandestins les flics en patrouille autour, les carrabiniers et la police financière ont dû intervenir. Pas seulement eux, cette fois-ci les pompiers aussi ont du intervenir, ils ont éteint le foyer qui était alimenté avec du papier et des couvertures (qui vont maintenant être rachetées au détriment des contribuables, ndlr (sic!!, ndt)) avant que le feu se propage au reste du mobilier.
La révolte aurait son origine dans la section 6, la plus difficile, ou depuis longtemps sont enfermsé un groupe de clandestin particulièrement dangereux et fauteur de trouble. De cette section, la protestation s’est étendu à l’ensemble Cie et la police ont travaillé dur pour permettre à la situation de se calmer. Les immigrants ont crié, en brandissant des barres de fer, ont mis le feu à des choses, ils ont cassé les grilles et la lampe qui éclaire le centre, ont défoncé les portes et ont tenté de s’échapper. C’est seulement à une heure du matin que la situation est redevenue calme :
hier au Cie, ont comptait les dommages et le centre a été réarrangé. Les recents travaux de sécurité ont évité que, pendant la révolte quelqu’un ai réussi à s’échapper. En attendant, demain le prefet Giovanni Pinto doit visiter le centre, une inspection pour voir si d’autres améliorations sont nécessaires en termes de sécurité. L’autre soir, en concomitance avec l’emeute à Modène, une emeute avait lieu au CIE de Bologne.
Sur la dépense d’énergie pour ‘surveiller’ le Cie et d’accompagner les immigrants illégaux à la frontière, la police de l’Union SIULP souligne que « la présence du centre met Modena dans une condition très différente de celui des quatre-vingt dix autres pefectiures, compte tenu de la nature et de la quantité de travail à effectuer pour ce service – disent-ils – la coupe des heures supplémentaires, tel qu’elle est pratiqué, peut sembler dérisoire et presque anachronique dans une période de crise, mais si nous pensons c’est la troisieme fois que les policiers de Modene, par le biais du SIULP, ont dû recourir à la TAR pour le paiement des heures supplémentaires travaillées dans les services, il est clair qu’une réduction comme celle prévue par le gouvernement ne peut que signifier, au moins, davantage d’aliénation de notre profession, moins de sacrifice de soi, plus de colère envers les choix techniques et politiques très difficiles à digérer. « »
via macerie