Sans Papiers Ni Frontières

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Contre les frontières et leurs prisons

[Münster] Attaque contre le bureau de l’immigration suite à une expulsion

Dans la nuit du 23 juillet 2014, nous avons jeté des oeufs de peinture sur les autorités de l’immigration à Münster (Allemagne). Notre attaque symbolique sur cette institution, fondée sur le contact raciste quotidien avec des personnes qui n’ont pas la nationalité allemande, les expulsions quotidiennes et le contrôle social exercés par cette institution. Nous trouvons particulièrement cynique la publicité « Münster c’est hospitalier », tandis que les indésirables sont expulsés. Juste un jour avant notre action une famille iranienne a été arrêtée et expulsée en plein milieu de la nuit du bureau de l’immigration et des flics.

Salutations de solidarité aux militant-es d’Osnabrück qui ont déjà pu éviter plusieurs expulsions ! Vous êtes super  !
Le problème se nomme racisme ! Empêchons les expulsions! Aucun être humain n’est illégal !

ANTIFA ACTION MS

Traduit de linksunten indymedia par Le chat noir émeutier

[Riyad] 70 évasions

1er août 2014. 70 immigrés qui étaient enfermés au centre de rétention de Riyad en Arabie Saoudite se sont évadés en creusant un trou dans le mur d’une cellule. 25 d’entre-eux ont été repris.

 

[Pays-Bas/USA] Contre G4S et KLM

1er août 2014, Tucson Arizona. Un groupe d’anarchistes anticolonialistes a détruit toutes les fenêtres du bureau de l’entreprise G4S à Tucson. En solidarité avec ceux et celles qui survivent en luttent en Palestine occupée et celles et ceux qui se battent dans la zone occupée de Tohono O’odham au sud de l’Arizona. G4S est impliquée dans la gestion des prisons israéliennes et de la frontière USA/Mexique, enferme et déporte des immigré.e.s.

Partiellement résumé de Anarchist news

13 juillet 2014, Pays-Bas. Slogans et peinture sur les maisons des dirigeants de G4S et de KLM

La nuit dernière (du 12 au 13 juillet 2014), nous, « Les Visiteurs », avons peint des slogans et jeté de la peinture sur les maisons de Hans Duijst (Nieuw-Loosdrechtsedijk 47 à Loosdrecht), directeur général de G4S Europe de l’Ouest, et Erik Swelheim (Haringvlietstraat 37 à Amsterdam), directeur financier de KLM.
Nous rejetons le rôle que G4S joue dans la rétention et l’expulsion des migrants dans plusieurs pays. Aux Pays-Bas ce rôle est presque terminé, en raison de coupes dans les budgets gouvernementaux. Cependant, dans d’autres pays, y compris au Royaume-Uni et en Australie, G4S est toujours responsable de la gestion des prisons et/ou des expulsions de migrants. Juste à la fin de mai dernier dans un centre de rétention au large des côtes d’Australie en Papouasie-Nouvelle-Guinée, les gardiens de G4S ont attaqué des migrants emprisonnés, tuant l’un d’entre eux.

Nous méprisons aussi G4S en raison de son rôle dans l’occupation de l’Irak et de l’Afghanistan et du fait qu’il fournit des services et des équipements de sécurité pour les prisons israéliennes, les chechpoints, le mur de l’apartheid, de la police et de l’armée israélienne.

Nous tenons KLM pour responsable de sa complicité dans les expulsions des migrants, qui se produisent de façon très régulière. L’entreprise affirme qu’elle fait exactement ce que le gouvernement veut, mais ce n’est pas une excuse. KLM a reçu des demandes pendant des années et des années pour mettre fin à cela, mais refuse de montrer des signes de comportement humain et éthique. Nous refusons de continuer à simplement demander. Nous méprisons aussi KLM à cause de son transport de singes qui ont été enlevés de leur habitat naturel pour les laboratoires de vivisection et à cause de ses contributions à la pollution et au changement climatique.

Nous allons continuer à lutter pour un monde sans frontières et pour en finir avec le système capitaliste qui ruine le monde et maintient des milliards de personnes en proie à la pauvreté, la faim, la guerre, l’oppression et l’exploitation.

Ni Nations ni frontières – Vive l’anarchie !

Traduit de l’anglais d’indymedia nl par Le chat noir émeutier

[Athènes] Bienvenue en Grèce

Bienvenue en Grèce

La mort non-accidentelle d’un immigré

Mardi 22 juillet, Ahmad Mohamed Farogh, d’origine pakistanaise, détenu dans le camp de rétention d’Amygdaleza, souffrant d’une maladie cardiaque, a demandé à plusieurs reprises aux gardiens une attention médicale. Il lui a été donné des cachets non adaptés, et une ambulance a été appelée; l’ambulance n’est jamais venue et au lieu de cela, un véhicule de police a été utilisé pour amener l’homme à l’hôpital. Il est mort en chemin.

E.H d’Afghanistan, a tenté de s’évader du camp de rétention d’Amygdaleza; il a réussi, les gardiens ont remarqué ça, l’ont localisé et l’ont attrapé. Ils l’ont frappé brutalement durant l’arrestation, et de nouveau dans le camp devant les autres retenus. Il est resté ensanglanté pendant des heures à Amygdaleza; Il a alors été transféré à l’hôpital et finalement dans un autre camp de rétention, avec bras et jambes cassés. La même soirée un autre migrant a essayé de s’échapper, a échoué et depuis son sort est inconnu.

Dans les camps de concentrations contemporains les migrants sont prisonniers d’une guerre qui a lieu au quotidien, et le flic décide de leurs vies et morts; des morts qui sont pour la plupart du temps jamais divulguées ou elles sont présentées d’une telle façon qu’elles semblent naturelles et évidentes. Aussi évidente doit être la punition de ceux qui tentent de s’échapper, ceux qui défient la violence quotidienne qu’ils vivent, ceux qui remettent en question leur enfermement. Hormis le fait d’être évidente, ça doit être exemplaire et rude.

Toutes ces choses ne se déroulent pas seulement dans l’obscurité du camp de rétention. Elles se passent au grand jour dans les rues de la métropole. Ici, où les pogroms racistes se passent quotidiennement, menant des dizaines de migrants vers les “paradis de l’hospitalité grecque” – à savoir, le camp de rétention d’Amygdaleza ou les directions d’Aliens d’Attique (P.Ralli)-  pour une détention sans condition et indéfini.

“La Grèce est vraiment un pays très hospitalier”
-Vas.Kikilias, au nouveau centre de rétention à Moria, sur l’île de Lesbos.

Au milieu d’une saison touristique fructueuse, le ministère de l’ordre public, Vassilis Kikilias, a dit que le gouvernement grec mène “un travail humanitaire, soutenu par les scientifiques, docteurs et psychologues” à Moria. On se demande si Ahmad Farogh – comme n’importe quel autre migrant retenu – aurait du être transféré à Moria, expérimenter là-bas, d’une manière scientifique, les politiques mortelles du lager moderne.

Assemblée No Lager, Athènes, 29 juillet 2014

http://nolager.espiv.net/

Traduit par Contrainfo

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Contre les centres de rétention pour migrants 

Force et solidarité avec les luttes quotidiennes des migrants retenus !

[Turin] Rassemblement au CIE

27 juillet 2014. Après les incendies des derniers jours, dans le CIE de corso Brunelleschi seulement 3 sections, la violette, la bleue et la blanche, fonctionnent partiellement. Dans l’attente que soient fini les travaux de restructuration commencés à la hâte au lendemain des révoltes, il y a dans le centre aujourd’hui une trentaine de retenus. Dans les derniers jours deux mecs ont été libérés tandis que trois ont été expulsés. Pour ce qui concerne les cinq arrêtés il semble qu’ils aient été ramenés au CIE, vu que les délits desquels ils sont accusés ne permettent pas l’incarcération en prison. En toute probabilité ils pourront donc entendre la solidarité du rassemblement de Dimanche 27 juillet à 19 heures.

 

Le CIE de Turin est quasiment détruit.

Des 6 sections seulement 3 fonctionnent actuellement, le reste a été brûlé durant les révoltes de mars. Dans le reste de l’Italie aucun CIE n’est entier. il en reste seulement 5 partiellement en fonctionnement. Les autres centres sont restés fermés par les mêmes détenus, les quels, fatigués t’attendre et chargés de rage, ont décidé de tout brûler. Pour pouvoir etre dehors de nouveau. Pour que plus personne ne finisse dedans.

Dans nos quartier la police tourne à la chasse aux sans papiers en tentant de soustraire quelqu’un, peut-être un ami ou un parrent, où quelqu’un que nous sommes habitués à rencontrer dans le quartier. Mais quand le CIE ne fonctionne plus, les rafles et les contrôles deviennents moins fréquente et la présence de la police est moins pressante, restant néanmoins enrageante. Quand le CIE est détruit ils ne peuvent plus enfermer nos amis. Quand il n’est plus on commence à mieux respirer. La machine à expulser s’enlise et ralenti.

Nous nous trouvons aujourd’hui dans une phase de restructuration. Certains centres, fermés par le feu des révoltes, sont proches de la réouverture. ceux encore ouverts sont rénovés. La gestion est entre les mains des habituels habitués comme la Croix Rouge; Aquarinto, Auxilium. Mais de nouveaux venus, qui senti l’affaire, apparaissent sur la scène ( comme la GEPSA, société française spécialisé dans les prisons privées, qui s’occupera de la sécurité interne du CIE de Milan). Le gouvernement préannonce des réformes comme la réduction des temps de détention espérant ainsi faire taire la rage des retenus et rendre les centres plus gouvernable.

De toute façon, si d’un côté des changements et des restructuration sont en perspectives, de l’autre la lutte des détenus dans le centre ne s’arrête pas. Il y a quelques jours, à Ponte Galeria les détenus ont tenté l’évasion, enfermant les flics dans les sections. La tentative n’a pas eu de fin heureuse mais a démontré à tous les retenus que se rebeller est possible. A Trapani cela c’est mieux passé : une tentative d’évasion collective à permit à quatre personnes de s’enfuir.

Il est important d’être solidaires des détenus, de soutenir leur lutte et l’amener en dehors de ces murs, attaquant les diverses ramification du système des CIE.

Il est important d’apporter notre chaleur et notre solidarité aux peu de retenus qui sont encore enfermés dans le CIE de Turin et crier fort que les CIE se ferment avec le feu des révoltes.

Dimanche 27 juillet, 19heures Rassemblement au CIE
Corso Brunelleschi angolo via Monginevro

traduit de macerie

[Turin]Des flammes au CIE

22 juillet 2014. A dix heures du soir, les retenus de la section verte, une des trois section encore en fonctionnement dans le Cie de corso Brunelleschi, profitant de la distraction momentané des forces de police, on empilés matelas et vêtements devant leurs chambres et après être sortis dans la cour ont mis le feu au tout.?

Menaces et promesse d’affrontement ont fait se désister les forces de l’ordre de rentrer dans la section et ont contraint à essayer d’éteindre les flemmes grâce aux canons a eau de l’extérieur.

En quelques heures l’incendie à tout dévasté, des chambres à la salle à manger. Les flammes et les cris des retenus ont été accompagné une vingtaine de minutes d’un chaleureux salut de quelques solidaires, qui ayant su ce qu’il se passait, se sont précipités sous les murs du CIE.

Apres une longue tractation, policiers et croix-rouge sont entrés dans la section et ont donc pu diviser les retenus dans les deux autres sections du centre. Pas tous cependant, pour rester ensemble, certains ont preferé dormir la section verte, au mieu dans ce qui en restait.

C’est l’énième attaque contre la machine à expulser réalisée de l’intérieur, un motif en plus pour être nombreux, dehors, à faire entendre notre solidarité aux retenus.

23 juillet 2014. Cet après midi les retenus du CIE de Corso Brunelleschi ont donné aux flammes la salle  à manger, soit la dernière salle disponible de la section blanche.

Il semble que les retenus, dont beaucoup ont été transférés dans cette section suite à l’incendie d’hier, après s’être lamentés hier soir des conditions précaires dans lesquelles se trouvait la structure, ont décidé de la rendre totalement inopérante.

Tandis que les flammes prenaient, les forces de l’ordre ont mis les retenus dehors, dans la cour, en attente de trouver où les mettre. Un vrai dilemme vu qu’il reste désormais d’utilisable, et même pas entière, une seule section du Centre.

Quelques solidaires se sont rassemblés sous les murs du CIE pour faire un salut aux retenus et ont été embarqués au commissariat.

Mise à jour, 23 heures.

Quasiment tous les retenus qui étaient dans la section blanche durant l’incendie ont été transférés dans la section d’isolement du centre et leurs téléphones ont été confisqués. Cinq retenus ont été en revanche laissé dans la section brûlée sans matelas ni couverture. Deux en revanche, de nationalité marocaine ont été expulsés et cinq arrêtés avec pour accusation « dégradation aggravée suivie d’incendie ».

traduit de macerie

[Turin] Sur le toit

19 juillet 2014. Un retenu du CIE de Corso Brunelleschi est monté dans l’après-midi sur le toit pour protester contre les conditions d’enfermement. Rapidement la situation dans le centre s’est tendue, une partie des retenus ont commencé à s’unir comme ils pouvaient à sa protestation et certains ont menacé de brûler des matelas. Après quelques heures, police et croix-rouge sont intervenus et faire redescendre la personne montée sur le toit.
Dans la soirée, un groupe de solidaires, est allé saluer les retenus du centre.
Traduit de Macerie

[Rouen] Du refus d’être expulsé à la condamnation pour refus d’embarquement et pour violences

14 juillet 2014

Du refus d’être expulsé à la condamnation pour refus d’embarquement et pour violences

Je vis en France depuis 2010. J’ai été arrêté le 11 février 2014 puis transféré le lendemain au Centre de Rétention Administrative (CRA) de Oissel (Seine-Maritime) et condamné à être expulsé le 14. Je suis alors immédiatement amené à l’aéroport où je refuse de monter dans l’avion. On tente à nouveau de m’expulser le 16 et je refuse à nouveau d’embarquer sur le vol Air France. On m’amène alors devant le juge de la liberté et de la détention (JLD). Celui-ci me libère le 17 février puisque je suis le père d’une enfant dont la mère est réfugiée en France. Je retourne au CRA pour récupérer mes affaires, les policiers qui m’escortent depuis le tribunal m’informent que le procureur a fait appel de la décision.

Ils m’emmènent immédiatement en garde à vue où l’on m’annonce que le procureur demande à ce que je sois jugé pour refus d’embarquement. Alors que je refuse de répondre aux questions des policiers et de signer diverses déclarations, je reçois des menaces. Les policiers tentent de me faire peur en me menaçant d’abord de rester longtemps au commissariat, ensuite de me « casser la tête ». Ils m’amènent alors dans une voiture dans la cour du commissariat. Alors que mes mains sont menottées et mes pieds sanglés, un policier m’écrase la tête sous les sièges et m’empêche de respirer. Je le supplie pour qu’il me laisse respirer, par peur de mourir je finis par le mordre. Les autres policiers appellent alors les secours puis entreprennent de me ramener brutalement à l’intérieur en me traînant et me frappant. Ayant de multiples blessures, je demande à voir un médecin, celui-ci me propose un doliprane mais refuse de faire une déclaration sur mon état de santé.

Le policier que j’ai mordu, lui, a porté plainte pour violences. Le 19 février 2014, je suis jugé et condamné pour violences sur personne dépositaire de l’autorité publique et refus d’embarquement. Le procureur a requis 12 mois d’emprisonnement assortis de 2 ans d’interdiction du territoire français. Le juge me condamné finalement à 8 mois de prison et 2 ans d’interdiction du territoire. Évidemment, mon avocat fait appel de cette décision.

Seconde audience, libération et nouvelle tentative d’expulsion

Lors de l’audience de l’appel, le 22 mai 2014, le fait que je sois le père d’une petite fille de 14 mois semble jouer en ma faveur. Le 11 juin, je suis à nouveau condamné à 8 mois d’emprisonnement mais l’interdiction de territoire est levée. Cependant, le préfet insiste pour que je quitte le territoire, arguant du fait que ma fille est à la charge de sa mère puisque je n’ai pas de travail. Je travaillais pourtant au noir pour faire vivre ma famille avant mon emprisonnement et je travaillais aussi en prison pour subvenir à mes propres besoin. Le 1er juillet, le préfet signe la notification d’expulsion du territoire.

Je suis libéré de la prison de Rouen le 12 juillet à 10 heures. 3 policiers m’attendent à la sortie pour m’informer que je suis sous le coup d’un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière (APRF). Ils m’emmènent immédiatement au CRA de Oissel. Je présente l’attendu du jugement du 11 juin, cela n’a aucun effet. Je suis placé à l’isolement où je refuse de boire et de manger.

Le 13 juillet, les policiers me sortent du CRA pour me faire embarquer dans un vol Air France à 10h35 à Roissy-Charles-de-Gaulle. Je suis à nouveau sanglé de toutes parts et amené dans l’avion. Là, je commence à pleurer et crier. Je demande de l’aide aux passagers, précisant que je serai en danger au Congo. Des personnes se lèvent alors, protestent et vont voir le pilote. Les policiers me mettent du papier dans la bouche pour que je cesse de protester. Ils n’oublient pas de me coller quelques coups dans le visage et dans les côtes. J’en souffre encore. De nombreuses personnes protestent et les policiers finissent par me faire descendre de l’avion. Je suis alors ramené au CRA.

Je suis étranger, est-ce une raison pour subir de telles violences ? Je demande la régularisation de ma situation, afin de pouvoir vivre en paix avec ma famille. J’appelle à l’aide.

Reçu par mail

[Steenokkerzeel] Révolte au centre fermé 127 bis

Le 14 juillet 2014 SMS du centre fermé 127bis à 22.54

« Y a un grand bordel dans le centre. Tous en grève » :

Au moment de la rupture de jeûne, un « chef raciste » a refusé de distribuer la nourriture selon les règles : certains détenus n’ont par reçu de repas. Suite à ça TOUS les détenus ont refusé de manger à grands cris, et ont jeté leur repas à la poubelle.
La directrice du centre est arrivée pour discuter avec les détenus. Suite à ce dialogue, trois détenus ont été mis au cachot !
Les détenus se sont révoltés suite à cette mise au cachot.
Des policiers sont arrivés.
Au même moment un petit rassemblement s’est spontanément formé […] devant le centre. Les prisonniers ont beaucoup crié par les fenêtres. […]
Suite à la présence de la police, les esprits se sont calmés dans le courant de la nuit pour éviter des affrontements.

Ce 15/07 13 heures : un calme relatif est revenu dans le centre. Une directrice devrait revenir pour discuter avec les détenus.
Les trois personnes mises au cachot ne sont toujours pas libérées malgré la promesse d’une des directrices.

15/07 au soir : 25 personnes refuse de manger ce soir et réclame la liberté de tous.La directrice les a menacé de faire des photos de ceux qui mangent pour prouver que tout va bien

liberte

 

Déclarations des détenus :

Suite à la désinformation médiatique des événements du 14/07/2014

Nous tenons à dire :

OUI, on nous a permis de respecter le Ramadan avec des repas à 22 h et à 3 heures du matin, des repas avariés comme d’habitude dans le centre !

OUI, nous étions fâchés le 14/07 quand certains d’entre nous n’ont pas reçu leur repas et lorsque 3 d’entre nous ont été mis au cachot parce qu’ils tentaient d’entamer un dialogue avec une directrice.

OUI, nous continuons à lutter contre ces enfermements et nos conditions de vie dans les centres fermés.

OUI, nous sommes victimes de ces politiques migratoires belges et européennes comme tant d’autres dans toute l’Europe.

Et, OUI, nous continuerons à nous battre contre les centres fermés et pour la liberté !

Signé : Des détenus du centre fermé 127 bis à Steenokkerzeel !

repris de Getting the voice out

[Menton] PAF la paf

12 juillet 2014. Alors que la police aux frontières faisait son sale boulot à un poste frontière avec l’Italie, une personne qui se faisait arrêter parce que sans papiers ne s’est pas laissé faire et a asséné plusieurs coups de poings dans la gueule du flics qui s’est retrouvé K.O. Et PAF la paf !

 Repris d’après la presse régionale